De retour dans la station d'observation


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
 

{L'Ermite, par Rampa: (pages 164 à 179)(Extraits)}[65] De retour dans la station d'observation.

    « La pièce où régnait une lumière tamisée et contenant toute une série d'écran animés sur ses murs exerçait sur moi une fascination sans borne.... Il y avait des hommes d'à peu près ma taille (c'est à cette taille que je me réfère lorsque j'emploie le terme « humains »). Ils étaient de toutes les couleurs: blancs, noirs, verts, rouges, et puis jaunes et bruns. Peut-être une centaines d'entre eux étaient assis dans d'étranges sièges épousant la forme de leur corps; ces sièges s'inclinaient et se balançaient suivant les mouvements de leurs occupants. Ceux-ci étaient assis en rang devant des instruments alignés contre le mur le plus éloigné. Les Neuf Sages siégeaient à une table spéciale, au centre de la pièce. ... Il y avait des tubes scintillants contenant une lumière d'un vert spectral, des tubes dans lesquels papillotait une clarté ambrée, des murs qui étaient véritablement des murs, mais qui irradiaient une lumière analogue à celle de l'extérieur.

    « Une section de mur pivota soudainement et dévoila une masse incroyable de fils et de tubes. Montant et descendant dans ces enchevêtrements, on pouvait voir des homoncules ayant environ quarante-cinq centimètres de haut, de petits hommes portant des ceintures pleines d'objets brillants qui étaient des outils d'une espèce ou d'une autre. Un géant entra, transportant une grande et lourde caisse. Il la retint en place quelques instants, tandis que les petits bonshommes s'ingéniaient à la fixer derrière le mur. ...

    « Tandis que je laissais erre mon regard, ce dernier se trouva soudainement figé: je voyais des Esprits, des Esprits ailés! Cela me fascina à un point tel que je fallis m'écraser contre l'écran dans ma hâte de mieux voir. Le spectacle représentait un jardin merveilleux où évoluaient des créatures ailées. Qu'il s'agît d'hommes ou de femmes, leur forme était indiscutablement humaine. Ces êtres volaient dans le ciel doré de leur jardin selon un parcours aérien fort complexe. La Voix interrompit  mes élucubrations: « Fascinant, n,est-ce pas? Il s'agit de .... ils peuvent tout simplement voler parce qu'ils se trouvent dans un monde où la force de gravité est extrêmement faible. Ils ne peuvent quitter leur planète parce qu'ils sont trop fragiles et, pourtant, ils possèdent une intelligence très vive et à nulle autre pareille. Mais jette donc un coup d'oeil à tes propres affaires sur les autres écrans. Bientôt, tu verras diverses choses se rapportant à l'histoire de ton propre monde. »

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