Corps étrangers ou implants ?
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_articles/Implants/implants.htm

    Que penser de cette affaire d'implants?, par Simone Brunie, coordinatrice d'UFOCOM
    Introduction: enlèvements et implants, par Gildas Bourdais
    Le point sur les implants du Dr Leir, par Gildas Bourdais
    Précisions médicales concernant les implants du Dr Leir, par Jacques Costagliola

    Février 2002

Que penser de cette affaire d'implants ?
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_articles/Implants/implants_SB.htm

                               par Simone Brunie, coordinatrice d'UFOCOM
 
 

Le Docteur Jacques Costagliola, d'une part  et Gildas Bourdais, d'autre part, nous proposent chacun  un article que nous publions, bien que la relation entre "implants" et ovnis n'ait pas encore été établie jusqu'ici. Dans les deux cas, il s'agit d'une note de lecture du livre du Dr Leir: "The Aliens and the Scalpel", publié par le "NIDS" (National Institute for Discovery Science). Alors que J. Costagliola rapporte les résultats d'un point de vue médical, G. Bourdais, avec son talent reconnu d'écrivain ufologue, fait le point sur la question des implants.

NIDS rappelle toutefois que ce n'est pas parce qu'il publie un tel livre qu'il assume la responsabilité du contenu, qui reste à la charge de son auteur.  UFOCOM s'associe à cette mise en garde. Cependant, l'ensemble des faits relatés par le Dr Leir sont hautement intrigants et c'est à chacun de se forger sa propre opinion en fonction de ses propres convictions.

 

Afin que la publication des diagrammes de rayons-X soit plus claire que celle présentée dans le livre, nous avons demandé au Dr Leir de nous fournir une copie grandeur nature des diagrammes. Le Dr Leir a répondu rapidement à notre demande, ce qui plaide en sa faveur. Vous pouvez ainsi prendre connaissance du rapport du laboratoire "New Mexico Tech" qui a effectué des analyses d'échantillons d'implants.  Les techniques rapportées sont celles habituellement utilisées dans de tels laboratoires, que l'on peut difficilement soupçonner de tricherie. Les diagrammes justifiant les conditions expérimentales et les résultats sont reproduits.

Voici la traduction en français du sommaire du rapport.
 
Résumé du rapport, publié par le NIDS, des analyses métallurgiques des échantillons

 L’échantillon T1,2 a une forme d’aiguille, avec un un cœur de fer prédominant, enrobé d’une couche non conductrice,
gris-noir foncé. Cette couche superficielle est composée de Fe, Ca, P, Cl et très probablement d’éléments plus légers
comme du carbone ou de l’oxygène. L’analyse de phases par diffraction des rayons-X n’a pas été absolument concluante du fait de la très petite taille de l’échantillon. Cependant le diagramme obtenu suggère la présence probable de quatre phases : apatite (phosphate de calcium Ca2Fe(PO4)2H2O), gœthite (hydroxyde de fer FeO(OH)), phosphure de fer FeP4 et oxyde phosphorique P2O5. La structure microscopique du cœur, observé au microscope optique après décapage et polissage, semble être un alliage riche en fer avec d’importantes quantités de carbone, probablement sous forme de carbure de fer. Le fer est probablement sous la forme alpha avec un empilement cubique faces centrées, puisque les échantillons sont magnétiques. La dureté de ce cœur est très élevée, au voisinage de celle d’aciers à haute teneur en carbone.

L’échantillon T3-A est un mélange très complexe de matériaux. Alors que le cœur interne est supposé semblable à celui de T1,2, la partie externe est constituée d’une combinaison de nombreux éléments et phases différents, selon l’emplacement, dans l’échantillon, du prélèvement. En majorité, le revêtement est le même que celui de T1,2. Cependant, on observe parfois une substance qui a l’apparence d’écailles et qui est composée de Fe, Cu, Ni, Al, & Sn. L’alliage constituant le revêtement pourrait donc avoir été oxydé du fait de l’absence de peinture protectrice. L’échantillon T3-B était apparemment une sorte de tronçon du matériau constituant le revêtement amorphe/minéral avec un cœur non métallique, comme en témoigne sa très faible densité et l’absence de magnétisme.

Rappelons les symboles chimiques:

Al= aluminium, Ca=calcium, Cl= chlore, Cu= cuivre, Fe= Fer, O=oxygène, P= phosphore, Sn= étain

 

Lorsque vous aurez pris connaissance des articles de J. Costagliola et G. Bourdais, n'hésitez pas à nous faire part de votre opinion. A condition qu'elle soit écrite dans un français correct, et avec votre autorisation, nous publierons votre réponse (en conservant votre anonymat si vous le souhaitez). Nous envisageons d'ouvrir une rubrique "Débats" pour  permettre de conserver une trace des discussions constructives. C'est grâce à cette diversité d'opinions que nous progresserons dans nos recherches.

Cependant, avant de formuler des critiques, je ne peux que vous encourager à lire le livre "The Aliens and the Scalpel", afin de vous forger par vous-mêmes une opinion objective. Le livre peut être commandé à l’adresse:
http://www.alienscalpel.com.

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Enlèvements et implants
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_articles/Implants/Introduction.htm

                                         par Gildas Bourdais
 

Un phénomène qui a pris de l’ampleur dans les années 80 est celui des récits de supposés enlèvements à bord d’ovnis.
Jusqu’à la fin des années 70, il n’y avait encore que quelques cas connus d’enlèvements (connus mais sans preuve
décisive de leur réalité), et l’on ne pensait pas qu’il puisse y en avoir beaucoup d’autres. L’un des touts premiers cas, celui d’Antonio Villas Boas, avait eu lieu au Brésil en 1957, les autres apparaissant surtout aux Etats-Unis. Rappelons les principaux : Betty et Barney Hill en 1961, divulgué seulement en 1966, le policier Schirmer en 1967, Hickson et Parker en 1973, Carl Higdon en 1974, le jeune bûcheron Travis Walton en 1975, et enfin la remarquable histoire de Betty Andreasson, s’étalant sur de nombreuses années, avec premier livre en 1979. Mais voilà que les choses changent au tournant des années 80. Un premier livre de Budd Hopkins, Missing Time ("le temps manquant") paraît en 1981, sur des cas d’enlèvements supposés, révélés en grande partie sous hypnose, alors que le témoin se rappelait seulement d’un trou inexpliqué dans son emploi du temps. Hopkins est un artiste New Yorkais d’excellent niveau (et non pas un artiste
" commercial " comme l’a raconté Jacques Vallée !) qui s’est intéressé aux ovnis après en avoir observé un lui-même. Ce premier livre était suivi d’un autre en 1987, Intruders, encore plus impressionnant, qui paraissait presque en même temps que le premier livre de l’écrivain à succès Whitley Strieber sur le même sujet, Communion, un best seller immédiat avec plus d’un million d’exemplaires vendus. Sa couverture popularisait la figure de l’extraterrestre à grands yeux noirs, à la peau grise et au menton pointu, qui est devenu célèbre sous l’appellation de " Gris " ou " Petit Gris ". Les Français ne se sont pas rendus compte tout de suite de ce choc culturel américain car, sur la version française du livre, publiée à la sauvette comme roman de gare, cette tête inquiétante, ressemblant à un diable, avait été remplacée par un dessin insignifiant. Le livre de Strieber est passé tout à fait inaperçu dans notre pays, de même que le premier livre de Budd Hopkins, traduit quatorze ans après l’édition originale, sous le titre ronflant Enlèvements extraterrestres. Les témoins parlent (Editions du Rocher, 1995), qui fut passé quasiment sous silence dans les médias.

