LA CAVERNE DES ANCIENS

4- LA CAVERNE DES ANCIENS

                     Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
                     Paris :  Éd. J'ai Lu, c1967, 1980, 1984, 1988,--1963* .
                     Paris : A. Michel, c1967, tirage de 1979.

- Frissons, vibration, télépathie, électricité, fantômes.
- Expérience  de désincarnation suivi de réincarnation (suicide).
- Kharma et destiné.
- Souvenirs des vies passées?
- Raison de la souffrance, mission, le Christ.
- Début des religions.
- Dieu et les Dieux?
- Lire trop de propos ou d'enseignements contradictoires peut rendre fou.
- Indigestion mentale.
- L'histoire de la Caverne des Anciens.
- Visite de la Caverne des Anciens. Suite par les Annales Akashiques.
- Les Annales Akashiques.
- Hypnotisme et télépathie.
- Sortie du corps physique suite à un accident.
- La peur et Les entités de l'Astral inférieur.
- À quoi Sert le Pouvoir occulte.
- Lectures d'aura.
- Explication sur l'aura.
- Machine à voir l'aura 1.
- Machine à voir l'aura 2.
- Diagnostique par l'aura.
- Sexualité.
- Contrôle des naissances.
- Insémination artificielle.
- La raison de ton existence, Lobsang...
- La dureté de la vie -> pourquoi?
- La mort à bas-âge -> quelle utilité? {destinée?}
- Tout est vibration comme une immense game de clavier de piano...
- Horoscope?
- Souvenir de vies antérieures.
 

LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: {AVANT PROPOS --> pages 5 et 6}:

    « Voici un ouvrage sur l'occultisme et sur les pouvoirs de l'Homme. C'est un livre simple, en ce sens qu'on n'y trouve ni « mots étrangers », ni sanskrit, ni aucune langue morte. L'homme moyen veut savoir les choses, il ne veut pas être forcé de deviner le sens de termes que l'auteur moyen ne comprend pas lui-même! Un auteur qui connaît son métier peut écrire en anglais sans avoir à dissimuler son ignorance en recourant à une langue étrangère. Trop de gens se perdent dans le bla-bla-bla. Les Lois de la Vie sont simples, il est inutile de les travestir sous des cultes mystiques ou de pseudo-religions. Et il est également inutile de se targuer de « révélations divines ». N'importe qui peut obtenir les mêmes « révélations » s'il s'en donne la mal.

    « Aucune religion n'est seule à détenir les clés du Paradis, et aucun homme ne sera damné éternellement pour être entré dans une église avec son chapeau sur la tête, au lieu d'enlever ses chaussures. Au Tibet, on peut lire sur la porte des lamaseries: « Un millier de moines, un millier de religions. » Croyez ce que vous voudrez: du moment que votre religion vous prescrit d' « agir envers autrui comme vous voudriez qu'on agît envers vous », vous serez élu quand résonnera l'Appel final.

    « À en croire certains, la Science intérieure ne peut s'acquérir que si on professe tel ou tel culte et, qu'en outre, on participe généreusement aux frais de ce culte. Les Lois de la Vie disent: « Cherchez et vous trouverez. »

    « Ce livre est le fruit d'une longue existence, d'un entraînement subi dans les plus grandes lamaseries du Tibet et des pouvoirs acquis grâce à une stricte obéissance aux Lois. C'est la science enseignée par nos ancêtres du temps jadis, inscrite dans les Pyramides d'Égypte, dans les Grands Temples des Andes et dans le plus important reliquaire de connaissances occultes qui soit au monde: les hauts plateaux du Tibet.

                                                                        « T. Lobsang Rampa. »

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: FRISSON==> pages 12 et 13}:

    « - Les fantômes que nous autres, clairvoyants, distinguons dans le Temple sont des gens, des gens vivants, qui ont quitté ce monde et sont entrés dans un état où leurs molécules sont si largement dispersées que le « fantôme » peut traverser le mur le plus épais sans toucher une seule molécule de ce mur.

