Pour ceux
que cela intéresse :
http://www.jacquesfortier.com/Zweb/JF/TerreCreuse/TerreCreusePreuveScientifique.html
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Le trajet des ondes sismiques dans la Terre
selon KNOTT en 1908
L’auscultation sismologique permet à partir du début du XXe
siècle de renouveler
entièrement les modèles de Terre. La détection des
ondes de cisaillement (qui ne se
propagent pas dans les liquides) montre que le globe se comporte comme
un corps
solide élastique, du moins dans toute sa partie supérieure.
Les géologues doivent
donc revoir leur copie et reprendre leurs explications des volcans et de
la formations
des montagnes !
OLDHAM (1858-1936) construit en 1906 un premier modèle de Terre
sismologique.
Sur les courbes temps-distances qu’il vient de tracer, il remarque que
les ondes S
subissent un retard d’une dizaine de minutes pour des distances épicentrales
supérieures à 120-130°. Il l’explique en disant que ces
ondes traversent une région
centrale où la vitesse est sensiblement inférieure à
celle existant dans l’enveloppe
extérieure et il pense ainsi mettre en évidence une discontinuité
sismologique majeure
vers 3800 km de profondeur.
En 1909, MOHOROVICIC observe un accroissement des vitesses sismiques sous
la Croatie à environ 54 km de profondeur. Cet accroissement est
ensuite confirmé
par d’autres sismologues dans différentes régions du monde;
il est interprété comme
l’interface entre la croûte et le manteau.
La Terre solide de GUTENBERG.
Les dimensions du noyau de fer ont été
considérablement réduites depuis les modèles de Roche
et de Wiechert
Beno GUTENBERG (1889-1960)
[Remarque de JF : 6378 km - 3500
km = 2878 km... ce qui est très près de 2850 km tel que mon
expérience l'a démontré et on est dans la couche
« D » des géologues.]
En 1912, GUTENBERG (1889-1960) repositionne la discontinuité d’Oldham
vers
2900 km de profondeur (qui est la valeur adoptée de nos jours).
Il observe que les
ondes P émises par un séisme sont enregistrées normalement
jusqu’à la distance
épicentrale de 105°.
Entre 105 et 142°, les ondes P ne sont plus observées, puis
à 142°, elles
réapparaissent. C’est le phénomène de "zone d’ombre"
que Gutenberg explique
comme le résultat de la réfraction des ondes P à travers
une discontinuité marquant
une chute brutale de la vitesse des ondes. En 1923, il interprète
cette discontinuité
comme l’interface entre le noyau et l’enveloppe de Wiechert.