Le deuxième livre de Hopkins, Intruders, non traduit en français, est très important car il osait parler pour la première fois de manipulations génétiques et de " fabrication " d’enfants hybrides. Un thème inquiétant au possible qui n’a pas manqué de susciter une violente et durable controverse aux Etats-Unis. De nombreux autres cas ont fait surface depuis, au point que le phénomène a commencé à ressembler à une épidémie au cours des années 90. Ces récits, souvent révélés sous hypnose, ont suscité des critiques de toutes sortes, certains accusant notamment les hypnothérapeutes d’influencer malhonnêtement  les témoins, et même ces derniers d’être des déséquilibrés avides de publicité.

Pourtant, un examen objectif du dossier, tel que l’ont fait des chercheurs compétents, nous oblige à prendre très au sérieux cet aspect inquiétant du " phénomène ovni ". Inquiétant, certes, mais aussi fascinant car il a ouvert ces dernières années des perspectives qui rapprochent singulièrement ces récits des expériences de " sortie du corps " et " proches de la mort ", les fameuses " NDE " ( Near Death Experiences) dont on parle de plus en plus aujourd’hui. Le Figaro Magazine du 15 avril 2000 leur consacrait un dossier intitulé " l’explosion du paranormal ", qui posait la question "  Et si c’était vrai ? ". Peut-être les journalistes français vont-ils commencer à se poser la même question au sujet des ovnis et de ce phénomène des enlèvements ?

Il faut bien reconnaître que les preuves concrètes et irréfutables du phénomène des enlèvements n'ont pas encore pu être
réunies. Cependant, il y a de nombreux indice de cette réalité, tels que des traces au sol, des marques sur le corps, et
surtout, à présent des implants qui ont été extraits du corps des enlevés. C'est le Dr Roger Leir, qui est devenu depuis 1995 le spécialiste de ce type d'opérations aux Etats-Unis.

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Le point sur les implants du Dr Leir
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_articles/Implants/implants_GB.htm

                                         par Gildas Bourdais

 

L’un des domaines d’étude les plus controversés, mais important dans l’ufologie actuelle, est l’extraction chirurgicale, suivie d’analyse en laboratoire, d’implants supposés d’origine non-humaine (ou " alien " en empruntant le mot anglais), trouvés dans le corps de personnes ayant eu une expérience ovni de quelque sorte, peut-être un enlèvement à bord d’un ovni.

Jusqu’en 1995, peu de tentatives avaient été faites, et aucun résultat décisif n’avait été obtenu pour " prouver "  l’origine alien d’un implant extrait.. Le cas le plus connu est l’histoire bizarre du supposé  implant de Richard Price, étudié pendant près de cinq ans par le physicien réputé David Pritchard, professeur au MIT (Massachussets Institute of Technology). Après avoir mentionné, au début, sa nature métallique, il avait finalement diagnostiqué…une fibre de coton (voir Alien Discussions. Proceedings of the Alien Study Conference, au MIT en 1992, pp. 279 à 295).

La question des implants rebondit en 1995 quand un podologue californien (un chirurgien des pieds aux Etats-Unis), le Dr Roger K. Leir, accepta d’extraire un implant repéré par radiographie dans le pied d’un enlevé supposé (on dit aussi
" abducté ", de l’anglais abductee), un cas qui lui fut présenté par l’enquêteur texan Derrel Sims. De 1995 à 2001, dix
opérations furent réalisées, soit par le Dr Leir lui-même, soit par d’autres chirurgiens lorsque l’implant se trouvait dans
d’autres endroits du corps. Plusieurs analyses de laboratoire ont été accomplies, dont les résultats ont été rendus publics en partie. Certaines opérations et analyses d’implants ont été patronnées et subventionnées par le National Institute for Discovery Science (NIDS), un groupe de recherche privé créé par Robert Bigelow à Las Vegas, doté d’un groupe de conseillers scientifiques réputés. Aucun résultat décisif n’a été encore publié, mais les données rassemblées par le Dr Leir et ses partenaires dans cette recherche sont déjà assez impressionnantes pour mériter l’attention de tous les chercheurs sur les ovnis..
 

                                           Le Dr Roger Leir

Le Dr Roger Leir a été assailli de critiques dures et répétées dès qu’il a commencé à parler publiquement de ses opérations d’implants (voir la note ci-dessous sur cet aspect de l’histoire). J’ai eu la chance de rencontrer le Dr Leir en septembre 1999, à la conférence internationale de Leeds (Grande-Bretagne) à laquelle j’avais été invité comme conférencier. J’étais justement en train de lire son livre, et nous avons dîné ensemble. Je peux témoigner que j’ai rencontré un homme sympathique et crédible, bien différent de certaines critiques ad hominem faites contre lui.

Une critique sérieuse, cependant, est que lui et ses collègues n’ont pas encore écrit d’article scientifique, accepté dans une revue reconnue. Il est vrai que c’est une sérieuse lacune, mais il apparaît aussi qu’un volume significatif d’informations crédibles est disponible sur ces opérations, sur les objets extraits, sur les supposés abductés et leur histoire personnelle. Essayons de résumer brièvement quelques informations de bases sur tous ces points. Dans une note jointe, le Dr Jacques Costagliola fait une évaluation plus technique et détaillée de ces données.

Les opérations

Voici la liste des opérations d’extraction d’implants supposés, réalisées soit par le Dr Leir (pour les implants situés dans le pied) ou par d’autres chirurgiens avec son assistance. Cette liste provient du livre du Dr Leir The Aliens and the Scalpel, publié en 1998, et de plusieurs articles pour les opérations postérieures au livre (voir liste des articles ci-dessous). Pour toute personne intéressée, la première chose à faire est de lire son livre. Il peut être commandé sur son site web dont l’adresse est : http://www.alienscalpel.com
 

                                  Opération d’implant (Dr Leir à gauche)

 
Selon le tableau 1 du livre (p. 164), huit opérations ont eu lieu de 1995 à 1998. (la liste résumé qui suit indique la date, le prénom de l’opéré(e), l’emplacement et la forme de l’implant). La plupart des noms sont des pseudonymes donnés par le Dr Leir dans son livre.

Première série de trois opérations, avant l’entrée en scène de NIDS

  1.19-8-95, Patricia. Deux implants dans l’orteil gauche, tous deux métalliques, l’un en forme de "pépin de cantaloup",
    l’autre en forme de " T ". (Le cantaloup est un melon à côtes rugueuses).
  2.19-8-95, Paul. Main gauche, métallique, "pépin de cantaloup"
  3.2-1-96, Babs. Epaule gauche, petite boule "élémentaire, solide

Deuxième série, patronnée et payée par NIDS

  4. 18-5-96, Annie, jambe gauche, petite boule " élémentaire, solide "
  5.18-5-96, Doris. Jambe gauche, petite boule " élémentaire, solide "
  6.18-5-96, Don. Mâchoire gauche, triangle métallique
  7.12-1-97, Lyla. Talon gauche, fragment de verre (origine terrestre, écarté)
  8.17-8-98, Pablo. Main gauche, métallique, de nouveau en forme de " pépin de cantaloup ", comme d’autres
    précédemment (filmée par NBC et diffusée en février 1999)

Autres opérations, après la publication du livre
 

                                   Opération de Tim Cullen, en février 2000

  9.5-2-2000, Tim Cullen (vrai nom). Poignet gauche, métallique, "pépin de melon" (cas présenté au Congrès OVNI de
    Laughlin en mars 2000 avec la présence de Tim Cullen. Présenté dans le Mufon UFO Journal de mai 2000, et au
    symposium du Mufon de juillet 2000, à Irvine en Californie (voir les actes du symposium, disponibles au Mufon). Etant  invité comme conférencier à cette conférence, j’ai pu rencontrer Tim, et il m’a semblé être une personne crédible. C’est  un homme robuste, en bonne santé et de bon caractère, patron d’une petite entreprise de bâtiment, et il n’a certainement pas besoin de ce genre de publicité pour son métier.