    « - Honorable Maître, dis-je, pourquoi sentons-nous un frisson quand un « fantôme » passe tout près de nous?

    « - Chaque molécule, chaque petit système solaire et planétaire est entourré d'une charge électrique, non pas celle que l'Homme produit avec des machines, mais une électricité d'un type plus raffiné, celle que nous pouvons voir, certaines nuits, scintiller à travers le ciel. De même que la Terre a ses Lumières du Nord, ou Aurora Borealis, aux deux pôles, de même la plus petite particule de matière a-t-elle ses « Lumières  du Nord ». Un « fantôme », en s'approchant trop près de nous, donne un léger choc à notre aura et c'est pourquoi nous éprouvons un frisson. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Expérience de désincarnation suivi de réincarnation (suicide) [pages 45 à 50]}[1/3]

    « ... Seng était un vieux mandarin, reprit-il. Il avait mené une vie heureuse et, au soir de cette vie, il éprouvait une satisfaction profonde. Il avait une nombreuse famille, beaucoup d'esclaves et de concubines. ... Il sentait en lui les doigts de la Mort dénouer les liens qui le rattachaient à la vie. Lentement le soleil ... Seng se rejeta sur ses oreillers. Un râle s'échappait en sifflant de ses lèvres. ... le vieux Seng était partit...

    « - Le vieux Seng gisait, inerte, sur ses coussins et les bruits de son corps, les craquements, les sifflements, s'étaient tus. ... Le corps du vieux Seng était mort, il ne servait plus à rien. Mais si un clairvoyant avait été là, il aurait vu une légère brume bleuâtre se condenser autour du cadavre, puis s'élever, en flottant horizontalement au-dessus de lui, attachée par la Corde D'Argent qui allait en s'amenuisant et, peu à peu, disparut. L'Âme qui avait été celle du vieux Seng flotta, dériva comme un nuage de fumée d'encens, et disparut sans effort à travers les murs.

{...}

    « - L'Âme erra à travers des royaumes et dans des dimensions que l'esprit matérialiste ne saurait concevoir. Elle atteignit enfin un parc magnifique, parsemé d'immenses édifices. L'Âme du vieux Seng s'arrêta devant l'un d'eux, y entra et s'avança sur un sol étincelant. Une âme qui se trouve dans son propre milieu, Lobsang, est aussi solide que tu l'es toi-même sur cette terre. Elle peut être arrêtée par des murs et marcher sur un plancher. Là-bas, elle possède des facultés et des talents différents de ceux que nous connaissons ici. L'Âme de Seng continua son chemin et entra enfin dans une petite cabine. Elle s'assit et regarda le mur devant elle. Tout à coup, ce mur disparut et elle vit à la place des scènes de son existence passée. Elle vit ce que nous appelons les Annales Akashiques, où sont consignés tous les événements du passé, et que peuvent lire aisément ceux qui ont subi un entraînement adéquat. Tous ceux qui passent de cette vie dans l'autre peuvent également les lire, car l'Homme voit l' « enregistrement » de ses succès et de ses échecs. Il revoit son passé et se juge lui-même! Il n'est pas de juge plus sévère que l'Homme lui-même. Nous ne comparaissons pas en tremblant devant un Dieu; nous revoyons tout ce que nous avons fait et tout ce que nous avions l'intentiion de faire.

    { ...}

    « - L'Âme qui avait été le vieux Seng, le mandarin chinois, s'assit et revit donc l'existence que, sur Terre, il avait jugé si bien remplie, continua mon Guide. Il comprit et déplora les nombreuses fautes qu'il avait commises, puis il se leva, quitta la cabine et se dirigea rapidement vers une pièce plus vaste où l,attendaient des hommes et des femmes du Monde des Âmes. Silencieusement, souriant avec compassion et sympathie, ils attendaient qu'il approchât et demandât leur aide. Assis en leur compagnie, il leur parla de ses fautes, des choses qu'il avait essayé de faire, qu'il avait eu  l'intention de faire, sans y parvenir.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Expérience  de désincarnation suivi de réincarnation (suicide)}[2/3]
 

    « - Mais vous avez dit qu'on ne le jugeait pas, qu'il se jugeait lui-même, interrompis-je.

