20- LE TESTAMENT DE RAMPA
L'HOMME
La condition humaine
    Nature de l'homme
(©1984. Stanké-Arnaud Immelé => pages 63 à 66 Extrait 10)

    Avant de chercher à comprendre la nature du « sur-moi » ou d'aborder les questions occultes, nous devons avant tout être certains de bien comprendre la nature de l'Homme. Dans ce cours, nous emploierons le mot « homme » pour désigner aussi bien l'homme que la femme. Qu'il nous soit permis de faire observer ici, dès le début, que la femme est au moins l'égale de l'homme pour toutes choses concernant l'occultisme et les perceptions extra-sensorielles. La femme, en fait, possède souvent une aura plus brillante et sait mieux apprécier les diverses facettes de la métaphysique.

    À dire vrai, tout ce qui existe est « la vie ». Même une créature considérée comme morte est « en vie ». La forme normale de la vie peut avoir disparu, dans ce que nous appelons la mort, mais avec la cessation de « la

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vie » une nouvelle forme de vie apparaît. Le processus de décomposition crée une forme de vie!

    Tout ce qui existe vibre. Tout ce qui est, est formé de molécules constamment en mouvement. Nous préférons le terme « molécules » à ceux d'atomes, de neutrons, de protons,  etc.,  parce que ceci  est  un  cours  de métaphysique, et non de chimie ou de physique. Nous cherchons à présenter une vue d'ensemble plutôt que de nous pencher sur des détails microscopiques qui ne servent pas notre propos.

    L'homme est une masse de molécules gravitant   à   grande   vitesse.   L'homme   paraît solide; il est impossible d'enfoncer le doigt entre la chair et l'os. Cependant, cette solidité est une illusion.  Prenez une  créature infiniment petite qui se placerait à quelque distance d'un corps humain pour l'observer. Elle verrait des soleils tourbillonnants, des nébuleuses en spirale, des traînées brillantes semblables à la Voie Lactée. Dans les parties molles du corps, la chair, les molécules apparaîtraient dispersées alors que dans les substances dures, les os, elles seraient denses, donnant   l'impression   d'un   amas   compact d'étoiles.

    Imaginez que vous montiez au sommet d'une montagne, par une nuit claire. Vous êtes seul, loin des lumières de la ville qui, se reflétant dans le ciel nocturne, provoquent une réfraction de l'humidité en suspension et obscurcissent la vision. Au-dessus de vous, les étoiles scintillent. Des galaxies s'étendent sous vos yeux. Des constellations vous éblouissent. La Voie Lactée traverse le ciel comme

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d'autres créatures, d'autres mondes, d'autres molécules indispensables à sa vie.

    Il ne faut pas oublier que les groupes moléculaires sont de densités diverses; ce sont, en fait, des groupes d'étoiles dans le ciel. Dans certaines  parties   de  l'univers   cosmique   il existe en quelque sorte des déserts où les planètes, ou les mondes, sont rares, alors qu'ailleurs la densité est énorme, comme dans la Voie Lactée. De même, le roc peut représenter une constellation ou galaxie fort dense. L'air est beaucoup moins peuplé de molécules. L'air nous imprègne, peut passer par les vaisseaux capillaires de nos poumons et de là dans le sang. Au-delà de l'air, de l'atmosphère, il y a le cosmos, l'espace où les groupes de molécules d'hydrogène sont dispersés. L'espace n'est pas un vide, comme on le pensait jadis, mais un amas de molécules d'hydrogène qui forment les étoiles et les planètes. Il est évident que chez un être dont la densité moléculaire est très forte, une autre créature a bien du mal à s'insinuer entre ces groupes, mais un « fantôme » dont les molécules sont extrêmement espacées peut facilement traverser un mur de brique.  Car ce mur n'est pas autre chose qu'une collection de molécules, analogue à un nuage de poussières en suspension dans l'atmosphère. Tout une traînée lumineuse. Étoiles, mondes, planètes! Des molécules. Ainsi vous verrait la créature microscopique.

    Chaque homme est un univers où les planètes, les molécules, gravitent autour d'un soleil central. Le moindre caillou, la moindre brindille, la goutte d'eau sont composés de molécules constamment en mouvement.

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    Ce mouvement engendre une forme d'électricité qui, s'unissant avec l'« électricité » produite par le sur-moi, suscite la Vie. Autour des pôles de la terre des orages magnétiques éclatent, provoquant des aurores boréales aux merveilleuses couleurs. Autour de toutes les planètes, de toutes les molécules, des radiations magnétiques s'entrecroisent avec celles qui émanent des autres mondes ou molécules. Ainsi, l'homme est un univers, mais il n'est pas un univers en soi. Aucun monde ne peut exister sans d'autres mondes. Chaque créature, chaque univers, chaque molécule dépend {d'autres ensembles} aussi improbable que cela paraisse, il y a de la place entre chaque molécule, comme entre chaque étoile, et si une créature est suffisamment petite ou si ses molécules sont espacées, alors elle peut passer entre celles d'un mur de brique, par exemple, sans en toucher aucune.  Cela nous permet de  comprendre comment un « fantôme » peut soudain apparaître dans une chambre close, et comment il peut traverser un mur apparemment massif et solide. Tout est relatif, et le mur épais ne l'est sans doute pas pour un fantôme ou une créature astrale.

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