 10.29-10-2001, hôtesse dans un importante compagnie aérienne. Petit fragment dans le bras droit, de la taille d’un pois. Cas présenté au congrès OVNI de Laughlin, en mars 2002. Rapporté dans le UFO Magazine britannique de mai 2002  et dans le Mufon UFO Journal de novembre 2002. Présenté également à la conférence internationale de Leeds, 20-22   septembre 2002. Selon le Dr Leir, cet objet est un cas à part, " totalement biologique ".

Les implants

Deux séries de tests ont été réalisées en 1998 sous la direction de NIDS, plus précisément du colonel John Alexander qui était un membre important de son équipe de conseillers scientifiques (le colonel Alexander a fait une longue carrière dans des domaines de recherches secrètes, notamment au Laboratoire National de Los Alamos). Les tests ont été exécutés d’abord au Laboratoire National de Los Alamos et ensuite au New Mexico Tech.

Dans son livre, dans ses articles et conférences, le Dr Leir mentionne d’autres études de laboratoires, mais pour lesquelsaucun résultat précis n’a encore été publié.

Nous avons d’abord les résultats des analyses faites à New Mexico Tech en 1996, payées pas NIDS, publiées sur son site web, à : http://www.nidsci.org/articles/metal/metal.html et reproduites ici, grâce à la contribution du Dr Leir.

Ces analyses montrent une composition métallique remarquable et inusitée des fragments étudiés.

En plus de ce document, nous avons la " lettre d’opinion " de l’ingénieur métallurgiste qui fit les tests, M Paul A. Fuierer. Elle n’est pas sur le site de NIDS, mais elle fait partie du rapport envoyé par le Dr Leir. Elle est également reproduite dans le livre du Dr Leir, avec ses commentaires ainsi que sur son propre site web, à : http://alienscalpel.com/NMTech-opinion.htm.

Il paraît important de signaler ici que le métallurgiste a donné en fait deux opinions successives. Quand il a donné la
première, il n’avait pas été informé de l’origine des fragments. Il exprima l’opinion que leurs composants métalliques étaient analogues à ceux que l’on trouve dans les météorites. Lorsqu’il reçut cette première lettre d’opinion, le Dr Leir fut si surpris qu’il appela le métallurgiste et lui révéla que les échantillons avaient été extraits de corps humains. M Fuierer, qui n’a pas caché son scepticisme sur les ovnis, donna alors une opinion complémentaire. Il dit qu’un mélange de fer et d’argent enfoui dans le corps pouvait provoquer une réaction de calcification, d’où il résulterait un matériau comparable aux céramiques utilisées en médecine et en dentisterie. Mais le Dr Leir note dans son livre que de tels matériaux ne sont plus utilisés car ils produisent une " énorme réaction d’inflammation ". Cependant, aucun implant n’avait produit une telle réaction. Le métallurgiste ne savait pas cela et il ne savait pas non plus que, comme dit le Dr Leir : " une membrane biologique étrange, d’aspect grisâtre et dense, recouvrait les spécimens. De plus, il n’y avait pas de trace d’une porte d’entrée " (p. 170 de son livre).

Cette lettre d’opinion est aussi sur le site web du Centre d’information sur les enlèvements (Abduction Information Centre, AIC) dirigé par John Velez, sur lequel on trouve des critiques de l’analyse de New Mexico Tech, à :
http://www.virtuallystrange.net/aic/pa2.htm

En ce qui concerne les analyses faites à Los Alamos, il semble qu’elles soient présentées seulement, et très brièvement,
dans le livre du Dr Leir, qu’il a d’ailleurs publié à sa seule initiative. Il est important de souligner ici que, dans l’accord initial entre NIDS et l’équipe Leir-Sims, il était entendu que NIDS publierait un article scientifique (selon Leir dans son livre). Mais au lieu de cela, en 1966, ils poussèrent Leir à publier rapidement un article dans le Mufon UFO Journal (p. 175 de son livre). Souhaitons que cet objectif soit atteint dans un avenir pas trop éloigné. Quoi qu’il en soit, le Dr Leir m’a dit combien il était reconnaissant pour l’aide apportée par Robert Bigelow et NIDS.

 

Articles

Voici les principaux articles qu’on peut trouver facilement dans la littérature sur les ovnis.

Dans le Mufon UFO Journal : http://www.mufon.com)

    Avril 1996 (No 336) " In search of hard evidence " par le Dr Roger Leir
    Juin 1998 (No 362) : " Alien implants. A 1998 update " par le Dr Leir
    Novembre 1998 (No 367) : " The effects of " implant " removal discussed by five individuals ", par Eve Frances Lorgen
    Décembre 1998 (No368) : " NBC films " implant " removal ", par le Dr Leir
    Novembre 2002 (No 415) : " Implant anomalies continue ", par le Dr Leir

Actes du symposium du Mufon de juillet 2001 : " Alien abduction – Alien implants. Why ? " par le Dr Leir

Dans UFO magazine (EU), janvier 1999 : " NBC Special to air surgical removal of purported implant ", par Jack Carlson

Dans UFO Magazine (GB), mai 2002 : " dans le compte-rendu du congrès international de Laughlin, par Graham Birdsall.

Quelques cassettes vidéo sont également disponibles, sur les opérations et les conférences du Dr Leir.

 

Résumé des données scientifiques

Comme indiqué dans la liste ci-dessus, deux sortes principales d’implants ont été trouvées, métalliques (de diverses
formes), et non-métalliques (petites boules). Dans son livre, le Dr Roger Leir fait un résumé des données biologiques et métallurgiques (pp 162 à 171). Voici une brève description de ces données. Dans l'article joint à celui-ci, le Dr Jacques Costagliola en donne une description et une évaluation détaillées.

1) Données biologiques

Sur les objets métalliques

" Quatre objets métalliques produits étaient recouverts par une membrane d’aspect gris sombre et brillant, qui ne pouvaient être ouvertes avec une lame chirurgicale. Cette membrane s’est avérée être composée d’un coagulat protéinique, d’hémosidérine et de kératine. Ces trois substances existent naturellement dans le corps, mais notre investigation n’a permis de trouver aucune combinaison de cette sorte dans la littérature médicale".

" Les tissus mous adjacents aux objets métalliques ont été aussi analysés, et il a été trouvé qu’ils comportaient des
conglomérats de cellules nerveuses, et qu’il y avait aucune réaction d’inflammation ".

Dans un nouvel article, publié dans le Mufon UFO Journal de novembre 2002, Leir met à part ce dernier implant, opéré en octobre 2001. C’est, selon lui, un objet " totalement biologique, bilobé, de couleur jaunâtre, ayant la faculté de se déplacer sous la peau ". Il a constaté cette étrange faculté dès le premier examen médical : " l’objet pouvait se déplacer n’importe où à l’intérieur d’un cercle d’environ deux pouces et demi ". Malheureusement, cet implant n’a pas encore fait l’objet d’une étude approfondie, par manque d’argent. Seul un examen visuel au microscope a été effectué au laboratoire Digital Instruments de Santa Barbara en Californie.

Photographies en gros plant de deux implants, après extraction, avec leur membrane biologique :
 


Implant en forme de "pépin de
cantaloup" (Tim Cullen)


Implant en forme de " T " (Patricia)
 

Sur les objets non-métalliques

"Trois opérations ont consisté à enlever une lésion cutanée avec la présence d’une petite boule ronde, d’aspect gris blanc, dans le tissu mou sous-jacent. Nous avons trouvé une élastose solaire (voir l’article du Dr Costagliola), des amas de cellules nerveuses, et peu ou pas du tout d’inflammation ".

Les lésions cutanées avaient l’aspect de cuvette ronde (" scoop mark ", selon l’expression consacrée : cet aspect est assez classique dans le dossier des enlèvements).

