À l'hôpital - abandon ou poursuite de la mission?

03- L'HISTOIRE DE RAMPA

          Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
          Paris :  Éd. J'ai Lu,©1963, 1971,1980, 1981, 1984, 1986.
          Paris : Éditions A. Michel, 1972, ©1963.
          ©1960-> en anglais

- {L'HISTOIRE DE RAMPA: (pages 101 à 110)(Extraits)}[21] À l'hôpital - abandon ou poursuite de la mission?

    Des ambulanciers russes sortirent la civière, sans grandes précautions; ils la portèrent dans une salle d'opérations et firent rouler mon corps sur une table. Des infirmières coupèrent mes vêtements ensanglantés et les jetèrent dans une poubelle. Une équipe de radiologues prit des photos: je vis que j'avais 3 côtes cassées, dont l'une avait perforé mon poumon gauche. Mon bras gauche état fracturé en 2 endroits, ma jambe gauche était de nouveau brisée au genou et à la cheville. L'extrémité d'une baïonnette brisée avait pénétré dans mon épaule gauche, manquant de peu une artère vitale. Les chirurgiennes poussèrent de bruyants soupirs, ne sachant par où commencer. J'avais l'impression de flotter au-dessus de la table d'opération, et me demandais si ces femmes possédaient une habileté suffisante pour me remettre en état. Une légère traction s'exerça sur ma Corde d'Argent et je traversai le plafond, apercevant sur mon passage les malades dans leurs lits, à l'étage supérieur. Puis, je m'élevai toujours plus haut dans l'espace, parmi les étoiles infinies, au-delà de l'astral, traversant les plans éthériques les uns après les autres, jusqu'à ce que j'eusse atteint de nouveau le  « Pays de la Lumière Dorée ».

    Je sursautai, essayant de distinguer à travers la brume pourpre.

    - Il est revenu, dit une voix douce.

    La brume se dissipa, pour faire place à la merveilleuse Lumière. Mon Guide se tenait près de moi et me regardait. Sha-lu était étendu sur le lit, à mes côtés, et ronronnait paisiblement. Deux autres hauts personnages se trouvaient dans la pièce. Ils regardaient par la fenêtre, observant les gens qui flânaient, beaucoup plus bas.

    En entendant mon exclamation stupéfaite, ils se retournèrent et me sourirent.

    - Tu as été si malade, dit l'un, que nous avons craint que ton corps ne puisse en supporter davantage.

    L'autre, que je connaissais bien, malgré la très haute position qu'il avait occupée sur Terre, me prit les mains entre les siennes.

    - Tu as trop souffert, Lobsang. Le monde s'est montré trop cruel envers toi. Nous en avons discuté et pensons que tu désires peut-être abondonner la lutte. Si tu la continues, de nombreuses épreuves t'attendent encore. Tu peux quitter ton corps dès à présent et rester ici, pour l'éternité. Préfères-tu qu'il en soit ainsi?

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