Le 12e Sauveur et dernier de notre cycle.

12 - Les univers secrets

Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris :  Éd. J'ai Lu, 1991, 312 P.
Montréal : Éditions La Presse [c1972] {1er trimestre}, 222 pages, tirage de 1979.
Montréal : Éditions Stanké, [c1979] ,  [1989?]

12- Les univers secrets / traduit de l'anglais par Henriette Nizan, sous la direction de Jean-Louis Morgan.  -- Montréal : Editions La Presse [c1972] tirage de 1979, 318 p. ; 17 cm. -- Paris : Éditions J'ai lu, 1991, c1972.*  -- [Montréal] : Stanké, [c1979] , 222 p. ; 21 cm.,  [1989?]

{Les Univers Secrets, par Rampa: (pages  22 à 26 )(Extrait)}[07] Le 12e Sauveur et dernier de notre cycle.

    Pendant quelque 2000 ans, le monde progressera en suivant les préceptes de l'Église qui sera fondée par le nouveau Guide, mais, à la fin de ces 2000 ans, un autre Guide surviendra, le 12e du cycle, accomplissant ainsi le destin du passage zodiacal. Les conditions de vie s'amélioreront et, peu à peu, les êtres humains parviendront sans heurt à une ère nouvelle où leurs possibilités seront différentes de celles qui existent actuellement. Ils connaîtront alors les dons de seconde vue et de télépathie qu'ils avaient possédés avant ce qu'on nomme, à tort, la Tour de Babel. À cette époque, en effet, parce qu'elle avait abusé de certains pouvoirs particuliers, l'humanité a perdu provisoirement ces dons. La Bible nous apprend tout cela, mais sous une forme légendaire. Or, il est exact que l'homme a pu, en un temps, communiquer télépathiquement avec son semblable et avec les animaux, mais qu'ayant trahi le monde animal, l'espèce humaine a été privée de son pouvoir de communication télépathique. Un profond désordre en est résulté et les hommes, qui s'étaient jusque-là compris, ont tenté de s'exprimer en toute sortes de dialectes locaux qui, finalement, sont devenus les langues humaines.

    Ce monde, on peut le comparer à un train qui a traversé différents paysages. D'abord rempli de voyageurs aimables, il parcourt des pays ensoleillés. Et c'est la première étape. Puis une deuxième étape commence. La foule de voyageurs change. Ils ne sont plus aussi charmants et le voyage est le moins agréable. Il y a des cahots. Les pays traversés sont tristes, l'air est pollué par des fumées d'usines et les voyageurs commencent à se disputer. Au cours de la troisième étape, le train a accueilli une nouvelle multitude de passagers et des bandits y sont montés. Ils pillent. Ils assassinent. Le convoi passe maintenant dans des gorges sinistres et frôle des ravins escarpés et dangereux. Les malheureux passagers se défendent comme ils peuvent.

    Le train s'arrête une quatrième fois. D'autres voyageurs y montent. Les conditions du voyage sont encore plus mauvaises. Les nouveaux venus mettent les wagons en pièces, ils se livrent mutuellement à la torture. Ils se comportent comme d'abominables criminels. Et, pendant ce temps, le pays traversé se sème d'embûches. Les rails sont descellés. La ligne est obstruée. Elle entre enfin dans un tunnel interminable. Il n'y a plus aucune lumière dans les wagons. Le train est plongé dans une obscurité totale dont on ne voit pas la fin. L'atmosphère devient irrespirable. Tout est si affreux que ce ne saurait être pire et, comme ce ne saurait être pire, il faut bien que les choses s'améliorent. Et c'est en effet ce qui se produit. Peu à peu la lumière revient. La nouvelle étape approche. Le train va sortir de son tunnel. Les voyageurs vont apercevoir, au loin, un paysage charmant où coulent des sources claires, où des troupeaux paissent en toute sécurité. Le soleil va briller et, au fur et à mesure que le train avancera, les voyageurs, perpétuellement renouvelés, se montreront plus doux. Ils respecteront mutuellement leurs droits. Plus de terrorisme, de sadisme ni de cruauté...

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