Le Dr Leir indique ensuite une série de constatations de nature biologique, parmi lesquelles :

    Presque tous les objets ont été trouvés dans le côté gauche du corps ;
    Presque tous les spécimens sont devenus fluorescents sous lumière noire ultraviolette ;
    Tous les sujets ont eu des réactions anormales aux anesthésiques locaux à la procaïne (pas de réaction, ou réaction
    allergique) ;
    Tous ont eu une propension à absorber beaucoup de sel.

En plus de cela, il est à noter que tous les sujets ont paru " normaux " aux yeux d’un docteur en psychologie.

Le lien avec les ovnis

Eve Frances Lorgen (ufologue américaine connue, spécialiste des enlèvements) a interviewé cinq des personnes ayant subi une opération, et elle a trouvé que " toutes les personnes, un homme et quatre femmes, avaient un point en commun des rencontres avec des ovnis et des contacts avec des êtres non-humains " ( Mufon UFO Journal, nov. 1998).

Les deux cas les plus récents entrent eux aussi dans cette catégorie. Tim Cullen a eu une rencontre rapprochée en 1978,
alors qu’il voyageait en voiture avec sa femme. Il n’en a parlé que vingt ans plus tard quand il a jugé que ses enfants étaient assez âgés pour connaître cette histoire.

L’hôtesse de l’air, opérée en octobre 2001, a le souvenir d’une observation nocturne d’ovni il y a une vingtaine d’années. Elle fut réveillée dans sa chambre par une vive lumière, et vit au dehors un ovni en vol stationnaire. Le lendemain matin, elle découvrit une protubérance sous-cutanée : c’était l’implant qui a été extrait en 2001.

2) Données métallurgiques

Les découvertes principales étant sur internet (voir ci-dessus), je vais juste citer le livre du Dr Leir, sur une intéressante
description de l’objet en forme de " T " (dans le pied de Patricia : voir photo ci-contre).

Radio de l’implant en T
 

L’objet en forme "de T" est composé de petites tiges métalliques. La portion horizontale contient un cœur métallique en fer magnétique qui est plus dur que le meilleur acier au carbure. Une couche complexe d’éléments recouvre le cœur, formant un revêtement. Une partie de ce revêtement comporte une bande cristalline qui entoure la tige. Lorsqu’on observe la tige sur une photographie au microscope électronique, on voit qu’elle est structurée. Une extrémité est en forme de pointe (" barb ") alors que l’autre extrémité est plate. Au centre, apparaît une petite dépression. La forme de cette dépression correspond exactement à celle d’une extrémité de la tige verticale. La tige verticale comporte un revêtement similaire, mais le cœur est composé de carbone au lieu de fer. Il a une propriété de conducteur magnétique, mais il n’est pas magnétique ".

Il y a d’autres données intéressantes, qu’il serait trop long de lister dans ce petit résumé. Cependant, il faut au moins
mentionner des propriétés électromagnétiques, trouvées notamment pour l’implant de Tim Cullen, quand l’objet était encore en place dans le corps. Le Dr Leir était assisté dans ce domaine par l’ingénieur électronicien Bob Beckwith, et par Greg Avery, responsable du Mufon pour la Louisiane. Tout d’abord, ils trouvèrent un champ de 3 à 6 milligauss à l’aide d’un simple magnétomètre. Puis, malgré quelques difficultés, ils parvinrent à détecter un " signal pulsé " qui " montra que l’objet avait une capacité d’émetteur et de récepteur d’un signal ".

Leir a présenté ce cas dans plusieurs conférences, notamment à Laughlin en mars 2000, et au symposium du Mufon de
juillet 2001. J’ai le texte publié dans les actes de ce symposium. Leir y signale que de nouveaux tests sont en cours avec d’excellents équipements à Digital Instruments Inc. à Santa Barbara, en Californie. Il mentionne des équipement
exceptionnels appelés "microscope de force atomique" et "microscope de champ atomique".

Selon le Dr Leir, des études supplémentaires ont été menées dans un " laboratoire de classe internationale au Texas ", qui ont révélé que le principal composant élémentaire était le fer, et ils ont été stupéfaits de constater que, bien qu’il soit à l’état amorphe, il était hautement magnétique. Ils ont expliqué à Leir que " nous ne connaissons aucun procédé permettant d’atteindre ce résultat ".

Pour conclure ce court résumé, je suggère aux personnes intéressées par la question des ovnis de ne pas écarter cette
histoire, déjà longue, des implants du Dr Leir.
 
 

Deux notes complémentaires

1- Attaques contre le Dr Leir

Le Dr Roger Leir a subi des attaques personnelles très dures, notamment sur internet, depuis qu’il a commencé ses
opérations, en 1995. Sa compétence médicale a été mise en doute, ainsi que son honnêteté. Pourtant, sa formation
médicale est incontestable. Après avoir obtenu une licence de science (B.S.) à l’Université de Californie du Sud en 1961, il a reçu en 1964 un diplôme de docteur en médecine " podiatrique " (spécialité américaine) au collège de médecine " podiatrique " de Californie. Quant à son honnêteté, il suffit de signaler que plusieurs opérations ont été effectuées gratuitement, et qu’il n’a pas fait fortune, comme on va le voir tout de suite.

Le Dr Leir s’est trouvé en grande difficulté en 1999. Je rappelle simplement le scénario :

    Publication de son livre en 1998.   Une opération filmée par la chaîne NBC en août 1998, et diffusée publiquement en février 1999 (émission spéciale de  la NBC " Confirmation ").

C’est alors que le ciel lui est tombé sur la tête. Dans la deuxième édition de son livre, en édition de poche parue en 2000 (voir son site web), Leir a raconté la suite de l’histoire :

    Le 23 avril 1999, Leir reçoit un avis de l’Ordre des médecins de Californie (Medical Board) qui ressort une plainte
    contre lui, ancienne et enterrée, faite dix ans auparavant, et qui le suspend de pratique médicale pour trois ans. Il
    apparaît que le patient était décédé depuis cinq ans, que l’hôpital où avait eu lieu l’opération avait fermé ses portes
    depuis sept ans, et que ses archives étaient indisponibles ! Peu après, son partenaire, Derrel Sims, qui le critiquait de
    plus en plus, met fin à leur accord de collaboration (le 26 avril).  En mai 1999, Leir a une crise cardiaque, pour cause de stress selon les médecins. Il se trouve en grand danger, ne pouvant être opéré car il avait déjà subi plusieurs pontages cardiaques. En juin, Derrel Sims fait un appel public urgent sur internet pour l’aider, notamment financièrement, car Roger Leir est en grande difficulté, devant payer de lourdes factures médicales alors qu’il n’a plus de revenus.

Au cours des mois suivants, Leir s’est rétabli. Il a pu venir à la conférence de Leeds en septembre 1999 , où je l’ai rencontré. Il m’a confirmé qu’il s’était bien rétabli et que sa suspension avait été annulée.

Cette attaque n’a pas été la seule contre le Dr Leir. Il a dû faire face à des attaques mordantes et répétées de la part d’un
certain nombre de personnes, dont certaines étaient sans doute mal informées sur lui et sa recherche. Voir par exemple, sur les archives de la liste (forum) de discussion internet " UFO Updates ", un débat qui a eu lieu pendant l’été 2002, sous le titre " On the Surgical Removal Of Alleged Alien Implants ", à : http://www.virtuallystrange.net/ufo/updates

L’ayant rencontré et ayant eu un bon échange avec lui, j’ai pris sa défense sur cette liste, d’autant que Leir refuse de
répondre à toutes ces critiques. En fait, ce résumé est inspiré de mes messages sur cette liste. John Velez, membre de la
liste qui l’avait critiqué, m’a finalement remercié pour ces informations, qu’il a trouvées impressionnantes (" compelling "), et les a mises avec mon accord sur son site web (voir son message du 10 septembre 2002). En septembre, le physicien et ufologue Stanton Friedman, qui revenait de la conférence internationale de Leeds, a fait l’éloge de la conférence de Leir, qu’il a trouvée exceptionnelle (" outstanding ").