    « - C'est exact, Lobsang, répondit mon Guide. Ayant vu son passé et ses erreurs, il se rendait à présent auprès de ces Conseillers afin d'entendre leurs suggestions. M.... l'Âme demeura parmi les Conseillers, leur parla de ses échecs, et des qualités qu'elle devait faire « croître » en elle avant de pouvoir évoluer davantage. Il lui faudrait d'abord retourner voir son corps, puis elle jouirait d'une période de repos -- des années ou des siècles -- après quoi on l'aiderait à trouver les conditions essentielles à son évolution. L'Âme du vieux Seng retourna sur Terre pour revoir une dernière fois sa dépouille mortellle, préparée pour l'inhumation. Puis, ayant cessé d'être l'Âme du vieux Seng, pour devenir une Âme prête au repos, elle retourna dans l'Au-delà. Pendant un temps indéterminé, elle se reposa, reprit des forces, étudia les leçons des vies antérieures et se prépara pour sa prochaine existence. Là, dans cette vie au-delà de la mort, objets et substances étaient aussi solides au toucher que sur la Terre. L'Âme se reposa jusqu'à ce que l'heure et les circonstances de son retour sur terre aient été fixées.

{...}

    « - À un moment prédéterminé, l'Âme en attente fut appelée et conduite dans le Monde des Hommes par l'un de ceux à qui incombe cette tâche. Ils s'arrêtèrent, invisibles aux yeux de chair, observant les futurs parents, examinant la maison, pour s'assurer qu'elle effrirait à l'Âme les possibilités d'apprendre les leçons qui devaient être apprises cette fois. Satisfaits ils se retirèrent. Quelques mois plus tard, la future mère sentit en elle le brusque mouvement du foetus, lorsque l'Âme y entra et l'anima. En temps voulu, le bébé naquit dans le Monde de l'Homme. L'Âme qui avait autrefois habité le corps du vieux Seng reprenait maintenant la lutte avec les nerfs et le cerveau récalcitrant de l'enfant Wong, né dans une humble famille d'un village de pêcheurs, en Chine. Une fois encore, les hautes vibrations de l'Âme descendirent à l'octave inférieure, celle des vibrations d'un corps charnel.

{...}

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Expérience  de désincarnation suivi de réincarnation (suicide)}[3/3]

    « - Honorable Lama, puisqu'il en est ainsi, pourquoi les gens ont-ils peur de la mort, qui n'est que la délivrance des peines de cette Terre?

    « - C'est une question raisonnable, Lobsang, répondit mon Guide. Si nous pouvions nous rappeler les joies de l'Autre Monde, beaucoup d'entre nous seraient incapables de supporter les vicissitudes de celui-ci, et c'est pourquoi la peur de la mort nous a été inculquée. ... Certains d'entre nous n'aiment pas l'école, n'aiment pas la discipline qui y est indispensable. Pourtant, lorsqu'on grandit et qu'on devient adulte, on comprend les avantages de l'école. Ce serait une erreur de quitter trop tôt et d'espérer néanmoins parfaire son instruction; de même est-ce une faute que de mettre fin à sa vie avant l'heure fixée par le destin.

    « Je méditai sur ces paroles, car, quelques jours plus tôt, un vieux moine illettré et malade s'était jeté du haut d'un ermitage. Il avait eu un caractère atrabilaire, et refusait toutes les offres d'assistance. Oui, le vieux Jigme était plus heureux mort que vivant, me dis-je. C'était une délivrance pour lui. Et pour les autres.

    « - Seigneur, demandai-je, alors le moine Jigme a eu tort de se suicider!

