Sortie Astrale + Traversée de murs {frémissement}



08 - La Robe de Sagesse

Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris : Éd. J'ai Lu, 1972, ©1971,1985, 1990, 248 P. {N° 1922}, ©1966*


{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (pages 105 à 110)(Extrait 05)} Sortie Astrale + Traversée de murs {frémissement}.

    - Lobsang, nous avons beaucoup entendu parler de toi, de tes pouvoirs, de tes possibilités et de ton avenir. En fait, c'est nous qui avons enquêté et étudié le Registre des Probabilités pour savoir ce qui pourrait t'arriver. Aujourd'hui, consens-tu à subir une épreuve afin que nous puissions déterminer l'étendue de tes pouvoirs? Nous aimerions t'emmener faire une promenade dans l'astral, et dans le monde au-delà de l'astyral. Nous voulons t'emmener comme un fantôme à travers notre Potala.

    - Lobsang, nous voulons que tu t'allonges par terre puisque tes jambes ne te permettent pas d'adopter la position rituelle. Couche-toi.

    Le vieux lama prit un coussin et le glissa sous ma tête, puis il me fit croiser les mains et les disposa sur mon abdomen, entre l'extrémité du sternum et l'ombilic. Cela fait, les lamas portèrent respectueusement le cristal au pied de la Statue Sacrée et s'installèrent de nouveau en rond autour de moi, ma tête occupant le centre précis de ce cercle. Un des lamas se releva et revint avec des bâtonnets d'encens et un petit brasero. ...

    Je sentis alors mes paupières s'alourdir, et une immense lassitude m'envahit. Les lamas ne me regardaient pas mais levaient la tête. Je me forçai à rouvrir les yeux; je vis leur menton, leurs narines mais ne pus distinguer leurs yeux tant leur tête était renversée en arrière. Je me demandai ce qu'ils pouvaient bien regarder ainsi.

    L'ensens se mit à grésiller. Soudains j'eus l'impression que le temple bougeait, que les murs ondulaient. J'avais entendu parler des tremblements de terre et je creus que notre Potala était secoué par un séisme. La panique me prit et je dus faire de grands efforts pour rester immobile, de crainte de faire honte à mon Guide si je me relevais pour sortir précipitamment du temple alors que les lamas ne bougeaient pas.

    Le balancement persista au point que j'en eus mal au cœur. Et puis il me sembla que j'étais soulevé de terre, je vis approcher les poutres du plafond et je levai une main pour me protéger. À ma profonde surprise, ma main traversa la poutre sans même déranger la poussière qui la recouvrait.

    Encore terrifié par ce mystère, je retombai rapidement et atterris aux pieds de la Statue Sacrée. Je tendis vraiment une main, sachant que mes jambes ne me soutiendraient pas mais, encore une fois, ma main traversa complètement la Statue, et mes jambes étaient fortes et fermes, je n'éprouvais nulle douleur, aucun inconfort. Je me retournai. Le groupe de lamas n'avait pas bougé. Si! L'un d'eux avait quitté sa place. Il se tenait debout à côté de moi et une de ses mains me prenait le coude. Il me parut lumineux, plus grand que tout à l'heure et, levant les yeux vers la Statue Sacrée je vis aussi qu'elle semblait avoir grandi. La peur me crispa l'estomac mais le lama me rassura en souriant.

    - Ne crains rien, Lobsang, tu ne dois pas avoir peur. Viens avec moi.

    Il me guida, une main tenant mon bras. Nous contournâmes le cercle des lamas. Je me retournai vers le centre du cercle mais il n'y avait rien; mon corps n'était plus là. Je me tâtai avec précaution, mes mombres me parurent solides, bien charnels. Furtivement, je touchai le lama qui m'accompagnait et sa chair était aussi réelle que la mienne. Il surprit mon geste et se mit à rire.

    - Lobsang! Lobsang! Tu es maintenant sur un autre niveau avec ton corps. Seuls, ceux qui possèdent une grande habileté, une habileté innée, peuvent faire cela. Mais viens donc... Viens!

    Nous nous dirigeâmes vers un des côtés du temple. Le mur approchait. Je m'arrachai à l'étreinte du lama et voulus me détourner, en m'exclamant:

    Non! Nous allons nous faire du mal si nous continuons. Ce mur est épais, et dur!

    Le lama me saisit de nouveau le bras:

    - Viens, te dis-je! Quand tu auras un peu plus d'expérience, tu verras comme tout cela est simple.