  2.Note sur les relations entre le Dr Leir, Derrel Sims et NIDS.

Dans le cas des études de laboratoire faites par le canal de NIDS, il semble que le droit de publication soir détenu par NIDS. Citons ce qu’en dit Roger Leir dans son livre The Aliens and the Scalpel, publié en 1998. Il y détaille les conditions posées au départ par Robert Bigelow à Leir et Sims, pour passer un accord (pp. 141 et 142) :

" L’une des demandes les plus importantes était de ne pas divulguer qui travaillerait sur ces spécimens d’implants. Au
début, il souligna que même NIDS ne devait pas être mentionné. En plus, il demanda que restent confidentiels les noms
des laboratoires qui seraient appelés à faire les tests.

" Cette demande s’avéra être l’une des conditions les plus faciles de l’accord à respecter car ils ne nous dirent pas à qui
ils envoyaient les échantillons. La troisième partie de notre arrangement était que nous ne devrions publier aucun résultat d’analyse tant que nous n’aurions pas le feu vert de NIDS. A ce moment, ils nous diraient aussi où ils pensaient que nous devrions les publier.

" Il nous était difficile de donner notre accord sur ces points, mais Derrel et moi avions mis en balance soigneusement ces contraintes vis à vis des bénéfices offerts par Bigelow :

    la mise à disposition de fonds illimités pour mener à bien le projet ;
    le recours aux meilleurs laboratoires ;
    une qualité de tests qui ne pourrait être surpassée ;
    une revue critique par le Conseil scientifique de NIDS, qui comprenait quelques-uns des meilleurs esprits
    scientifiques des Etats-Unis ;
    la possibilité d’avoir un article publié dans un journal scientifique. "

Un autre aspect intéressant de l’histoire, telle qu’elle est racontée par Leir, est que Robert Bigelow et le colonel Alexander étaient très désireux d’obtenir un accord. Lorsque Leir prit un premier contact avec le colonel Alexander, sur le conseil de son cousin Kenneth Ring qui le connaissait comme chercheur scientifique – c’était selon ses propres mots " un scientifique brillant avec qui il avait travaillé sur la question des NDE " (p 78), celui-ci réagit promptement. Alexander et Bigelow appelèrent Leir à sept heures du matin pour lui demander de venir avec Sims à Las Vegas !

Trois opérations avaient déjà été effectuées, avant l’accord avec NIDS, en 1995 et 1996. NIDS finança les opérations
suivantes, et les tests de laboratoires pour plusieurs implants. Après la réalisation des premiers tests, Bigelow demanda à Leir son accord pour une publication rapide dans le Mufon UFO Journal, mais Leir pensait qu’il fallait attendre d’avoir des résultats plus complets. Il visait la publication dans une revue scientifique (voir p. 87 de son live). Cependant, un premier article, signé par Leir, parut effectivement dans le Mufon UFO Journal d’avril 1996. Un deuxième article, plus détaillé, fut publié dans le numéro de juin 1998. La même année, Leir publia son livre, présentant huit opérations réalisées de 1995 à 1998. Il semble que NIDS n’ait pas été pleinement d’accord avec cette publication car le livre parut avec un autocollant en  page de titre, disant :

" Le contenu, les points de vue et opinions de ce livre sont ceux de l’auteur et non ceux de la Fondation Bigelow ou de
NIDS ".

Ainsi, NIDS n’a pas encore respecté le dernier terme de l’accord initial, une publication dans une revue scientifique à comité de lecture. Espérons que cet objectif puisse être atteint prochainement.

Pour finir, en ce qui concerne le désaccord qui est apparu progressivement entre Roger Leir et Derrel Sims, j’en ai discuté avec chacun d’eux. J’ai rencontré Derrel Sims plusieurs fois, et il m’a exposé ses griefs en détail. A mon avis il s’agit surtout d’une affaire privée entre eux. Je respecte les deux hommes et je n’ai pas à les départager. Cette question n’a pas à être prise en compte dans le débat sur les implants du Dr Leir. C’est aussi l’opinion d’autres personnes qui les connaissent bien et avec qui j’en ai discuté.

Novembre 2002
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Précisions médicales concernant les implants du Dr Leir
http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_articles/Implants/implants_JC.htm
 
 

par le Dr Jacques Costagliola

 

Historique

 

Depuis 1995, dix extractions chirurgicales d’implants présumés d’origine aliène, - en rapport avec des prétendus antécédents d’abduction patents ou possibles, parfois retrouvés ou complétés sous   régression hypnotique, - ont été réalisées par le Dr Roger K. Leir, ou sous sa direction à Camarillo, Californie. Roger Leir est docteur en podiatrie médicale, spécialité étatsunienne hybride du chirurgien et du podologue qui n’autorise que les soins et les interventions chirurgicales sur les pieds. Membre local et national du MUFON, il a été conduit à s’intéresser au phénomène des implants et a élaboré un protocole chirurgical scientifique d’extraction et d’étude de ces objets. Si une hypnose est nécessaire, elle n’a lieu qu’après l’intervention. Il a réuni une équipe de bénévoles comprenant un chirurgien général, un hypno anesthésiste ( Derell Sims), un avocat, une infirmière, un cinéaste, un coordinateur et un écrivain rapporteur. L’opérateur est le Dr Leir lorsque l’implant est situé en dessous de la cheville. Au-dessus de celle-ci, l’opérateur est un chirurgien général assisté de Leir. Leir a obtenu l’aide financière et technique de l’Institut National de la Découverte scientifique (NIDS) et de la Fondation Bigelow.

Auparavant les affaires de ce type s’étaient toujours soldées par un échec cuisant. Soit le fragment disparaissait, était pulvérisé, sublimé ou se révélait être un banal échantillon terrestre. Leir a eu l’idée pour préserver l’objet après extraction de le conserver dans le sérum de l’hôte recueilli par ponction sanguine avant l’intervention. 

Les objets seront désignés par les trois premières lettres du nom, prénom ou pseudonyme du porteur suivis de M (métallique), S (solide), s (en forme de pépin de cantaloup*), T (en forme de tau), ? (en forme de triangle), b (banal, terrestre).

Ainsi, les patients étant nommés : Patricia, Paul, Babs, Annie, Doris, Don, Lylia, Pablo, les objets sont désignés par :  Pat/Mp, Pat/MT, Pau/Mp, Bab/s, Ann/S, Dor/S, Don/M?, Lyl/b, Cul/Mp.

 
Morphologie et propriétés physiques des objets

 

I. 19 août 1995, ablation de 3 corps étrangers métalliques

1. Cas de Patricia, ?, 52 ans. En 1969, alors que Patricia fait du camping avec son mari et ses enfants, des lumières et des bruits suspects autour de la tente les ont fait fuir en voiture suivis de près par un grand disque. Soudain, la voiture s’est retrouvée dans l'autre sens de la marche et à un autre endroit sur la route, cette mésaventure correspondant à un  " temps-manquant ". Puis, en 1970, dans leur chambre pendant la nuit, Patricia et son mari ont connu un épisode de terreur avec sidération* des mouvements volontaires et observation d’une lumière verte baladeuse. Les implants sont supposés avoir été posés au cours de l’un de ces deux épisodes, ou même au cours des deux.

= Premier implant, Pat/mT, en forme de T, sur la face externe du gros orteil gauche. Malgré l’anesthésie, lorsque le scalpel touche l’objet (taille 0,5 x 0,25 cm), Patricia ressent une douleur aiguë qui provoque un mouvement brutal de sa jambe. La radio montre le petit T à l’extrémité distale de la 1ère phalange du gros orteil sous l’épiphyse. Le T apparaît fin et net ce qui démontre qu’il n’est pas enrobé de fibrose calcifiante. Après extériorisation il apparaît engainé dans une membrane sombre, grise et brillante, résistante au scalpel, physiquement attachée au métal, ce qui n’était pas visible à la radio.

