http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Sciences/ludik-theorie-creuse-sujet_60843_8.htm

Pour la théorie (ce n'est qu'une théorie) de la terre creuse, j'en sais rien, car je n'ai pas les moyens de savoir (contrairement aux ovnis)... Mais une chose est sûre, c'est que nous ne pouvons absolument pas avoir une confiance aveugle envers "nos" institutions, au point de prendre tout cliché de la NASA pour argent comptant...

J'ai scanné les pages du livre de m. Parmentier (voir mon avatar) concernant la NASA :
(Il ne m'en voudra pas, ça lui servira de pub... :sarcastic: )

http://img355.imageshack.us/img355/9296/nasa1pf1.th.jpghttp://img123.imageshack.us/img123/6502/nasa2ep7.th.jpghttp://img123.imageshack.us/img123/4886/nasa3nw6.th.jpg
http://img128.imageshack.us/img128/5152/nasa4hh6.th.jpghttp://img128.imageshack.us/img128/6900/nasa5lg3.th.jpg

Ce qui vous intéressera concernant les clichés rendus publics de la NASA, est en page 3/5 (bas de page p226) :
La NASA est également accusée par beaucoup de censurer et même de trafiquer certaines images. Plusieurs scientifiques et enquêteurs ont souligné la curieuse politique de l'administration en matière de communication de clichés spatiaux. Pour l'astronome Thomas van Flandern, l'informaticien Mark Carlotto, Richard Hoagland (Ph. D.), et le philosophe Stanley McDaniel, auteur d'un rapport célèbre dénonçant le comportement de l'agence², la NASA censure ou retouche certains clichés.

L'ufologie est remplie de tels exemples... Ceci pour mettre au clair la "confiance" que nous pouvons avoir envers les institutions. Ceux qui voudraient parler OVNI : direction le topic dédié.

Page 222 :

    Faute de pouvoir interdire l'édition de livres indésirables, on cherche à en détourner les lecteurs, en recourant à des agents d'influence chargés de dénigrer et en publiant des livres contraires servant ses intérêts. La CIA a ainsi fait éditer plus de 1250 livres, entre 1947 et 1975, en dissimulant leur origine(1). Pour certain, la maison d'édition Pion..others Books liée au CSICOP remplirait cette fonction. Terry Hansen relève qu'en plus de publier presque tous les ouvrages de désinformation sur les OVNIs, elle édite également des livres sur le sadomasochisme, la prostitution et la pornographie, et fait le rapprochement avec les pratiques de certaines officines de la CIA qui se financent par des activités commerciales clandestines ou immorales(2).

Les autres agences

    Si la CIA joue un rôle majeur, et peut-être même fédérateur, dans la désinformation, elle n'en a cependant pas le monopole. Parce qu'elle est prééminente et au centre de tous les soupçons, elle a tendance à servir de paravant et à occulter l'action des treize autres institutions officielles, ainsi que celle des petites structures officieuses composant la communauté du renseignement étatsunien.

    Leur degré de prise en charge du problème OVNI semble être très variable. S'en faire une idée d'après le nombre de documents déclassifiés par chacune est aléatoire car, si l'on dispose de très peu de documents de la NSA, ce n'est sans doute pas parce qu'elle est moins impliquée par la Justice des obligations du FOIA.
 5 - La NASA
 

    Créée le 1er octobre 1958, à la suite de la crise provoquée par le lancement réussi de Spoutnik, la NASA (National Aeronautics and Space Administration) est, depuis longtemps, dans la ligne de mire
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1. Halperin, Herman, Borosage, Marwick, p. 47.
2. Hansen, p. 229
 

Page 223 :

des ufologues. En raision de la nature même de ses missions, ceux-ci pensent qu'elle a été obligatoirement confrontée au problème OVNI et qu'elle dissimule les preuves.

    Il est vrai qu'elle s'est dotée d'une étrange réglementation, prévoyant la détention et la mise en quarantaine des personnes ayant été en contact avec des formes de vies extraterres, et des peines d'un an de prison et 500 000 dollars d'amende en cas de refus de se soumettre(1). Si l'argument sanitaire peut être invoqué, l'avocat de la Nasa, Neil Hosenball, a précisé que cette disposition s'appliquait également aux personnes en contact avec des engins spaciaux ne provenant pas de la Terre.