    « - Oui, Lobsang, il a eu grandement tort, répondit mon Guide. Un homme, ou une femme, doit passer un certain laps de temps sur cette Terre. Si on met fin à sa vie prématurément, on doit retourner presque aussitôt sur Terre. C'est pourquoi certains bébés meurent au bout de quelques mois. Ce sont les âmes des suicidés qui se réincarnent pour compléter le temps qu'ils auraient dû vivre auparavant. Le suicide ne se justifie jamais;  c'est une grave offense contre soi-même, contre son Moi supérieur.

    « - Mais, Seigneurs, dis-je, et ces Japonais de haut rang qui se suicident en grande pompe afin de laver l'honneur familial? Il faut certainement beaucoup de courage pour accomplir un acte semblable.

    « - Non, Lobsang! dit mon Guide avec force. Non! Le vrai courage, ce n'est pas de mourir, mais de vivre malgré les épreuves, malgré les souffrances. Mourir est facile, vivre ... voilà qui est courageux! Les manifestations théâtrales de défi qui accompagne le « Suicide Cérémoniel » ne doivent pas nous faire oublier que c'est là un acte répréhensible. Nous sommes ici-bas pour apprendre et nous ne pouvons apprendre qu'en vivant le laps de temps qui nous est alloué. Le suicide ne se justifie jamais! »

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Kharma et destiné ( pages 56 à 59 )

    « - Ainsi tu est Tuesday Lobsang Rampa, dit-il [l'Oracle]. Nous nous sommes bien connus dans une autre phase de l'existence. À présent, par ordre du Très Profond [le Dalaï-Lama], je dois t'informer des épeuves futures, des difficultés à surmonter.

    « - Oh, Seigneur! m'exclamai-je, j'ai dû faire des choses épouvantables dans le passé pour avoir tant à souffrir dans cette vie. Mon Kharma, mon Destin prédestiné, semble être plus dur que celui des autres.

    «- Non pas, répondit-il. Beaucoup de gens commettent l'erreur de croire que s'ils souffrent dans cette vie, c'est pour expier les péchés qu'ils ont commis dans une existence antérieure. Si tu chauffes un métal dans une fournaise, est-ce parce que le métal a péché et doit être puni ou est-ce pour améliorer  les qualités de ce métal? ... Quoi  qu'il en soit, ton Guide, le Lama Mingyar Dondup, te parlera de tout cela. Moi j'ai à t'entretenir de ton avenir seulement.

    « ... Lentement, L'Oracle se pencha en avant et ouvrit la boîte. Avec une petite cuiller d'or, il en sortit une poudre fine dont il parsema les braises rougeoyantes.

    « ... Je voyais l'avenir, je le voyais aussi nettement que l'Oracle.  ...

    « Une étrange machine tournoyait et ballottait dans les airs, s'élançait et retombait au-dessus des collines escarpées de Tchoung-king. Et moi... moi je la pilotais! Plus tard, je vis des escadrilles entières de ces engins, avec le Soleil Levant, emblème du Japon, étalé sur leurs ailes. De ces machines tombaient des pâtés noirs qui se ruaient vers le sol où ils éclataient en flammes et en fumé. Des cadavres déchiquetés étaient projetés vers le ciel d'où pleuvaient du sang et des fragments de corps humains.

    « Le coeur serré, l'esprit confus, je regardais se dérouler les images où j'étais livré aux sévices des Japonais. Je voyais ma vie, je voyais ses épreuves, j'en ressentais toute l'amertume. Mais ma plus grande peine était due à la trahison et à la méchanceté de certaines gens du monde occidental qui -- je m'en rendais bien compte -- s'efforçaient de détruire l'oeuvre accomplie pour le bien de tous, pour la simple raison qu'ils en étaient jaloux.

    « Le « film » continuait et je vis le cours de mon existence avant de l'avoir vécue.

