Annales Akashiques et l'Entité Anglaise 3

03- L'HISTOIRE DE RAMPA

          Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Paris :  Éd. J'ai Lu,©1963, 1971,1980, 1981, 1984, 1986.
          Paris : Éditions A. Michel, 1972, ©1963.
          ©1960-> en anglais

- {L'HISTOIRE DE RAMPA: (pages 226 à 237)(Extraits)}[42] Annales Akashiques et l'Entité Anglaise 3.

    Enfin, après une visite à une école par correspondance, dont il avait impressionné les professeurs par son intelligence et son application, on lui proposa un poste dans les bureaux de l'école, situés aux environs de Londres pour toute la durée de la guerre.

    Le village était, en fait, un endroit sordide. Il n'avait rien de beau, contrairement à ce que cet homme avait affirmé. On y fabriquait des avions, on les mettait à l'essai et on les expédiait en d'autres régions du pays.

    La vie dans une école par correspondance n'avait vraiment rien d'amusant. Autant que nous pouvions en juger par les Annales Akashiques, elle consistait à lire des formulaires et des lettres et à indiquer aux gens quel cours ils devraient suivre.

    Un bruit étrange, semblable à celui d'un moteur de motocyclette défaillant, nous parvint aux oreilles. Et nous aperçûmes un curieux engin aérien démuni de pilote. Il émit une toux spasmodique, le moteur s'arrêta, l'appareil plongea et explosa juste au-dessus du sol.

    - C'est un avion-robot allemand, dis-je au vieux Lama. Ces VI et ces V2 semblent avoir été des engins bien déplaisants.

    - Ces gens ne semblent pas avoir beaucoup d'amis, dit le vieux Lama. Je crois qu'ils ont des possibilités spirituelles qui échapperaient à un observateur superficiel et j'ai l'impression qu'ils vivent ensemble plus comme frère et soeur que comme mari et femme. Voilà qui devrait te rassurer, Frère, conclut le vieux Lama, avec un petit rire ironique.

    Les Annales Akashiques continuaient, déroulant l'existance d'un homme à la vitesse de la pensée Nous pouvions sauter d'un moment à l'autre de cette vie, laissant certaines parties de côté, et revoyant d'autres plusieurs fois. L'homme s'aperçut qu'une série de coïncidences tournaient ses pemsées de plus en plus vers l'Orient. Des « rêves » lui montraient la vie au Tibet, rêves qui étaient en fait des voyages astraux accomplis sous l'égide du vieux Lama.

    - L'une de nos petites difficultés, me dit le vieil homme, c'était qu'il tenait à employer le terme de « Maître », chaque fois qu'il s'adressait à l'un de nous.

    - Oh! répondis-je, c'est là un des travers des Occidentaux, ils aiment à employer les termes qui impliquent la domination exercée par un être sur les autres. Que lui avez-vous dit?

    - Je lui ai fait un petit discours. Je me suis aussi efforcé de l'inciter à poser moins de questions. Je vais te répéter ce que je lui ai dit, car cela te servira pour comprendre sa nature profonde. Je lui ai dit: « Maître », c'est un mot qui me fait horreur, comme à tous les Orientaux. Il suppose qu'un être s'efforce de dominer les autres, que l'on cherche la suprématie sur ceux qui n'ont pas le droit d'employer ce terme. Pour nous, « Maître » s'applique au Maître de la Connaissance, à une source de connaissances, ou à celui qui a maîtrisé les tentations de la chair. Nous préférons le mot Guru ou Adepte. Car aucun Maître, dans le sens où nous l'entendons, ne chercherait à influencer un étudiant, ni à lui imposer ses propres opinions. En Occident, il existe certains petits groupes et cultes qui s'imaginent être les seuls à avoir la clef des Champs Élyséens. Certaines religions ont employé la torture pour se gagner des fidèles. Je lui ai rappelé ces mots scultés au fronton d'une de nos lamaseries: « Un millier de moines, un millier de religion. »

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