    Bien qu'étant une agence civile, la NASA dispose d'une réglementation d'inspiration militaire et de procédures de classification Top Secret,Secret et Restreint de ses informations(2). Ses liens avec l'armée, qui finance un nombre croissant de ses missions, sont étroits, et ses principaux contractants (McDonnell Douglas, Lockheed-Martin, Boeing) sont aussi ceux du Département de la Défense.

     Face au problème OVNI et aux soupçons des ufologues, la NASA pratique la stratégie du mutisme et de la rétention d'information, compensée par une politique de communication intensive, synonyme d'ouverture, de transparence.

    Sa position officielle sur les OVNIs, bien qu'elle se veuille sans appel, est ambiguë.

    Aucune branche du gouvernement des États-Unis n'est actuellement impliquée ni n'a de responsabilité dans des études sur les possibilités de civilisations étrangères avancées sur d'autres planètes ou dans celles sur les objets volants non identifiés(3).

     On remarque qu'elle ne nie pas les OVNIs et qu'elle ne répond pas en son nom propre. Comme l'Air Force, elle fait une réponse périphérique qui lui évite d'être catégorique et d'être prise en
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1. Code of Federal Regulation, 14 CFR 1211; cité par Greenwood et Fawcett, p. 214
2. Subpart B (NASA Information Security Program) of Pari 1203, cité par Hansen p. 164
3. Communiqué de presse du 5 mars 2002; FS-2000-01 015-HQ; NASA Headquaters, Public Affairs Office - Code P. 300 E Street SW; Washington DC 20546.

Page 224 :

défaut. Elle se << réfugie d'ailleurs derrière la ligne bleue, celle du projet Blue Book clôturé à la suite du rapport Condon.

    La décision de mettre mettre fin aux études sur les OVNIs s'est fondée sur une évaluation du rapport préparé par l'Université du Colorado...

    Cette défense est cependant fragile et dois être renforcée par une politique de désinformation qui vise, d'une part, à dissimuler sa << cohabitation >> avec les OVNIs et, d'autre part, à partager certains programmes de recherche.

La << cohabitation >> avec les OVNIs

    Au cours de plusieurs missions spatiales, les astronautes de la NASA ont fait état de phénomènes non explicables immédiatement, cependant dans chaque cas la NASA a estimé que les observations ne pouvaient pas être qualifiées << << d'anormales >> dans l'environnement spatial(1).

    La NASA n'aurait donc jamais été confrontée à des OVNIs alors que ceux-ci sont observés partout dans le monde. Il est difficile de croire que les OVNIs qui montrent un intérêt particulier pour les sites stratégiques et les zones sensibles, ne se soient jamais manifesté dans l'environnement de la NASA.

Cette absence officielle de cas n'est pas crédible et alimente de très nombreuses rumeurs, que la NASA laisse intelligemment courir. On prête ainsi aux astronautes des propos sensationnalistes qu'ils n'ont jamais tenus et que l'agence s'abstient de commenter. Les prétendues conversations radio de l'équipage d'Apollo 11, sur la présence de vaisseaux spatiaux sur la Lune, et autres histoires sensationnelles, permettant d'occulter les déclarations, moins spectaculaires mais réelles, des astronautes Cordon Cooper(2) et Edgar Mitchell(3) sur la réalité des OVNIs et la politique étatsunienne du secret.

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1. Ibid.
2. Gordon Cooper. Leap of faith, New York, Harper Colins, 2000.
3. Interview de mai 1998 reproduite dans le livre de Steven M. Greer (M.D.), Disclosure, Charlottesville (Virginie) Garden Jennings Publishing Ca, 2001, pp 61-64.

Page 225 :

    La position de la NASA est d'autant plus douteuse que l'on connait au moins un cas avéré d'observation. Le 4 juin 1965, les astronautes James McDivitt et Edward White observent, depuis leur capsule Gemini en orbite, plusieurs objets étranges comportant des éléments qui ressemblent à des bras. Les astronautes les photographient mais les clichés ne seront jamais communiqués au public et sont même considérés aujourd'hui comme perdus!

