Fin de la visite de la ville


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 143 à 157)(Extraits)}[55] Fin de la visite de la ville.

    « Maintenant, nous désirons que tu regardes autour de toi afin de te familiariser avec le monde dans lequel tu te trouves présentement, de manière que tu puisses plus facilement croire tes sens lorsque nous entreprendrons des choses plus importantes. En effet, bientôt, nous t'enverrons dans le passé par l'intermédiaire des Documents Akashiques grâce auxquels tu pourras voir la naissance de ta propre planète, la Terre. »

    « ... Et tandis que je me balançais là, au-dessus de cette immensité, je découvris soudainement que j'étais en train de tomber. Je me voyais en train de passer devant différents niveaux de ces ponts qui reliaient les grandes tours entre elles; je me retrouvais en train de tomber vers ce qui me semblait être un parc très agréable surélevé sur une plate-forme , ou du moins ce qui me sembla en être une. Il y avait de l'herbe rouge, et, à ma grande surprise, d'un côté, je découvris de l'herbe verte. Dans l'herbe rouge, il y avait un lac dont l'eau était bleue, et dans l'herbe verte, un autre lac dont l'eau était de couleur héliotrope. Autour de ces deux plans d'eau se trouvaient réunis un assortiment de gens des plus variés. Déjà, je commençais à savoir distinguer quelque peu quels étaient les habitants de ce monde-ci et quels étaient les visiteurs d'autres planètes. Il y avait quelque chose de subtil dans le maintien et le comportement des natifs de cette planète. Ils semblaient appartenir à des espèces supérieures et paraissaient pleinement conscients de leur rang.

    « Près des lacs, on pouvait voir des créatures qui semblaient posséder une très grande virilité, tandis que d'autres étaient indiscutablement féminines. Un troisième groupe paraissait, de toute évidence, composé de créatures hermaphrodites. Je remarquai avec intérêt que tous les gens qui se trouvaient là étaient complètement nus à l'exception des femmes, qui portaient quelque chose dans leurs cheveux. Je parvenais mal à distinguer de quoi il s'agissait, mais cela ressemblait à quelque ornement métallique. Je m'éloignai de cet endroit par un effort de volonté, car certains des divertissements auxquels s'adonnaient ces personnes toutes nues ne me plaisaient guère, moi qui dès mon plus jeune âge avais été élevé dans une lamaserie, dans un milieu composé exclusivement d'hommes. Je ne comprenais que confusément la signification de certains des gestes auxquels les femmes se livraient.

    « Je parcourus à toute vitesse le reste de la ville et parvins à ses limites, là où les habitations se faisaient rares. Tous les champs et les plantations étaient cultivés de façon merveilleuse et je remarquai qu'une foule de grands domaines étaient réservés à la culture hydroponique.

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