    « Comme je le savais, on peut prédire les probabilités avec la plus grande exactitude. Seuls les détails mineurs sont parfois différents. Les configurations astrologiques d'un être humain fixent la limite de ce qu'il peut être et de ce qu'il peut endurer, exactement comme les vitesses maximales et minimales d'un moteur sont déterminées.... »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: souvenir des vies passées (pages 61, 62)}:

    « - Maître, demandai-je, pourquoi les gens ignorent-ils en venant au monde ce qu'ils ont été dans leurs vies antérieures et ce qu'ils sont censés faire dans cette vie-ci? Pourquoi doit-il y avoir ce que vous appelez la « Science secrète »? Pourquoi ne pouvons-nous pas tout savoir?

    «...

    « - Tu es vraiment exigeant! Tu perds la mémoire par-dessus le marché. Tout récemment, je t'ai dit que, en général, nous ne nous souvenions pas de nos vies passées car cela ne ferait qu'accroître notre fardeau en ce monde. Comme nous le disons, la Roue de la Vie tourne, apportant la richesse à l'un, la pauvreté à l'autre. Le mendiant d'aujourd'hui est le prince de demain. Comme nous ignorons ce que furent nos existences antérieures, nous repartons de zéro sans essayer de tirer profit de ce que nous étions dans notre dernière incarnation.

    « - Mais la Science secrète? demandai-je. Si tout le monde possédait ce savoir, l'humanité serait plus heureuse, évoluerait plus rapidement.

    « Mon Guide me sourit.

    « - Ce n'est pas aussi simple que ça! répondit-il. ... Il y a en nous des pouvoirs, placés sous le contrôle de notre Moi Supérieur et infiniment plus grands que tout ce que l'Homme a été capable de réaliser dans le monde matériel, physique. L'Occidental, en particulier, abuserait de ces pouvoirs, car tout ce qui l'intéresse, c'est l'argent. L'Occidental n'a que deux questions à la bouche: Pouvez-vous me le prouver? et Qu'est-ce que ça me rapportera?... Cela m'amuse toujours de penser au système compliqué qu'utilise l'Homme pour envoyer un message « sans fil » à travers les océans. Le terme de «sans fil » est d'ailleurs le dernier qu'on devrait employer, car l'appareil consiste en des kilomètres et des kilomètres de fils. Mais ici, au Tibet, nos lamas, après un entraînement approprié, envoient des messages télépathiques sans avoir à se servir d'un instrument quelconque. Nous allons dans l'astral, voyageons à travers l'espace et le temps, visitons d'autres continents et d'autres mondes. Nous pouvons pratiquer la lévitation, soulever d'énormes fardeaux grâce à des pouvoirs généralement inconnus. Tous les hommes ne sont pas purs, Lobsang, et la robe du moine ne revêt pas toujours un saint homme. Il peut y avoir un méchant dans une lamaserie, de même qu'il peut y avoir un saint en prison. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]:Raison de la souffrance, mission et le Christ (pages 71 à 73)}

    « ... La plupart des gens viennent au monde pour apprendre, commença mon guide. D'autres sont ici-bas pour aider ceux qui sont dans le besoin, ou pour accomplir une tâche de la plus haute importance. ... Beaucoup de religions parlent d'un enfer, d'un lieu de punition, ou d'expiation, pour nos péchés. L'enfer est ici, sur cette Terre. Notre véritable vie, c'est celle de l'Autre Monde. Ici, nous venons apprendre, payer pour les fautes commises au cours d'existences antérieures, ou -- comme je te l'ai dit --- essayer de mener à bien une tâche essentielle. Tu es ici pour accomplir la tienne, qui concerne l'aura humaine. Tes « instruments » seront une perception psychique exceptionnellement sensible: la faculté, grandement intensifiée, de voir l'aura humaine et ce que nous pourrons t'apprendre sur tous les arts occultes. Le Très Profond [Le Dalaï-Lama] a décidé que tous les moyens seront mis en oeuvre pour accroître tes facultés et tes talents. ...