= Deuxième implant, Pat/mp, en forme de pépin de cantaloup, sur la face latérale interne du 2e orteil gauche. Un champ magnétique émis par l’objet in situ est détecté. Sur la radio, l’implant apparaît au contact de la première phalange du 2e orteil, au tiers médian, minuscule, 5 fois plus petit que l’implant en T, et en regard de celui-ci. La membrane gainante est la même que l’implant en T. Après extraction, avec sa membrane et des restes de parties molles, il est encore deux fois plus petit que l’objet T. Aucune porte d’entrée n’est visible pour les deux implants

2. Cas Paul, ?, 47 ans. Une nuit de 1954, alors qu’il avait 6 ans, Paul semble avoir été attiré hors de chez lui. Il a alors vu des lumières brillantes, un quasi atterrissage d’ovni et au moment où il s’enfuyait, il a ressenti une douleur dans la main gauche. À 17 ans puis à 23 ans, avec sa fiancée et un ami, il a eu deux autres rencontres rapprochées avec un disque situé en lévitation au-dessus d’eux. Le corps étranger a été découvert par hasard en 1971 au cours d’une radio pour traumatisme. Pas de porte d’entrée visible.

L’implant Pau/mp en forme de pépin de cantaloup, situé sur la face dorsale de la main gauche, identique à l’objet Pat/mp, apparaît à la radio près des têtes des 1er et 2e métacarpiens.

II. Extraction du 1er février 1996, cas Babs, ?, 33 ans. Le corps étranger (Bab/s) est un petit sphéroïde blanc solide, à la jonction du cou et de l’épaule gauche, de 2 x 9 mm. On observe une marque violacée en surface. Diagnostic du dermatologue : épithélioma calcifiant. Douleur exquise au contact. La marque cutanée est enlevée en bloc avec le corps étranger et son environnement tissulaire immédiat. Membrane grisâtre reliant la déformation cutanée à l’objet, pas de réaction inflammatoire, présence de neurones aberrants.

III. Extractions du 18 mai 1996, deux billes solides et un triangle métallique.

1. Cas Annie, ?, 61 ans. Annie présente des souvenirs typiques d’abduction avec observation d’un ovni circulaire au-dessus de sa maison. Le lendemain, elle remarque une rougeur et une grosseur qui est ponctionnée par le médecin. Celui-ci recueille un exsudat violacé qui n’a pas été analysé. La radio montre un corps étranger sous la marque cutanée résiduelle. L’excision emporte en bloc la marque cutanée, le tissu sous-jacent et le corps étranger. L’objet " Ann/s " est dur et sans membrane.

2. Cas Doris, ?, 40 ans, avec souvenirs d’abduction qu’elle pense itérative. Doris a vu un ovni au-dessus de San Fernando Valley. Le corps étranger " Dor/s " est situé sur la face antérieure de la jambe gauche, près du tibia. Il est petit, rond, opaque aux RX, en regard d’une marque cutanée excisée avec l’objet et le tissu adjacent. Doris subit une hypnoanesthésie du fait d’une allergie à la procaïne et Leir est surpris par le faible écoulement sanguin à l’incision. En fait, c’est une conséquence de l’hypnose car il a été demandé au patient de contrôler son saignement. L’objet est petit, rond, blanc-grisâtre, brillant, avec une élastose solaire localisée à quelque mm3 de tissu, formant un pédicule fibreux rattachant l’objet à la peau, ce qui signe une exposition du derme à un rayonnement ultra-violet intense et localisé, et explique la dépression cutanée. Pas de membrane, la réaction inflammatoire est discrète.

3. Cas Don, ?, corps étranger " Don/m? ", métallique. La radio montre un minuscule trapèze proche de l’angle du maxillaire inférieur gauche. Don entend des voix qu’il met sur le compte de l’implant. Le fluoroscanneur permet une localisation précise de l’objet sur écran. Une aiguille est enfoncée au contact de l’objet, le contact est perçu à l’oreille et sur l’écran, l’extraction est guidée et le spectre de la section d’une branche du nerf facial est écarté. L’objet est métallique et triangulaire, couvert d’une membrane gris foncé, sombre, bien organisée, dure, insécable, semblable à celle des objets extraits en août 1995. Après l’intervention il dit ne plus entendre les voix. Ces voix reviendront plus tard. Avant la séparation du corps métallique et de sa membrane, l’exposition à la lumière noire donne une fluorescence verte, mais d’un vert différent pour chaque objet, semblable, dit Leir, à celle remarquée sur la peau des présumés abduits.

Dans les mois qui suivent cette septième extraction, Leir est interviewé sur un certain nombre de radios et télévisions du monde, ce qui excite la jalousie de ses collègues.

Il est invité en Amérique du Sud à examiner des cas d’enlèvements cas qui comprennent même des dissections humaines.
 

IV. Extraction du 1er décembre 1997,

Cas Lylia, ?, corps étranger situé au talon gauche. Il s’agit en fait d’un morceau de verre sans rapport avec les abductions alléguées.
 

V. Extraction du 17 août 1998,

Cas Pablo, 45 ans, ?. Pablo aurait été témoin de plusieurs observations d’ovnis, en 1990. A la suite d’un accident de ski, un corps étranger a été découvert à la main gauche, sans porte d’entrée visible. Il s’agit d’un objet en forme de pépin de cantaloup, métallique, identique à celui de 1995, " Pab/mp " : membrane protéinique, réaction inflammatoire discrète, pas de néoneurones, fluorescence.
 

Résultats biologiques
 

1. Objets Pat et Pau. Trois anomalies sont observées dans les tissus adjacents aux objets :

a. Absence de la réaction tissulaire habituelle de fibrosclérose calcifiante autour d’un corps étranger. L’introduction d’un corps étranger dans le corps est normalement suivie d’une réaction inflammatoire suscitée par le système réticuloendothélial aboutissant à un rejet ou à un enkystement chronique dans une coque de sclérose (fibrose calcifiante) qui isole le corps étranger de l’organisme. Ici il n’y a eu ni l’un ni l’autre, Leir attribue le fait à la présence de la membrane protéïnique engainant l’objet.

b. Présence de groupes d’éléments nerveux responsables de la douleur au contact, qui semblent connectés à l’objet et aux troncs nerveux. Dans son livre, Leir compare ces groupes de neurones tantôt à des propriocepteurs tantôt aux récepteurs de la sensibilité cutanée principalement situés dans la pulpe des doigts et dans la semelle plantaire. Les labos disent seulement : éléments nerveux.

c. La membrane dure est un complexe de constituants normaux du corps : coagulat de protéines, granules d’hémosidérine, kératine, mais leur présence dans le tissu cellulaire sous-cutané est anormale. Le laboratoire évoque, pour le coagulat, un caillot organisé devenu fibreux, et pour l’hémosidérine, catabolite de l’hémoglobine, un reste d’hémorragie localisée ancienne.

Selon Sims, ces protéines semblent provenir des propres tissus de l’hôte, la membrane épousant le corps étranger comme une gaine amarrée au métal. Interrogé par le Dr Leir, l’anatomopathologiste qui a examiné les coupes de membrane tente d’expliquer cette présence anormale par un fragment de peau entraîné en profondeur lors de l’incision. Leir lui répond qu’il sait réaliser proprement une incision ! Quant au coagulum et à l’hémosidérine, il l’attribue à un reste d’hémorragie ancienne. Leir lui demande alors s’il pense que l’organisme n’a pas été capable, en 40 ans, de se débarrasser de ces débris. C’est la première formation polyprotéinique que le bistouri ne peut entamer.

d. L’examen de l’environnement biologique a été adressé à trois laboratoires travaillant à l’insu ou à double insu, sur la seule mention : parties molles dans l’environnement d’un corps étranger.

