Le voyage intersidéral et la desciption de Zhoro 2

03- L'HISTOIRE DE RAMPA

          Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
          Paris :  Éd. J'ai Lu,©1963, 1971,1980, 1981, 1984, 1986.
          Paris : Éditions A. Michel, 1972, ©1963.
          ©1960-> en anglais
 

- {L'HISTOIRE DE RAMPA: (pages 40 à 49)(Extraits)}[12] Le voyage intersidéral et la desciption de Zhoro 2.

    Le lien parfait, nous nous élevâmes d'un bond dans le ciel nocturne. Toujours curieux, je jetai un regard vers le bas. Au-dessous de nous flottaient nos Cordes d'Argent, ces cordes infinies qui relient pendant la vie le corps physique au corps astral. L'ascension continuait. La Terre s'amenuisait. Nous pouvions voir la couronne du soleil apparaître lentement à l'autre extrémité du globe, dans ce qui devait être le Monde Occidental, où nous avions tant voyagé astralement. Nous montions toujours, nous distinguions les contours des océans et des continents dans la partie éclairée de la planète. Vue de cette altitude, elle ressemblait à un croissant de lune, où l'Aurore Boréale, la Lumière du Nord, aurait étincellé au-dessus des pôles.

    Nous nous élevions toujours, de plus en plus vite, et dépassâmes la vitesse de la lumière, car nous étions des esprits désincarnés, qui montaient sans cesse, à une rapidité se rapprochant de celle de la pensée. En regardant devant moi, j'aperçus une planète énorme, rouge, menaçante. Nous descendîmes vers elle à une allure incalculable. Quoique je fusse rompu aux voyages astraux, je sentis la peur m'envahir. La forme astrale du Lama Mingyar Dondup se mit à rire, télépathiquement, et me dit:

    - Oh Lobsang! si nous devions heurter cette planète, ni eux ni nous n'aurions le moindre mal. Nous la traverserons de part en part; rien ne nous arrêterait.

    Nous nous retrouvâmes enfin flottant au-dessous d'un monde rouge et désolé; des roches rouges, du sable rouge dans une mer rouge, sans flux ni reflux. Au moment où nous nous rapprochions de la surface de ce monde, nous aperçûmes d'étranges créatures, semblables à d'énormes crabes, qui se déplçaient d'une allure léthargique, le long de la mer. Debout, sur ce rivage rocheux, nous regardâmes l'eau  morte et mortellement dangereuse, avec son écume rouge et nauséabonde. Tandis que nous la contemplions, la surface bourbeuse fut, à plusieurs reprises, agitée de frissons et une étrange créature en émergea, une créature de couleur rouge, elle aussi, lourdement cuirassée, avec des articulations extraordinaires. Elle poussait des grognements de lassitude et d'ennui, semblait-il, et une fois sur le sable, elle s'écroula le long de la mer sans marée. Au-dessus de nos têtes luisait un soleil rouge à la lumière morne, qui projetait des ombres couleur de sang, dures, effrayantes. Autour de nous, rien ne bougeait, rien ne donnait signe de vie, sauf les bizarres créatures à carapaces, étendues, à moitié mortes, sur le sol. Quoique j'eusse pris mon corps astral, j'éprouvai, en regardant autour de moi, un frisson d'appréhension. Une mer rouge sur laquelle flottait une écume rouge, des roches rouges, un sable rouge, des créatures à carapace rouge, et au-dessus de tout cela, un soleil rouge semblable aux braises mourantes d'un feu qui va bientôt s'éteindre à tout jamais.

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