4. Des astronomes ont trouvé un système de planètes géantes.
http://www.finart.be/UfocomHq/nasa_exoplanetes.htm

Des astronomes ont trouvé une famille de planètes  géantes.

     Le premier système de planètes multiples trouvé autour d'une étoile semblable au Soleil.

  D'APRES UN COMMUNIQUE DE PRESSE DE L' "AMERICAN ASTRONOMICAL SOCIETY" ET DE L'UNIVERSITE D'ETAT DE SAN  FRANCISCO.

15 Avril 1999 : les astronomes de quatre établissement de recherche ont découvert une preuve de l'existence d'un trio de
planètes extrasolaires du type de Jupiter autour de l'étoile Upsilon Andromedae. Dans un article présenté à l'Astrophysical
Journal, les scientifiques ont annoncé l'existence du premier système à plusieures planètes gravitant autour d'une étoile normale,
autres que les neuf planètes de notre système solaire. La plus proche des planètes d'Upsilon Andromedae a été détectée en
1996 par les astronomes Geoffrey Marcy et R. Paul Butler de l'Université d'état de San Francisco. Enfin, après 11 ans
d'observations au téléscope du Lick Observatory près de San Jose (Californie), les données accumulées ont révélé les signaux
de deux nouvelles planètes.

Les astronomes du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics (CfA) de Cambridge (MA), et de l'Observatoire de Haute
Altitude (HAO) à Boulder (CO) ont, indépendamment, trouvé les deux planètes extérieures. Cettes équipe a étudié l'étoile
pendant plus de quatre ans au Smithsonian's Whipple Observatory près de Tucson (AZ).

Ce premier système planétaire, trouvé parmi les 107 étoiles étudiées, offre un premier indice sur l'abondance des systèmes
planétaires comme le notre dans la Voie Lactée, qui contient environ 200 milliards d'étoiles. Debra Fischer, chercheur à la
SFSU, dit : "Cela implique que les planètes peuvent se former plus facilement que nous l'imaginions, et que notre galaxie
fourmille de systèmes planétaires."

Données sur Upsilon Andromedae
RA: 1 h 36 m 47.8 sec
DEC: +41 deg 24 min 20 sec
Spectral Type: F8V
Mag(V): 4.09

Upsilon Andromedae est une étoile brillante qui est visible à l'oeil nu dans l'hémisphère nord. Elle est située à environ 44
années-lumièrede la Terre, a 3 milliard d'années soit deux tiers de l'âge du Soleil.

La planète intérieure (la première découverte des trois) fait au moins trois quarts de la masse de Jupiter et orbite à 0,06 u.a.
(unités astronomiques, soit 8,9 millions de km) de l'étoile. (L'unité astronomique est la distance entre la Terre et le Soleil;
environ 150 millions de km.) Elle parcourt son orbite circulaire en 4,6 jours. La planète du milieu pèse au moins deux fois plus
que Jupiter et met 242 jours pour compléter une révolution.

Elle demeure à approximativement 0,83 u.a. de l'étoile, similaire à la distance de Vénus. La planète extérieure a quatre fois la
masse de Jupiter, met 3,5 à 4 ans pour faire un tour à 2,5 u.a.de l'étoile.Les deux planètes extérieures ont été nouvellement
découverte et ont une orbite elliptique, une caractéristique des neufs autres planètes extrasolaires qui ont une orbite éloignée de
leur étoiles.

Aucune théorie actuelle ne prédit la formation de planètes aussi massives."Je suis déroutée par la façon dont ces systèmes de
planètes semblables à Jupiter ont pu se créer," ajoute Marcy.

"Ca va bouleverser la théorie de la formation des planètes," précise Robert Noyes, professeur d'astronomie au
Harvard-Smithsonian CfA et membre de l'équipe du CfA-HAO. "La question tourmantante, de savoir si ces objet massifs
orbitants autour d'étoiles sont des planètes, ne se pose plus maintenant qu'on en a trouvé trois en même temps."

Les scientifiques ont suspecté l'étrangeté d'Upsilon Andromedae. Les variations de vitesse qui ont révélé l'existence de la plus
proche planète en 1996 avaient une dispersion inhabituelle. Ce n'est qu'au début de l'année que les observations en nombre
suffisant ont permis de confirmer la présence d'une planète supplémentaire expliquant une partie des irrégularités des données.
Mais un autre objet semblait encore attirer l'étoile. Les deux équipes d'astronomes essaye de déterminer les effets
astrophysiques qui pourraient imiter les la signature de ces planètes, mais aucuns de ces effets n'est visible. Une simulation
informatique de Greg Laughlin de l'Université de Berkeley suggère que ces trois planètes géantes pourraient coexister sur des
orbites stables.

Une des grandes questions sans réponse est comment un tel système solaire a pu se créer. " Le modèle habituel dit que les
planètes géantes ne peuvent se former qu'à plus de 4 u.a. d'une étoile, où la température est suffisamment basse pour que la
glace se condense et que commence le processus d'accrétion," affirmait Timothy Brown de l'équipe de l'Observatoire de Haute
Altitude. "Mais les trois planètes géantes se situe aujourd'hui à l'intérieur de la limite théorique des glaces." Les planètes ont pu
se créer près de l'étoile, ou bien, comme des billes sur un billard, elles ont pu se disperser, se plaçant sur une orbite plus
proche.

