KARMA


6- LE DICTIONNAIRE DE RAMPA (La sagesse des Anciens)

Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris :  Éd. J'ai Lu, 1995, 251 p. {N° 3053}
Montréal :  Stanké, ©1979
Montréal: Éditions La Presse, 1972. [1979?]
©1965-> en anglais
- {Dictionnaire de Rampa, par RAMPA: (pages 105 à 107 )(Extraits 18)} KARMA:

    C'est une loi très ancienne qui régit la vie de beaucoup d'Orientaux. Elle est très salutaire, à condition de s'y conformer avec bon sens.

    Vous entrez dans une boutique et vous achetez des marchandises. Si vous avez de la chance, vous pouvez les avoir à crédit, mais vousles avez achetées, il faudra un jour que vous les payiez; vus ne les avez pas pour rien.

    Vous passez votre vie et, après cette vie, d'autres vies encore, à faire des choses que vous regrettez aux petites heures du matin, des choses dont vous avez honte quand vous êtes seul, des choses qui ont pu faire du mal à d'autres personnes. Dommage, car vous récolterez ce que vous avez semé.

    De même, on doit répandre ses bontés sur les autres: « Jette ton pain sur les flots et il te reviendra. » Il sera peut-être un peu imbibé, mais ce n'est pas la question. Si étant sur la Terre, vous êtes excessivement malheureux, ça veut dire que vous avez rendu des gens malheureux dans une autre vie et que vous êtes payé de retour. Quand vous en arrivez à votre dernière vie sur la Terre, vous passerez certainement des heures pénibles, car vous aurez à payer toutes vos dettes. Il en va de même lorsque vous changez de résidence et que vous vous précipitez chez le boucher, le boulanger et l'épicier pour leur payer ce que vous leur devez. Si vous êtes optimiste, vous pouvez toujours essayer de récupérer l'argent que l'on vous doit, mais ça, c'est une autre histoire. La loi de Karma, c'est : « Fais aux autres ce que tu voudrais qu'on te fit. »

    Je crois personnellement que le fait d'avoir adhéré de façon trop stricte à la loi de la réincarnation et à la loi de Karma peut avoir été à l'origine de la dégénérescence de l'Inde et de la Chine.

    Car, en Inde aussi bien qu'en Chine, les hommes s'asseyaient sous les arbres et disaient : « Après tout, j'ai encore beaucoup de vies devant moi, alors pourquoi m'inquiéter? » Cet état d'esprit les conduisait à la paresse et à l'indolence. Quant à la Chine, voici ce que j'y ai vu de mes yeux : un homme tombait à la rivière et se noyait; aucun des Chinois présents ne s'en préoccupait; je leur demandais, après, pourquoi ils n'avaient rien fait pour sauver l'homme en danger; ils répondaient que s'ils avaien sauvé cet homme de son Karma, ils auraient eu affaire à ce Karma aussi bien qu'au leur.

    Mieux vaux prendre, à mon avis, la bonne vieille voie bouddhiste, la voie moyenne en toutes choses et nous efforcer de n'être ni trop mauvais ni trop bon.

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