Rencontre Astrale avec l'Entité Anglaise 1

03- L'HISTOIRE DE RAMPA

          Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Paris :  Éd. J'ai Lu,©1963, 1971,1980, 1981, 1984, 1986.
          Paris : Éditions A. Michel, 1972, ©1963.
          ©1960-> en anglais
 

- {L'HISTOIRE DE RAMPA: (pages 238 à 246)(Extraits)}[45] Rencontre Astrale avec l'Entité Anglaise 1.

    Le vieux Lama rit doucement et dit:

    - Il me paraît vraiment curieux que les gens habitant en dehors de nos frontières ne parviennent pas à comprendre les voyages astraux! Comme c'est étrange qu'ils y voient un phénomène d'imagination pure. Ne peut-on leur faire admettre que changer son corps pour un autre équivaut à échanger une automobile contre une autre? Il semble inconcevabla que des peuples arrivés à un tel degré de progrès technique soient si aveugles aux choses de l'esprit.

    Moi, qui avais quelques expériences de l'Ouest, je lui répondis:

    - À part une petite minorité, les Occidentaux ne sont pas doués pour les choses spirituelles. Tout ce qui les intéresse, c'est la guerre, la sexualité, le sadisme et le droit de s'immiscer dans les affaires des autres.

    - Il est temps de partir pour l'astral, lui dis-je.

    - Ce sera mon dernier voyage, répondit-il, je ne réintégrerai pas mon corps.

    Lentement, sans hâte aucune, nous entrâmes de nouveau dans l'état astral. Nous arrivâmes dans cette maison d'Angleterre. L'homme était étendu, endormi, se retournant parfois sur son lit, et son visage exprimait une amertume profonde. Sa forme astrale enveloppait son corps physique et n'en était pas encore séparée.

    - Venez-vous? demandai-je dans l'astral.

    - Venez-vous? répéta le Lama.

    Lentement, presque de mauvais gré, la forme astrale de l'homme, s'éleva au-dessus de son corps. S'éleva et flotta, à l'envers, la tête en bas, selon la règle. Le corps astral oscilla et s'agita. Le brusque rugissement d'un train filant dans le voisinage faillit le renvoyer dans son enveloppe matérielle. Puis, comme s'il avait pris une décision soudaine, il se retourna et se tint devant nous. Se frottant les yeux comme quelqu'un qui s'éveille, il nous regarda.

    - Ainsi vous voulez quitter votre corps? Lui dis-je.

    - Oui, je hais cette vie! s'exclama-t-il avec violence.
    Nous nous contemplions mutuellement. Il me semblait être un homme qui, en Angleterre, ne parviendrait pas à s'imposer, mais qui, au Tibet, aurait eu des chances de réussir.

    - Ainsi c'est vous qui désirez avoir mon corps? Eh bien, vous le regretterez. En Angleterre peu importe ce que vous savez, l'important c,est qui vous connaissez. Je ne peux pas trouver d'emploi, je ne peux même pas m'inscrire au chômage. Voyez si vous êtes capable de faire mieux.

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