LE PAIN MAUDIT DE PONT ST ESPRIT

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UN SI CHARMANT PETIT VILLAGE

France: nous sommes dans l’été 1951. La guerre est terminée depuis six ans et la population revit; je débarque dans le petit et charmant village de campagne de PONT SAINT ESPRIT, dans le département du GARD.

La vie des 5000 habitants se déroule normalement, rien ne laisse présager des événements dramatiques qui vont s’y dérouler et qui hantent encore de nos jours les esprits. Je commence mon enquête en me rendant à la boulangerie locale, tenue par Roch BRILLAND, dans la Grande rue. Il fait chaud dans cette nuit du 16 août 1951.

Je le trouve au sous-sol en train de charger des sacs de farine pour commencer sa fournée quotidienne. Je ressens immédiatement, en me rendant dans ses locaux, une étrange sensation, un malaise inexplicable.

Mon attention est focalisée sur un des sacs que vient d’emporter le boulanger. Il y a quelque chose d’intrigant et de malsain dans ce sous-sol.

C’est de là que provient la substance nocive qui va créer, dans quelques heures, un drame que nul n’oubliera à jamais!


LA CACHE MAUDITE


En remontant la filière des faits, je peux localiser, dans la nuit précédente, une intrusion dans la boulangerie.

Une personne, étrange et inquiétante, se dirige à travers une série de tunnels dans le sous-sol où il recherche quelque chose parmi les sacs de farine. Voilà qu’il concentre toute son attention dans un endroit précis.

À l’aide d’un tournevis, il libère dans la paroi une brique amovible qui libère à son tour une cachette laissant entrevoir plusieurs sachets d’une substance chimique blanche. Il se saisit de la marchandise mais, en voulant aller vite, voilà qu’il renverse maladroitement, dans un sac de farine resté ouvert, le contenu entier de l’un des sachets.

À ce moment-là, du bruit se fait entendre dans les locaux du dessus. Notre voleur d’un soir ne demande pas son reste et se fraie un passage en passant par un couloir secret dissimulé dans le sous-sol et utilisé précédemment pour y accéder en toute discrétion.

Je le suis dans sa fuite. Voilà maintenant qu’il rejoint un véhicule à la sortie du village. Il remet sa maudite cargaison contre une liasse de billet et est invité à se taire et à disparaître de la circulation: ce qu’il fait sans se faire prier.


UNE NUIT D’APOCALYPSE


La journée fatidique du 17 août 1951 arrive doucement mais surement. Roch BRIANT, par un cruel sort du hasard, utilise justement le saque contaminé par la substance Chimique sans se rendre comte du drame qu’il vas involontairement créer.

Déjà les premiers clients viennent acheter du pain provenant de cette terrible première cuisson qui restera dans les annales des faits divers.

C’est le facteur de la ville, Léon ARMENIER, qui a « l’honneur » d’initier le premier et de gouter au pain « maudit ».

À peine rentré chez lui, je le vois pris de terrible convulsion. Il est en plein délire et subit de terribles hallucinations et de fort maux d’estomac se déclarent également. Il est transporté d’urgence à l’hôpital d’AVIGNON. Il sera suivi dans son malheur par de nombreuses victimes.

La nuit du 24 août est apocalyptique, les médecins de la ville ne savent plus où donner de la tête dans ces faits incompréhensibles. Un reste de pain, mangé par l’une des victimes, traine sur une table: je saisis l’occasion pour l’examiner de plus près.

Sa couleur blanche de cuisson a laissé place à une moisissure noire et nauséabonde. il s’agit bien là d’une forme virulente d’un champignon hallucinogène totalement inconnu qui s’est créé lors de la cuisson.


UN TERRIBLE SECRET


Devant moi, prends forme une incroyable vérité que nul n’aurait osé imaginer. J’en devine les contours: un composé chimique super puissant, dérivé du fameux  L.S.D. synthétisé par des scientifiques allemands dans des laboratoires secrets de La GESTAPO durant le second conflit mondial et jamais utilisé, caché dans les sous-sols de la boulangerie BRIAND et abandonné par la débâcle des troupes allemandes en 1945.

En 1951, des individus sans scrupules et appâtés par le gain, ayant localisé le tunnel d’évacuation mis au point par le maquis et sous indication d’anciens
agents de la GESTAPO, ont retrouvé la terrible cargaison.

Notre voleur d’une nuit faisait partie de ces crapules abonnées au grand banditisme et il a revendu l’encombrante cargaison à une puissance étrangère fort intéressée aux travaux des scientifiques du III Reich. Les victimes innocentes, habitants de la ville de PONT SAINT ESPRIT, ont involontairement servi de cobaye.

Tout est dis: le mystère et à mes yeux résolu. Je quitte la beauté des paysages du GARD de ces années d’après-guerre en me posant une question: que serait-il arrivé si ce produit se serait retrouvé dans une plus grande ville, j’en tremble d’avance!