LA FAÇON DE PRENDRE UN CHAT


05- VIVRE AVEC LE LAMA
 

Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
[Traduit de l'anglais par Henriette Nizan].
Monaco : Éd. Rocher, 1990, 204 p.
Montréal: Editions La Presse, 1973.
Ottawa : Éditions La Presse, ©1973.
©1964-> en anglais*-> « Living with the Lama »
Éditions du Rocher, ©1990 -> réimpression en juin 2000, 206 pages.
{Vivre avec le Lama, par RAMPA ->  Montréal: Editions La Presse, 1973. 223 p. ; 21 cm.-- Ottawa : Éditions La Presse, ©1973. 1964*-> « Living with the Lama »; Éd. du Rocher, ©1990->2000. 206 pages.}{Pages 122 à 124 -> Extrait 1} LA FAÇON DE PRENDRE UN CHAT

    Plus grave encore. Contre elle aussi j'essaie de lutter de tout mon bon sens: c'est la peur d'être saisie par la peau du coup. Cette façon courante de prendre les chats est absolument déplorable et je vais profiter de l'occasion pour en parler un peu. Après tout, si nous, les chats, ne nous donnons pas le mal d'expliquer nos problèmes aux hommes, comment les connaîtront-ils?

    J'allais mettre au monde ma troisième portée de chatons lorsque Pierre, le jardinier qui travaillait chez Madame la Diplomate, me saisit brutalement par la fourrure de mon cou. La douleur que j'éprouvai fut violente. Mes petits tombèrent de moi et s'écrasèrent sur le ciment. Le choc provoqua une hémorragie. On dut appeler le vétérinaire, qui me fit des tamponnements internes pour arrêter le sang.

    « À cause de vous, je perds cinq chatons, Pierre. J'en retiendrai le prix sur vos gages. »

    « Mais Madame, pleurnicha Pierre, j'ai fait bien attention. Je l'ai prise par la peau du cou, normalement. Elle ne doit pas être bien solide, la pauvre bête! »

    Le vétérinaire était rouge de colère. « Vous abîmez complètement cette chatte, cria-t-il. Les chats adultes ne doivent jamais être soulevés par la peau du coup. Il faut être idiot pour traiter ainsi des animaux de cette valeur. » Madame la Diplomate était furieuse de la perte que représentait pour elle la mort de mes enfants, mais également, un peu étonnée: « Mais monsieur, dit-elle, les chattes elles-mêmes transportent leurs petits de cette façon-là. »

    « Oui, madame, seulemement, lorsqu'elle le font, leur chatons n'ont que quelques jours et ils sont si légers que cela ne peut leur faire aucun mal. Les chats adultes doivent être soulevés de terre de telle sorte que leur poids soit réparti entre le poitrail et les pattes de derrière. Sinon, ils risquent de subir des lésions internes. »

    Je ne suis qu'une vieille sotte, mais j'avoue que j'ai peur d'être soulevée par d'autres que les membres de ma famille. Gov'nor, d'ailleurs, ne laisse pas les étrangers me soulever. Alors, j'ai bien tort de m'inquiéter. Lui-même me porte mieux que quiconque. Il place sa main gauche sous mon poitrail, entre mes deux pattes de devant, là où elles s'attachent au tronc. De sa main droite, il me soutient la partie antérieure des cuisses. Lorsqu'ontient un chat nerveux ou un chat qu'on ne connaît pas, il faut toujours soutenir la partie antérieure des cuisses. Ainsi, le chat ne se débat pas car c'est la façon la moins pénible pour lui d'être pris. J'ai entendu des gens dire à Gov'nor: « Je tiens toujours mes chats par la peau du cou. Les livres sur les chats disent de faire ainsi! » Je ne sais pas si c'est vrai, mais, quoi qu'il en soit, nous les chats, nous savons ce que nous préférons. Vous le savez aussi maintenant. Donc, si vous nous aimez, si vous voulez nous éviter de souffrir, prenez-nous toujours ainsi que je viens de vous le dire. Est-ce que cela vous plairait, à vous, d'être pris par la peau du cou ou par les checeux?

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