    « -- Mais cet enfer-là n'est qu'une étape vers une vie meilleure, rétorqua-t-il. Ici, nous sommes à même de nous débarrasser de certains de nos défauts les plus avilissants. Ici, en quelques années de séjour terrestre, nous nous purifions de fautes qui auraient pu nous torturer dans l'Autre Monde pendant un laps de temps interminable. La vie ici-bas ne dure que le temps d'un battement de paupière comparée à celle de l'Autre Monde. En Occident, continua-t-il, la plupart des gens croient qu'après la « mort », on s'assied sur un nuage et on joue de la harpe. D'autres s'imaginent qu'après avoir quitté ce monde pour l'autre, on vit dans une sorte de néant mystique et que l'on y prend plaisir. ... Si seulement nous pouvions les convaincre que la vie après la mort est plus réelle que celle d'ici-bas! Tout en ce monde consiste en vibrations. Celles-ci -- et tout ce que contient le monde -- peuvent être comparées à une octave sur le clavier d'un piano. Quand nous passons de l'Autre Côté de la Mort, l'« Octave » est transposée dans l'aigu du clavier. ( Mon guide s'interrompit, me prit la main et me fit toquer la dalle du sol avec la jointure et mes doigts.) Ceci, Lobsang, c'est de la pierre, ce sont les vibrations que nous appelons pierre. (Il me prit de nouveau la main et me frotta les doigts sur ma robe:) Ceci, c'est la vibration qui indique la laine. Si nous élevons tout sur l'échelle des vibrations, nous conservons toujours les degrés relatifs de dureté ou de moelleux. Ainsi, dans la Vie après la Mort, la vraie vie, nous pouvons posséder des objets, exactement comme en ce monde. ...

    « ...

    « - Oui, je sais que tout cela est de notoriété publique; en énonçant ces « pensées inexprimées », nous les rendons plus claires dans ton esprit. Plus tard, tu iras dans les pays du monde occidental. Et les religions, là-bas, te causeront de nombreuses difficultés. .... »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Début des religions (page73 à 76) [1/2]}:

    « ... Plus tard, tu iras dans les pays du monde occidental. Et les religions, là-bas, te causeront de nombreuses difficultés. Les chrétiens nous traitent de païens. Il est écrit dans leur Bible que le Christ a erré à travers les déserts. Dans nos documents, il est révélé que le Christ a parcouru l'Inde, étudié les religions indiennes et qu'ensuite il est venu à Lhssa et qu'il a reçu, au Jo Kang, l'enseignement des prêtres les plus éminents de cette époque. Le Christ a établi une bonne religion, mais le christianisme, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, n'est plus la religion enseignée par Jésus. ....

    « Il existe en Occident deux religions essentielles [propos tenus vers 1923], mais elles contiennent d'innombrables subdivisions. La religion juive est ancienne et tolérante. Les juifs ne te causeront aucun tort, aucune difficulté. Ils ont été persécutés pendant des siècles et ils montrent beaucoup de compréhension et de sympathie à l'égard des autres. Les chrétiens ne sont pas aussi tolérants. Je ne te parlerai pas des croyances individuelles, tu liras des ouvrages sur ce sujet; mais je vais t'expliquer quelle est l'origine des religions. Aux premiers temps de la Terre, les gens vivaient par petits groupes, par très petites tribus. Il n'existait aucune loi, aucune règle de morale. La force était la seule autorité; les tribus les plus puissantes et les plus belliqueuses faisaient la guerre aux plus faibles. À un moment donné survint un homme plus fort et plus sage que les autres. Il comprit que si sa tribu s'organisait, elle dominerait ses rivales. Il fonda une religion et établit un code de morale. " croissez et multipliez ", ordonna-t-il, sachant que plus il naîtrait de bébés, plus sa tribu augmenterait sa puissance. « Honore ton père et ta mère », ordonna-t-il encore, sachant que s'il donnait aux parents de l'autorité sur leurs enfants, il aurait de l'autorité sur les parents; sachant aussi que s'il pouvait convaincre les enfants qu'ils étaient les débiteurs de leurs père et mère, la discipline serait plus facile à appliquer. « Tu ne commettras pas d'adultère! » tonna le Prophète de cette époque. En fait, il voulait que la tribu ne fût pas « adultérée » par le sang d'un membre d'une autre tribu, car, en ce cas-là, certains ne savent plus à quelle autorité ils doivent obéissance. Au cours du temps, les prêtres s'aperçurent que certains individus n'obéissaient pas toujours à l'enseignement religieux. Après avoir mûrement réfléchi et beaucoup discuté, ils mirent sur pied un système de récompenses et de punitions : le Ciel, le Paradis, le Valhalla -- appelle cela comme tu voudras -- pour ceux qui obéissaient aux prêtres. Le feu de l'enfer et la damnation éternelle pour ceux qui leur désobéissaient.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Début des religions (page73 à 76) [2/2]}:
 