    Le contrôleur de vol James Oberg expliqua, le plus sérieusement du monde, que des gouttes d'urine flottant dans l'atmosphère de la cabine avaient brûlé les yeux des astronautes les empêchant ainsi de reconnaître le second étage de leur propre fusée Titan II ! C'est sans doute parce qu'il ne voulait pas passer pour un imbécile que McDivitt confirma plus tard publiquement par deux fois son observation(1). La désinformation par l'urine ne prit pas non plus auprès du FBI, dont un mémo déclassifié, du 2 septembre 1965, fait état d'informations sensibles détenues par la NASA concernant les observations d'OVNIs réalisées par des astronautes(2)

    La NASA semble ne pas tant redouter les OVNIs que la publicité faite autour d'eux, et les questions qui en découlent. Une pécédente observation faite par un équipage Gemini, le 8 avril 1964, de quatre objets accompagnant leur capsule pendant toute une orbite est rapportée dans le magazine True, et conduit des membres du Congrès à demander une enquête. Après avoir nié l'incident, la NASA doit alors reconnaître que des objets étaient bien présents sur ses enregistrements radar mais prétend que c'étaient des débris de fusée(3).

    C'est sans doute pour éviter ce genre de problème public., vis-à-vis de l'instance parlementaire qui vote son budget, que la NASA dissimule les traces de sa << cohabitation >> avec les OVNIs.

    Si les astronautes Gorden Cooper et Edgard Mitchel parlent ouvertement des OVNIs, les autres refusent de s'exprimer. Beaucoup sont des militaires, donc assujettis au secret. Quant aux astronautes civils
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1. Dolan, p. 373
2. Mémorandum du 2 septembre 1965 (noms du destinataire et de l'auteur censurés ainsi que le titre); Redfem, p. 133
3. Dolan, p. 362; Vallée, Passport to Magonia, pp. 296-297. Frank Edwards, Flyings Saucers Serious Business, New York, Lyle Stuart Ink., 1966, pp 206-207.
 

Page226 :

et au personnel de la NASA, ils sont soumis au devoir de réserve. À la NASA comme dans les autres administrations, il n'existe probablement pas de règlement interdisant spécifiquement de parler des OVNIs, car une telle disposition serait un aveu. Mais la classification top secret ou secret, le statut de << sécurité nationale >> ou d'<< enjeu technologique >>, ainsi que le souci de préserver sa retraite, suffisent à rendre le sujet tabou.

    Il est difficile d'apprécier la marge d'autonomie de la NASA en matière d'OVNI. Étant une agence civil, elle a probablement un pouvoir de décision restreint sur ces questions de sécurité nationale dont fait partie celle des OVNIs. On se souvient qu'elle s'est tournée vers la CIA quand l'administration Carter lui a demandé de rouvrir les études sur les OVNIs.

    Plusieurs indices prouvent que la NASA pratique le secret ou la rétention d'informations.

    En 1002, the House Investigations Subcommitee of Science, Space and Technology, alors qu'il enquête sur un programme de réacteur nucléaire faisant partie de celui de la Guerre des Étoiles, met la main sur un document interne de la NASA, expliquant comment échapper aux obligations du FOIA et ne pas communiquer des informations sensibles. Les instructions, qui auraient été rédigées par Lawrence Ross, directeur du centre de recherche Lewis de la NASA basé à Cleveland, recommandent entre autres de réécrire les documents, et de les détruire ou de les mélanger à d'autres(1).

    La NASA est également accusée par beaucoup de censurer et même de trafiquer certaines images. Plusieurs scientifiques et enquêteurs ont souligné la curieuse politique de l'administration en matière de communication de clichés spaciaux. Pour l'astronaute Thomas van Flandern, l'informaticien Mark Carlotto, Richard Hoagland (Ph.D.), et le philosophe Stanley McDaniel, auteur d'un rapport célèbre dénonçant le comportement de l'agence(2), la NASA censure ou retouche certains clichés. De fait, face à un phénomène intelligent,
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1. Kate Doyle, << Hiding Space NASA's Tips For Avoiding Security >> , Columbia Journalism  Review, juillet-août 1992. http://www.cjr.org/year/92/4/nasa.asp .
2. Stanley V McDaniel, The McDaniel Report, Berkeley, North Atlantics Books, 1993.
 