La découverte de ce système planétaire multiple suggère un nouveau modèle de formation des planètes dans lequel de
nombreuses petites planètes se seraient développées dans le disque de matière autour de l'étoile. Ces planètes, ayant grandi
plus vite, auraient engagé une lutte acharnée qui auraient jeté quelques unes des plus petites planètes hors de leur orbite et
auraient déterminé les planètes restant en orbite. "Le système Upsilon Andromedae suggère que les interactions
gravitationnelles entre des planètes du type jovien peuvent joué un role important dans la sculpture des systèmes solaires,"
ajoutait Butler.

Si ces planètes joviennes sont comme notre propre Jupiter, on s'attend à cequ'elles n'aient pas de surface solide (comme la
Terre). Toutefois ces observations ne peuvent pas détecter les planètes de la taille de la Terre, qui nécessiteraient une
instrumentation plus performante que l'actuelle.

Traduction : Christophe (SCI/Trad.)

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Français:-> http://www.finart.be/UfocomHq/bermetlife.htm

Le bombardement des météorites sur la lune
 s’est intensifié au cours des deniers 500 millions
  d’années et a coïncidé avec l’explosion de la vie sur terre

                         (Press Release Science Mar 2000)

Le journal de réputation internationale " Science " a publié récemment une étude qui suggère que,
chronologiquement, la fréquences des impacts des météorites sur la lune coïncideraient avec l’explosion de la
vie sur Terre.

" En datant de tout petits fragments de verre provenant des impacts qui se sont produits au cours des
millénaires " dit Robert Sanders, du Département des Relations Publiques de l’Université de Californie à
Berkeley, " les scientifiques de l’Université de Californie, et ceux du Centre de Géochronologie ont confirmé
l’activité intense du bombardement de météorites sur la Lune, qui se serait produit entre 4 et 3,5 milliards
d’années plus tôt, au moment de la formation des mers lunaires. Ils ont aussi découvert un second pic d’activité
qui a commencé voila 500 millions d’années et qui se poursuit de nos jours.

La décroissance de l’activité du premier pic qui a probablement impliqué plusieurs comètes et astéroïdes,
coïncide avec les premières traces avérées de vie sur Terre. Le second pic, qui se poursuit, implique d’après
les résultats obtenus des débris [interplanétaires] plus fins, et aurait commencé au moment de l’explosion de la
vie au Cambrien.

" Les premières traces de vie sur Terre sont apparues après le crescendo, quelques 3,5 milliards d’années
plus tôt ", dit Paul Renne, professeur de géologie et géophysique adjoint à l’Université de Berkeley, et directeur
du Centre de Géochronologie. " Il est possible que la vie sur Terre soit apparue à plusieurs occasions, et que
le bombardement de météorites ait seulement cessé de la faire disparaître voila 3 milliards d’années. "

D’un autre coté, Richard A. Muller, professeur de physique a l’Université de Berkeley, et chercheur en physique
au Lawrence Berkeley National Laboratory, précise " Il n’est pas surprenant que les impacts aient diminué voila
3 milliards d’années. Le système solaire devenait alors plus propre, sous l’effet combiné du Soleil et de
Jupiter. Ce qui est surprenant est la réversion d’un système solaire apaisé vers un système agité voilà 500
millions d’années. Ce travail ouvre un champ d’étude qui nous dit que quelque chose dans l’histoire du système
solaire n’a pas été compris. Jusqu’à présent, nous ne réalisions pas combien les derniers 500 millions
d’années avaient été particuliers ".

Bien que tous les chercheurs de Berkeley s’accordent sur la nouvelle chronologie des impacts de météorites
sur la Lune, tous ont leurs idées précises sur la signification de cette découverte. Renne, par exemple, penche
plutôt vers une théorie qui dirait que la poussière interstellaire aurait " ensemencée " la Terre avec des
molécules organiques, de l’eau, des acides aminés, et que ces molécules auraient ensuite été incorporées
dans les cycles de la vie sur Terre.

Culler, l’étudiant de 3 eme cycle, qui a travaillé a l’origine sur ce projet avec Muller et Renne, voit dans l’intense
activité de bombardement la preuve que des impacts de très grosses météorites ont dû jouer un rôle
fondamental dans l’évolution et l’extinction des organismes vivants.

Muller, lui aussi, fait ressortir le rôle que les impacts ont pu jouer dans l’histoire de la vie sur Terre. " Il n’est pas
surprenant que les périodes de bombardement intense coïncide avec des phase de disparition de formes de
vie sur terre ", dit il.

Enfin, d’après Muller, la possibilité que le Soleil possède un compagnon stellaire encore inconnu existe. Ce
compagnon, qu’il appelle Nemesis, aurait une orbite de 26 millions d’années autour du soleil, et serait capable
" d’arracher " les comètes à leur orbite, puis de les renvoyer vers le centre du système solaire. Muller suggère
que les changements climatiques périodiques qui ont affecté la Terre auraient pu résulter du glissement
périodique de la terre du plan orbital, et de sa rencontre avec des nuages de poussières, débris et autres
météorites.

Bien que la méthode de datation ne soit pas assez sensible pour mettre en évidence un cycle de 26 millions
d’années, Muller affirme que " les résultats obtenus sont assez cohérents avec la théorie de l’existence de
Némessis. " " Je pense que la plupart des débris du système solaire proviennent d’événements perturbateurs
survenus à l’extérieur de ce système solaire, autour de Nemessis " conclut-il.
 

Tiré pour l’ essentiel de:
http://www.urel.berkeley.edu/urel_1/CampusNews/PressReleases/releases/03-09-2000a.html

Yves, Cons. Gen.

Mai 2000