2. Les objets Bab, Ann, Dor, sont des billes solides amétalliques*, sans membrane protéinique, avec réaction fibreuse discrète et présence d’éléments nerveux aberrants.

3. L’objet Don, métallique, triangulaire, rattaché à la lésion cutanée possède une membrane dure, sans réaction scléreuse et avec neurones aberrants. De plus, on note une oblitération de la lumière des vaisseaux sanguins avec périvascularite chronique inflammatoire, élastose solaire qui signe une exposition à un rayonnement ultra-violet intense mais fin.

 
Diagnostics des laboratoires de biologie :

Biopsie de tissu adjacent à un corps étranger

Pau/mp : Fibroadipose et tissu collagène avec hémorragies locales récentes et anciennes. Absence d’inflammation

Pat/m. Nerfs périphériques avec fibrose périneurale moyenne. Graisse, tissu fibroconnectif, peau.

Lésion (en fait membrane de l’objet)

Pau/mp : coagulat protéinacé, épiderme superficiel dégénéré et hémosidérine.

Pat/m : Kératine, coagulat protéinacé, hémosidérine.

Bab/s : Derme et épiderme, inflammation difficile à apprécier, lymphocytes, histiocytes et sidérophages épars ; présence dans la tumeur elle-même de cellules dégénérées largement constituées de kératine, qui ont provoqué une réaction au corps étranger avec un nombre modéré de cellules géantes multinuclées du corps étranger (sic, ce diagnostic semble mêler le tissu adjacent et la membrane).

Dor/s : Inflammation chronique a minima, mononucléaires ; nombreux éléments nerveux ; absence de dépôt d’hémosidérine ; fibrose 2- 3+

Dor/s : Peau saine avec inflammation minime périvasculaire chronique lymphohistiocytique et orthokératose moyenne.

Dor/s : Fibrose et élastose solaire. Rapport complémentaire : Aucun signe d’augmentation du nombre des éléments nerveux ni d’inflammation chronique significative. Pas d’autre signe histologique d’une réaction au corps étranger. Aucun signe de malignité.

Ann/s : Fibroadipose et fibrose, œdème et nombreux histiocytes contenant un pigment jaune brun rétracté semblant être de l’hémosidérine (hémorragie ancienne)

Ann/s : Oblitération locale de la lumière des vaisseaux sanguins, dépôt d’hémosidérine, inflammation chronique a minima surtout mononucléaire, tissu nerveux présent, fibrose 2- 3+,

Ann/s : Fibrose et élastose solaire. Rapport complémentaire. Pas de signe d’augmentation des éléments nerveux ni de d’inflammation chronique significative, pas d’autre preuve histologique de réaction au corps étranger
 

Les examens métallurgiques

Les implants se rangent en deux catégories : métalliques et amétalliques*.

Les six objets métalliques ont une structure interne complexe. Le revêtement métallique est un complexe de onze éléments assemblés d’une façon défiant toute procédure métallurgique, association diverse de 21 éléments, principalement Al, Ba, Ca, Cu, Fe. Le cœur est constitué de fer magnétique, de phosphore ou de carbone magnétoconducteur.

In vivo deux des objets émettaient un champ magnétique de 3 milligauss. Après extraction leur émission cessa.

Mis bord à bord les objets en forme de pépin sont indiscernables l’un de l’autre.

Les objets Pat/mp et Pat/mT ont un cœur en carbone doux et en carbure de fer dur, enveloppé dans un revêtement minéral de onze éléments métalliques et métalloïdes. Le laboratoire New-Mexico Tech, qui ne connaît pas l’origine des fragments, évoque une météorite puis une céramique dentaire.

Les objets métalliques en forme de pépin, analysés par spectroscopie laser relativement non destructrice, possèdent une tige centrale de 10x2 mm avec un cœur en carbure de fer magnétique et un revêtement minéral complexe.

Le segment horizontal de l’objet Don/sT a un cœur de fer dur et une enveloppe de carbure de fer magnétique ; une extrémité est en hameçon, l’autre est arrondie, la partie centrale est échancrée avec précision de sorte que l’extrémité du segment vertical s’encastre exactement dans la cavité. Le segment vertical a un cœur de carbone au lieu de fer et est magnétoconducteur, son revêtement minéral est identique à celui du segment horizontal. Un agrandissement du segment vertical montre une bande cristalline encerclant la tige interne. L’objet est magnétoconducteur.

Il semble s'agir d’objets manufacturés possédant une fonction définie.

Les quatre premiers objets, Pat 1 et 2, Pau, et Don, ont été répartis en fragments numérotés T1 à T6, sans distinguer de quels implants ils proviennent eux-mêmes. Ils ont été ensuite divisés en segments qui sont des zones superposées de la petite baguette cylindrique et qui ne se distinguent que par leur aspect externe : noir, sombre, ou blanc. Chacun de ces segments est constitué d’une combinaison de 6 à 11 éléments : Al, Ba, Ca, Cu, Fe, Mg, Mn, Na, Ni, Pb, Si, Ti, Zn.

Par exemple, T3 est constitué de 11 éléments. T1 et T2 présentent un cœur de fer entouré d’un revêtement de fer et de phosphore.

Les trois objets " amétalliques ", sphéroïdes blancs, rattachés à une petite dépression cutanée, ont été peu étudiés par manque de financement. Ces billes sont constituées de nombreux éléments atomiques. Extraites du corps et placées dans du sérum de l’hôte, elles passent à l’état gélatineux ; remises à l’air libre elles retrouvent l’aspect de boule dure.

 Diagnostic des laboratoires de métallurgie

Des fragments dénommés T1,2 A & B et T3-A sont fortement magnétisés alors qu’un fragment T3-B ne l’est pas. La densité est très faible. Les fragments T3 présentent une substance blanc-jaune carbonée attachée à leur surface. La composition principale est Fe, Ca, P, Cl. Une alternance de phases cristallisées et amorphes est observée.

Constituants de T1,2 : anapatite, goethite, oxyde de phosphore, ferro-phosphore. Cœur de ferro-carbone. Revêtement de Fe, Si, P, Mo, Na, Ca.

Il est possible mais non prouvé que des fragments dénommés RR3 et 007KT soient d’origine extraterrestre.
 

Les porteurs d’implants
 

Tous les objets proviennent du côté gauche du corps et presque tous sont fluorescents à la lumière noire. L’action de la procaïne locale est soit faible, soit exagérée. Les porteurs ont une compulsion à manger exagérément salé. La moitié des hommes et 90% des femmes souffrent de xérophtalmie (sécheresse oculaire). Tous les sujets ont un profil psychologique normal, mises à part leurs réminiscences d’abduction. Ils ont eu des manifestations postopératoires : rêves d’abduction, sentiment de libération, effet diurétique aigu, fatigue, douleurs, paresthésies, rougeurs, l’un ne voulut plus entendre parler d’ovnis, d’autres continuèrent à avoir des abductions. L’un d’entre eux pourrait avoir un deuxième implant qui n’a pas été enlevé.
 

Six laboratoires prestigieux sont intéressés par ces pièces et d’autres les attendent.
 

Neuvième opération

 = Le 5 février 2000, 9e ablation d’un objet inconnu chez Tim Cullen, ?, découvert dans le poignet gauche au cours d’une radio pour traumatisme. Aucune porte d’entrée. L’objet Cul/mp en forme de pépin de cantaloup, le quatrième de ce type, entouré de la même membrane, émettait un champ de 3-6 milligauss détecté au magnétomètre. L’objet a été filmé au microscope : quand on approche un aimant à 5 cm, l’objet vole littéralement vers lui ; dans un bac avec l’aimant situé dessus, il se meut en avant et en arrière en continu et lance deux petits pseudopodes vers l’aimant. Cet implant aurait pu être posé le 30 mai 1978 au cours d’une rencontre rapprochée retrouvée sous hypnose. Ce fragment a fourni plus d’informations que les huit autres. L’objet métallique et sa membrane biotique, mis dans de l’eau distillée stérile, perdent leurs couleurs et deviennent transparents. Sous le microscope, on voit dans la partie solide une zone porteuse de vacuoles pleines d’une substance huileuse. Le laboratoire New Mexico Tech découvrit le principal composant métallique : du fer amorphe, hautement magnétique.