Page 227 :

dont les manifestations semblent indiquer un certain goût pour les mises en scène, l'administration peut craindre d'être trahie par ses propres images.

    Les retransmissions vidéo, depuis les navettes spatiales en orbite terrestre, ont posé de nouveaux problèmes (1) à la NASA. En 1991, elle décide de suspendre la diffusion, en direct et en continu, des images transmises par les caméras des navettes spatiales lors des missions. Un évènement embarassant s'était en effet produit: le 15 septembre 1991, pendant le vol STS 48. Les caméras de la navette Discovery, qui filmaient en continu la Terre, avaient révélé la présence de plusieurs objets entrant et sortant de l'atmosphère, dont un virage à 180° et accéléra. Bien embarrassée, la NASA dépêcha James Oberg, sur le plateau de l'émission de télévision Larry King Live(1), pour expliquer qu'il s'agissait de particules de glace et de déchets, flottant à proximité de la navette, et qui auraient été mis en mouvement par les gaz d'échapement des propulseurs. Cette version fut facilement balayée par le docteur John Kasher, physicien et professeur d'astronomie è l'Université du Nébraska, qui fit la remarque, entre autres, que la mise au point de la caméra étant alors réglée sur l'infini, il ne pouvait s'agir que d'objets énormes et très éloignés. Le professeur Kasher s'est livré à une étude scientifique très poussée de l'enregistrement vidéo, et a conclu à des aéronefs. Ses conclusions ont été rejetées par la NASA mais jamais réfutées(2).

Il n'y a pas d'OVNIs mais on les étudie

    L'autre volet de la désinformation mise en oeuvre par la NASA vise à protéger certains de ses programmes de recherche.

    Les OVNIs ne sont pas seulement un problème difficile à gérer, mais présentent aussi un intérêt scientifique évident pour une agence vouée aux vols spatiaux. Si le rapport Condon affirme et répète, avec
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1. Émission du 26 juin 1992.
2. Jack Kasher (Ph. D.), A Scientific Analyses of the Videotape Taken By Space Shuttle Fligth STS-48,  Symposium du MUFON, PO Box 369, Morrison, Colorado 80465-0369. Ufology; A Historical Perspective, Austin, Texas, 1994.

Page 228 :

insistence, que le phénomène OVNI ne constitue pas un domaine favorable à des découvertes scientifiques majeures, c'est sans doute pour mieux dissuader les autres pays de s'y intéresser.

    Les recherches scientifiques et technologiques de la NASA s'inspirant des OVNIs sont de ce fait très discrètes. Il n'y a pas de programme officiel et visible de recherche, mais on a eu connaissance d'un projet officieux, basé à Houston, Projet VISIT (Vehicule Internal Systems Investigative Team), qui regroupait des scientifiques et des ingénieurs de la NASA. On sait très peu de choses de ce programme si ce n'est que les membres considéraient les OVNIs comme des véhicules extraterrestres et préconisaient d'interroger les témoins pour recueillir des données techniques(1).

    Un des membres de ce programme, l'ingénieur de la NASA Alan Holt, a écrit en 1979 dans un tecte intitulé Concept de propulsion par champ de résonance (Field Resonance Propulsion Concept).

    Les systèmes de propulsion  des OVNIs semblent impliquer des processus électromagnétiques ou hydromagnétiques comme le prouvent les effets de radiation sur l'environnement  tels que brûlures. , désydratation, arrêt des moteurs d'automobiles, interruptions des postes de télévision et des radios, fusion ou altération du sol et des revêtements routiers, coupures électriques, phénomènes d'électricité statique... Des relevés approfondis des radiations émises par les OVNIs seraient extrêmement utiles pour avoir un aperçu de la physique et de la technologie des OVNIs... La régression mémorielle sous hypnose devrait être amplement utilisée pour recueillir de l'information technologique exploitable auprès de ceux qui ont fait des rencontres rapprochées d'OVNIs(2).