    Il passa derrière moi, appliqua ses deux mains sur mes omoplates et me poussa. Le mur se dressait devant moi, une muraille grise aux pierres énormes. Il me poussa encore un peu et alors j'éprouvai la sensation la plus extraordinaire de ma vie : je pénétrai sans effort dans l'épaisseur du mur ! Il me sembla que tout mon corps était chatouillé par des millions, des milliards de petites bulles qui rebondissaient et s'écrasaient contre moi sans me gêner, sans ralentir ma progression mais provoquant une espèce de picotement plaisant. J'avançais sans la moindre difficulté, mais j'avais l'impression de marcher dans une tempête de sable ou de poussière qui cependant ne m'aveuglait pas; je tendis les mains pour essayer d'attraper ce sable ou cette poussière mais les grains infimes traversèrent mes paumes, ou le contraire, je ne sais. Derrière moi, le lama rit tout bas, en me poussant plus fort, et j'émergeai soudain de l'autre côté du mur, dans le corridor. Un vieillard surgit soudain, portant deux lampes à beurre et un objet quelconque sous le bras. Je voulus l'éviter mais il était trop tard. Aussitôt je m'excusai de l'avoir bousculé; cependant le vieillard passa son chemin... Il avait traversé mon corps sans s'en apercevoir ! Ou peut-être était-ce moi qui l'avais traveré - mais ni lui ni moi n'eûmes conscience de ce contact.

    Guidé par le lama, je longeai des corridors, visitai avec lui des entrepôts et descendis à la cuisine.

    Le vieux moine-cuisinier était là, assis sur un grand sac de cuir. Il se grattait et se curait les dents avec un brin de paille en grommelant :

    - Aïe! Il doit être temps de préparer le repas, je suppose. Quelle vie ! De la tsampa, encore de la tsampa, toujours de la tsampa, et tant de ventres à nourrir!

    Nous repartîmes. Mes jambes m'obéissaient, je ne les sentais plus et, à vrai dire je ne pensais plus à mes blessures car je ne souffrais pas. Nous prenions soin de ne jamais troubler l'intimité des autres, nous ne pénétrâmes dans aucune cellule, aucun dortoir. Nous descendîmes ainsi jusqu'aux caves, jusqu'aux celliers et là nous vîmes mon vieil ami, Honorable Minou, couché de tout son long et profondément endormi. Il devait rêver car ses pattes et ses moustaches frémissaient et ses oreilles étaient couchées. Nous approchâmes sans bruit, pensions-nous, mais soudain le chat se réveilla en sursaut, fit le gros dos, le poil hérissé, en crachant sa colère. Cela ne dura qu'un instant. Son regard changea tandis qu'ils regardait dans l'astral - comme peuvent le faire tous les chats - et il se mit à ronronner en me reconnaissant. Je voulus le caresser mais naturellement ma main le traversa. Ce fut pour moi une bien remarquable sensation car j'avais souvent caressé Honorable Minou et jamais encore ma main ne l'avait pénétré. Il parut aussi amusé que j'étais dérouté et me donna un coup de tête affectueux, qui me traversa de part en part et ce fut à son tour d'être surpris. Et puis il parut hausser les épaules, se recoucha en rond et se rendormit.

    Pendant longtemps, nous errâmes dans la lamaserie, traversant les épaisses murailles de pierres, les planchers, les plafonds, jusqu'à ce que le lama me dise :

    - Descendons, maintenant, car nous sommes allés assez loin pour une première fois.

    Il me prit le bras et nous plongeâmes à travers le sol, émergeant sous un plafond, et ainsi descendîmes de  plusieurs étages pour arriver enfin dans le couloir où se trouvait le temple. Une fois encore nous approchâmes du mur mais je n'hésitai plus. J'avançai hardiment, traversai la muraille et retrouvai les myriades de bules et leur agréable picotement.

    Les lamas étaient toujours assis en rond et celui qui m'avait guidé dans notre promenade me dit d'aller m'allonger de nouveau, à la même place. Je lui obéis, et au même instant je sombrai dans un profond sommeil.

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[Dans les descriptions de rampa qui précèdent en vert et que je reproduit ci-après, nous avons là une preuve de la réalité d'un monde invisible {ou un état} que l'on peut visiter en sortant de son corps tout en ressentant certains effets. Ces effets sont reproductibles pour et chez tous ceux qui font une expérience de sortie consciente de son corps physique, ou, tout au moins, qui deviennent conscients en dehors de leur corps physique et qui font cette expérience de traverser un objet quelconque... Les sensations sont très caractérisées et chacun peu les vérifier par lui-même et ainsi savoir que tout cela est bel et bien une réalité tangible. Je vous en donnerai une autre description faite aussi par Rampa plus tard.]

{La Robe de Sagesse, par RAMPA:  (pages 105 à 110)} Sortie Astrale + Traversée de murs {frémissement}. «  Il me poussa encore un peu et alors j'éprouvai la sensation la plus extraordinaire de ma vie : je pénétrai sans effort dans l'épaisseur du mur ! Il me sembla que tout mon corps était chatouillé par des millions, des milliards de petites bulles qui rebondissaient et s'écrasaient contre moi sans me gêner, sans ralentir ma progression mais provoquant une espèce de picotement plaisant. J'avançais sans la moindre difficulté, mais j'avais l'impression de marcher dans une tempête de sable ou de poussière qui cependant ne m'aveuglait pas; je tendis les mains pour essayer d'attraper ce sable ou cette poussière mais les grains infimes traversèrent mes paumes, ou le contraire, je ne sais. »

«J'avançai hardiment, traversai la muraille et retrouvai les myriades de bules et leur agréable picotement. »

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