Exécussions et torture de moines tibétains 2

03- L'HISTOIRE DE RAMPA

          Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
          Paris :  Éd. J'ai Lu,©1963, 1971,1980, 1981, 1984, 1986.
          Paris : Éditions A. Michel, 1972, ©1963.
          ©1960-> en anglais
 

- {L'HISTOIRE DE RAMPA: (pages 7 à 32)(Extraits)}[07] Exécussions et torture de moines tibétains 2.

    ... en jettant un regard autour de moi, je vis que le moine, mon ancien camarade, avait été attaché à la jeep par le bras et la jambe gauches. Son autre bras et son autre jambe étaient lié au camion. Un soldat chinois, souriant, monta dans la jeep et mit le moteur en marche. Lentement, aussi lentement que cela lui était possible, il enbraya et la voiture démarra. Le bras du moine se tendit, rigide comme une barre de fer ; il y eut un craquement et le membre fut complètement arraché de l'épaule. La jeep continua à avancer. L'os de la hanche craqua à son tour, et la jambe droite de l'homme fut arrachée du tronc. La jeep s'arrêta, le Gouverneur y monta ; puis elle s'éloigna, tirant le corps ensanglanté du moribond qui rebondissait sur la route pierreuse. Les soldats grimpèrent dans le gros camion qui démarra, traînant derrière lui une jambe et un bras sanglants.

    Comme je me détournais, boulversé jusqu'à l'écoeurement, j'entendis, derrière un des bâtiments, un cri de femme, suivi par un rire grossier. Puis un juron en chinois -- La femme avait dû mordre son agresseur - et enfin une plainte gargouillée au moment où celui-ci la poignardait.

    Lentement, je m'élevai dans les airs... Je regardais avec horreur les anciennes lamaseries, bombardées et désertes, ... Les morts sans sépulture gisaient en tas grotesques, conservés par le froid éternel.

    Sur les pentes rocailleuses, où les ermitages s'accrochaient amoureusement à flanc de montagne, je vis que tous avaient été pillés par les envahisseurs. Les ermites, emmurés pendant des années dans une ténébreuse solitude, étaient devenus aveugles dès que la lumière du soleil avait pénétré dans leurs cellules. Chacun d'eux, ou presque, était étendu mort devant sa demeure en ruine, à côté du cadavre de l'homme qui avait été, toute sa vie, son ami et serviteur.

    J'étais incapable d'en voir davantage. Un carnage ? L'assassinat sans raison valable des moines innocents et désarmés ? Je me détournai et priai ceux qui me guidaient de m'éloigner de ce charnier.

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