    Parce qu'il est très explicite, ce document officiel de la NASA est précédé d'une introduction affirmant que l'administration n'est pas impliquée dans l'études des OVNIs. Cette précaution permet de préserver les apparences en dégageant la responsabilité de l'administration. Ses ingénieurs étudient les systèmes de propulsion d'OVNIs
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1. Clark, p. 666
2. JSC-16073 (NASA-TM-80961). Field Resonance Propulsion Concept (NASA), N80-19184 13 p HC A02/MP A01 CSCL 21 C G3/20 14761, août 1979, NASA Lyndon B. Johnson Space Center.

Page 229 :

qui n'existent pas , mais la NASA n'est pas concernée. On doit donc admettre qu'il ne sont pas encadrés et qu'ils peuvent vaquer à leur marotte aux frais du contribuable étatsunien.

    L'interdiction officieuse d'impliquer publiquement la NASA dans la question OVNI semble être bien comprise de tout son personnel. Un autre de ses membres, Richard F. Haines, a créé une organisation scientifique enregistrant et étudiant les observations d'OVNIs rapportées par les pilotes de l'aviation civile étatsunienne, le National Aviation Reporting Center on Anomalous Phenomena (NARCAP). Officiellement, le docteur Haines s'intéresse aux OVNIs à titre personnel et privé.


    Quant à Paul Hill (1909-1990), qui fut Scientist Manager au Centre de recherche de la NASA de Langley, on dut attendre que sa fille découvre son manuscrit, après sa mort, pour que l'un des ouvrages scientifiques les plus élaborés sur les OVNIs soit publié, en 1995 : Objets volants non conventionnels, une analyse scientifique(1).

    Si officiellement il n'existe pas de programme de recherche sur la technologie des OVNIs, peut-on trouver dans les projets en cours un quelconque rapport avec les OVNIs ?

    Dans le cas de L'antigravitation, il est difficile de ne pas voir de relation de cause à effet entre l'observation d'OVNIs, semblant se jouer des lois de la pesanteur, et les recherches lancées autour de ce concept alors que les cadres théoriques n'existent pas. Le Dr Hermann Oberth, qui travailla avec Werner von Braun  pour la NASA, a clairement affirmé, et à plusieurs reprises, que les OVNIs semblaient utiliser l'antigravitation artificielle(2).

    La magnétohydrodynamique (MHD) permet de propulser un véhicule par des forces électromagnétiques agissant sur l'air qui l'entoure, et d'annihiler son frottement dans l'environnement. Des recherches sont en cours depuis plus de 25 ans un peu partout dans le monde, et également à la NASA. Or le comportement de certains
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1. Paul R. Hill, Unconventional Flying Objects, a Scientific Analysis, Hampton Roads Publishing Cie, 1995.
2. Dr Hermann Oberth, << Flying Saucers Come From a Distant World >>, The American Weekly, 24 octobre 1954; Fate Magazine, mai 1962; Keyboc[Keyhoe], Les Étrangers de l'Espace, pp 62-63; Timothy Good, Beyond Top Secret, pp. 440-441.

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OVNIs semble témoigner d'une maîtrise évoluée de la propulsion MHD(1). On ne peut cependant pas en déduire que cette technologie s'inspire directement des OVNIs, ni que l'ingénieur étatsunien S. Way, considéré comme l'un des pères fondateurs de la propulsion MHD[ du français Jean-Pierre Petit dans les années 1970-1980], aurait eu l'idée de placer deux électrodes sur sa maquette de sous-marin, en 1966, après avoir observé un OVNI. Mais, comme on a vu plus haut, il n'a pas échappé à Alan Holt que les systèmes de propulsion des OVNIs paraissent utiliser des forces électromagnétiques. Dans le cas de la MHD, il semble que les OVNIs ne soient pas à l'origine des recherches, mais qu'ils viennent s'inscrire dans un cadre théorique préexistant.