    « - Alors, Seigneur, vous êtes hostile aux religions organisées de l'Occident? demandai-je.

    « - Non, certainement pas, répondit mon guide. Beaucoup de gens se sentent perdus s'ils ne peuvent croire ou s'imaginer qu'un Père omniscient les regarde et qu'un Ange est prêt à noter toutes les bonnes actions aussi bien que les mauvaises. Nous sommes Dieu pour les créatures microscopiques qui habitent notre corps et pour les créatures encore plus petites qui habitent ses molécules. Quant à la prière, Lobsang, écoutes-tu souvent celles des créatures qui existent dans les molécules?

    « - Mais vous m'avez dit que la prière était efficace, fis-je observer, d'un ton surpris.

    « - Oui , Lobsang, elle l'est lorsque nous nous adressons à notre Moi Supérieur, la partie de nous-mêmes qui réside dans un autre monde et qui tire « les ficelles du pantin ». La prière est très efficace si nous obéissons aux lois simples et naturelles qui la rendent telle. ...

    « L'homme n'est qu'un grain de sable dans un monde troublé. Il ne se sent à l'aise que lorsqu'il se croit en sécurité dans une sorte d' «  étreinte maternelle ». Pour les Occidentaux, qui n'ont pas appris l'art de mourrir, la dernière pensée, le dernier cri, c'est  « Mamam! » Un homme qui manque d'assurance et qui veut donner l'impression du contraire, sucera un cigare ou une cigarette exactement  comme un bébé suce une tétine. Les psychologue sont d'accord pour dire que l'habitude de fumer n'est qu'une régression vers la petite enfance, où le bébé cherche auprès de sa mère la nourriture et la confiance. La religion est un réconfort. Savoir la vérité sur la vie --et sur la mort -- est un réconfort encore plus grand. ...»
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Dieu et les Dieux? (pages 82 à 84)}[1/2]

    « - Honorable Lama, dis-je, quelques heures plus tard, à mon Guide, y-a-t-il un Dieu? ou des Dieux?

    « ... Pendant un moment, nous contemplâmes le paysages tant aimé, les gigantesques montagnes, l'eau scintillante du Ky1 Chu, et le Kaling Chu, ceint de roseaux. À nos pieds s'étendait le Norbu Linga, ou Parc du Joyau, masse de verdure vivante. Mon Guide agita la main:

    « - Crois-tu que tout cela soit dû au hasard, Lobsang? Bien sûr qu'il y a un Dieu!

    « ...

    « - Tes pensées sont confuses, Lobsang, déclara mon Guide. Il y a un Dieu; il y a des Dieux. Tant que nous sommes ici-bas, nous sommes incapables de définir la Forme et la Nature de Dieu. Nous vivons dans ce qu'on peut appeler un monde à trois dimensions. Dieu vit dans un monde tellement éloigné que, sur cette terre, le cerveau humain ne peut se faire de Lui une conception juste et c'est pourquoi les hommes ont tendance à le rationaliser. « Dieu » est censé être quelque chose d'humain, de super-humain si tu préfères, mais l'Homme, dans son orgueil, se croit fait à l'image de la divinité! L'Homme croit aussi qu'il n'y a pas de vie sur les autres mondes. Si les peuples des autres mondes ont une structure différente de la nôtre, que devient le concept selon lequel seul l'Homme est créé à l'image de Dieu?
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Dieu et les Dieux? (pages 82 à 84)}[2/2]

    « ...