 

Discussion des faits et de leur interprétation par le Dr Leir.
 
 

Il s’agit d’expliquer des faits impossibles : l’absence de réaction inflammatoire, la membrane dure protéinique engainant les objets métalliques, les néoneurones adjacents à l’implant, l’élastose, la fluorescence, le magnétisme, les propriétés thixantropes (passage réversible de l’état solide à l’état gélatineux), de l’opacité à la transparence, l’existence de pseudopodes rétractiles.

1. Objection sceptique : la membrane étrange pourrait être une réaction de l’organisme différente de la réaction habituelle, face à un corps étranger particulier. Après tout elle semble avoir la même propriété que l’enkystement : isoler l’objet de l’organisme.

- Cette objection pourrait être envisagée si la membrane protidique était le seul phénomène anormal dans la structure de l’objet et de l’environnement tissulaire de l’objet. Cette membrane biotique a, en effet, une structure et des propriétés spécifiques aberrantes : ses trois constituants apparaissent pour la première fois associés pour donner une substance qui a la dureté du roc. La membrane est amarrée à l’objet par des prolongements pénétrant dans des ouvertures microscopiques de l’objet ; elle peut devenir transparente et permettre l’examen du corps étranger sous-jacent. Il semble donc que cette membrane fasse corps avec l’objet et ne soit pas une réaction spontanée des tissus de l’hôte. Cette gaine protéique est-elle suscitée in vivo par l’objet lui-même ? Est-elle artificiellement fabriquée in vitro et combinée à l’objet préalablement ? Dans ce cas, les protéines ont-elles été extraites du corps de l’hôte ? Ou, ont-elles été synthétisées à l’identique in vitro ? Il ne peut s’agir de protéines étrangères à l’organisme contre lesquelles le système immunitaire aurait suscité les réactions habituelles. Il semble s’agir alors d’une greffe biominérale utilisant des constituants de l’hôte et neutralisant le système immunitaire, hormonal, réticuloendothélial.

2. La présence des néoneurones demande une explication complémentaire. Le Dr Leir les compare tantôt à des propriocepteurs, tantôt aux récepteurs de la sensibilité cutanée superficielle (toucher, pression, douleur, température) appelés aussi extérocepteurs. Les propriocepteurs sont les capteurs de la sensibilité interne profonde, récepteurs des sensations internes cénesthésiques (perception des positions relatives des segments du corps au repos) et cinesthésiques (perception des mouvements relatifs des segments du corps). Ces neurones sont normalement au contact des os et des tendons musculaires. Quoiqu’il en soit, la différenciation et la migration vers le corps étranger de propriocepteurs profonds ou d’extérocepteurs superficiels est un phénomène incompréhensible. Et on ne voit pas comment elle pourrait être provoquée " normalement " par l’objet. Il n’y a plus de reproduction neuronique après la naissance.

3. L’élastose photonique limitée aux quelques mm3 de tissu sous-cutané entre la peau et l’objet témoignerait d’une exposition très localisée et courte aux UV. A ce niveau la peau présente une petite dépression probablement provoquée par l’attraction des fibres élastiques sclérosées.

Si tout ceci est vrai, (et pour l’instant il n’y a eu que de violentes attaques ad hominem contre Leir) on se trouve en face d’arguments convaincants apportés à un dossier déjà très impressionnant sur cette question des implants : la découverte de neuf implants de nature mixte biominérale, électromagnétique, probablement émetteurs-récepteurs, de structure complexe jusqu’au niveau atomique, connectés au système nerveux sensitif périphérique ou profond. Leir a contre lui le fait de n’être que podiatre, ce qui dresse le corps médical contre lui par réflexe corporatiste, et le tort d’avoir formulé trop vite des interprétations. Il aurait dû se contenter de décrire ces objets, de dire qu’il ne comprenait rien à leur structure et de demander l’aide de la communauté scientifique.

Ces objets sont étranges. Plusieurs faits précis sont inexplicables mais les examens sont incomplets et leur étude doit se poursuivre.

Dans l’article de Gildas Bourdais figure l’image radiographique d’un implant. Dans le livre du Dr Leir, des photocopies des analyses de laboratoires sont fournies. Les laboratoiress biologiques et métallurgiques décrivent des constitutions inhabituelles incompréhensibles. Des protéines et des neurones qui ne devraient pas être présents; une hétérogénéité des parties; une multitude d’éléments, etc. Comme ils ne connaissaient pas l'origine des échantillons et qu’ils ne savaient pas qu'il s'agissait de corps étrangers extraits de corps humains, ils ont spontanément évoqué une origine météoritique ce qui montre qu'ils n’identifiaient pas quelque chose de terrestre. Quand ils ont eu connaissance de l’origine humaine, ils ont alors émis l’hypothèse de résine dentaire, pour les objets dits " amétalliques ".

Si l’on ignore le but de cette greffe d’implant, le rôle et les fonctions de ces objets, on en connaît au moins une, celle qui permet toutes les autres : ces objets sont étudiés et manufacturés en vue d’être tolérés dans un organisme mammifère porteur des protéines ad hoc et d’y rester des années, invisible au système immunitaire de l’hôte, sans susciter de réaction de rejet ni d’enkystement.

 

Je fais amende honorable pour l’article paru dans le LDLN 01.2001, 352:43-44. J’ai eu le tort de répondre à des articles de seconde main sans remonter aux originaux. Ce sont leurs photocopies aimablement triées et fournies par Gildas Bourdais qui m’ont fait revenir sur mon scepticisme d’alors.

Novembre 2002

Glossaire

    abduction : phénomène réel ou imaginaire, lumière ou ovni, ictus amnésique, enlèvement par des aliènes avec exploration chirurgicale dans un disque, retour de bribes de souvenirs spontanés ou reconstitution de l’abduction sous hypnose   amétallique : Leir fait la distinction entre les implants métalliques et les implants dits " amétalliques ", c’est-à-dire des implants non métalliques, solides durs d'une nature semblable à celle de plastiques, nature qui ne semble pas avoir été  identifiée.  Cantaloup : melon à côtes rugueuses d’origine italienne  élastose : fibrose conjonctive touchant électivement les fibres élastiques sans sclérose   ng : nanogramme ou milliardième de gramme ou 10-9 g   RR : rencontre rapprochée avec le phénomène ovnien   sidération : anéantissement subit des forces vitales, avec arrêt de la respiration et état de mort apparente.   spectroscope à laser : 50 ng de l’objet sont vaporisés à 10.000 K° provoquant une émission lumineuse atomique  caractéristique de chaque élément atomique.  Les éléments atomiques identifiés sont :  Al (Aluminium), Ba (Baryum), Ca (Calcium), Cl (Chlore), Cu (Cuivre), Fe (Fer), Mg (Magnésium), Mn (Manganèse), Na  (Sodium), Ni (Nickel), P (Phosphore), Pb (Plomb), Si (Silicium), Ti (Titane), Zn (Zinc).
 

Références

= Roger K. Leir, Alien implants, A 1998 update, Mufon ufo j. 362:06.98, 3-8

= Roger K. Leir, DPM, The aliens and the scalpel, Granite Press, Colombus, EU, 1998.

= Eve Frances Lorgen, The effect of implant removal discussed by five individuals, Mufon ufo J. 366,11.98:3-5

= Roger K. Leir, Implant removals yeld interesting results, Mufon ufo J, 385, 05.2000:3-8

= Roger Leir, Alien abduction, alien implants, why ? 2001, Mufon sympos. proc. 192-199
 

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