    Les recherches sur la MHD sont prometteuses à court et moyen termes(2). C'est sans doute pourquoi la NASA, comme les laboratoires de recherches du complexe militaro-industriel pratiquent la désinformation amplifiante à son sujet. On se rappelle que selon Jean-Pierre Petit, Alan Holt (alias Joe Black) lui aurait confié à Brighton que les États-Unis disposeraient d'une technologie révolutionnaire et secrète, en rupture avec tous les concepts connus de la physique, et que donc transcendante (cf. p. 152). Le bluff technologique est assez simple et repose sur le principe de la persuasion psychologique qui veut que plus c'est incroyable, plus c'est crédible.


6 - L'appareil militaro-industriel


    Né avec le Programme Manhattan, l'appareil militaro-industriel est un facteur essentiel de la nouvelle puissance étatsunienne. Mais la concentration des moyens militaires, scientifiques et économiques menace l'équilibre traditionnel des pouvoirs. Le président Eisenhower est le premier à en dénoncer les dangers lors de son célèbre discours d'adieu du 17 janvier 1961. Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l'acquisition d'une influence illégitime,
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1. Bourret, Vélasco, pp. 169-186.
2. COMETA, pp. 35-36.
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                 27 juin 2007    06:48       112516 Cometa.html
27 juin 2007 06:47 88017 Cometa1.html
27 juin 2007 06:47 97075 Cometa2.html
27 juin 2007 06:47 89528 Cometa3.html
27 juin 2007 06:48 66856 Cometa4Index.html
22 avril 2007 14:45 1141502 CometaGeipanFr.pdf
27 juin 2007 06:49 8614 CometaRapport5.html
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Page 231 :

     qu'elle soit recherchée ou non par le complexe militaro-industriel. Le risque d'un développement désastreux d'un pouvoir usurpé existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette conjonction menacer nos libertés ou les processus démocratiques.  Nous ne devons rien considérer comme acquis. Seules une vigilance et une conscience citoyennes peuvent garantir l'équilibre entre l'influence de la gigantesque machine industrielle et militaire  de défence et nos méthodes et nos buts pacifiques, de sorte que la sécurité et la liberté puissent croître de pair.

    Certains ont fait remarquer, à juste titre, qu'il y avait une contradiction entre sa dénonciation et son action politique. En effet, la politique internationale offensive d'Eisenhower et la course aux armements ont sciemment favorisé le développement du complexe militaro-industriel. Pour l'historien William D. Hartung,
Eisenhower était, au contraire, bien placé pour formuler cette inquiétante mise en garde puisqu'il était au sérail(1). Ce n'est pas un homme politique issu de la société civile, et peu familier des affaires militaires, qui fait ce discours alarmiste mais un général quatre étoiles (il en obtiendra une cinquième après son mandat), et l'un des acteurs principaux de la Seconde Guerre mondiale.

    Or, malgré son statut de président militaire,
Eisenhower semble avoir été partiellement dépossédé du contrôle de l'arsenal nucléaire étatsunien. Peut être vit-il dans la surproduction des armes de destruction massives et l'attitude du général Curtis Le May, commandant du Strategic Air Command l'influence des intérêts du complexe militaro-industriel dont il avait favorisé la croissance.

    Ceux qui ont écrit le discours d'adieu du 17 janvier 1961, Ralph William et Malcolm Moos, avaient proposé de dénoncer le complexe militaro-industriel-parlementaire (military-industrial-congressional complex), mais Eisonhower avait estimé qu'il ne revenait pas au président de critiquer le Congrès(2). La critique pourtant fondée, est
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1. William D. Hartung, << Eisenhower's Warning : The Military-Industrial Complex Forty Years Later >>, World Policy Journal, vol. 18, n° 1, printemps 2001 : http://www.worldpolicy.org/journal/hartung01.html .
2. Lars Erik-Nelson, Military-Industrial Man, New York Review of Books, 21 décembre 2000.

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J'ai scanné les pages du livre de m. Parmentier (voir mon avatar) concernant la NASA :

Pages 222 à 231
(Il ne m'en voudra pas, ça lui servira de pub... :sarcastic: )

Bonne lecture [Voir plus haut pour un texte en html]
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