    « - Chaque monde, chaque pays de chaque monde a son Dieu, ou Ange Gardien. Le Manu, tel est le nom que nous donnons au Dieu qui veille sur notre Terre. C'est un Esprit hautement évolué, un humain qui, au cours de ses incarnations successives, s'est lavé de ses souillures, et qui est devenu parfaitement pur. Il existe un groupe d'Êtres supérieurs qui, dans les temps troublés, viennent sur cette Terre pour donner l'exemple au commun des mortels et les aider à sortir du bourbier des désirs terrestres.

    « J'inclinai la tête. Je savais cela, je savais que Bouddha, Moïse, le Christ et de nombreux autres étaient de cet Ordre. Je connaissais aussi Maitreya qui, selon les Écritures Bouddhiques, doit venir en ce monde cinq milliards six cent cinquante-six millions d'années après le passage de Bouddha ou de Gautama, comme on devrait plus correctement le nommer. Tout cela, et d'autres choses encore faisaient partie de notre enseignement religieux régulier. De même, on nous enseigne que tous les hommes de bien ont autant de chances d'accéder à la perfection, quelle que soit leur religion. Nous n'avons jamais cru qu'une seule secte religieuse « va au Ciel » tandis que toutes les autres seraient précipitées en Enfer pour être livrées aux caprices sanguinaires d'une bande de démons....

    « - Le Manu du Monde, le Grand Initié, préside aux destinées de cette Terre. Il existe des Manus inférieurs qui dirigent le destin d'un pays. Dans un nombre incalculable d'années, le Manu du Monde s'élèvera plus haut et le meilleur des autres, alors suffisamment initié, évoluera et prendra possession de la Terre.

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Lire trop de connaissances contradictoires peut rendre fou. (pages 102 à 104)}[1/2]

    « Alors, Seigneur! m'exclamai-je, vous êtes opposé à l'étude livresque?

    « - Pas du tout, Lobsang, répondit le Lama. Comme tous les gens qui réfléchissent, je condamne ceux qui se plongent dans les brochures, les pamphlets et les ouvrages traitant de cultes étranges, d'un prétendu occultisme. Ces gens-là s'empoisonnent l'âme, ils rendent toute évolution impossible jusqu'à ce qu'ils se soient débarrassés de tout ce faux savoir et soient redevenus semblables à des enfants.

    « - Honorable Lama, demandai-je, comment devient-on fou? Comment de mauvaises lectures provoquent-elles parfois des troubles mentaux?

    « - C'est une fort longue histoire, répondit le Lama. ... Sur cette Terre, nous sommes des pantins, des pantins faits de molécules en vibration, entourées d'une charge électrique. Notre Moi Supérieur vibre à un rythme beaucoup plus élevé et sa charge électrique est beaucoup plus forte. Il existe un rapport défini entre notre rythme de vibrations et celui de notre Moi Supérieur. On peut comparer le processus de communication entre chacun de nous, sur cette Terre, et notre Moi Supérieur, loin de la Terre, à une invention récente grâce à laquelle on envoie des ondes radio à travers les continents et les mers, ce qui permet à deux personnes habitant des pays différents de communiquer. Notre cerveau est un récepteur radio, car il reçoit les messages en « haute fréquence », les ordres et les instructions du Moi Supérieur, et les transforme en impulsions à basse fréquence qui contrôlent nos actions. Le cerveau est l'appareil électro-mécano-chimique qui nous permet de nous rendre utiles sur cette Terre. Des réactions chimiques provoquent un mauvais fonctionnement du cerveau, peut-être en bloquant partiellement un message car il est rare, ici-bas, que nous recevions le message exact, « radiodiffusé » par le Moi Supérieur. L'Esprit n'est capable que d'une action limitée, s'il ne fait pas appel au Moi Supérieur. L'Esprit est capable d'accepter certaines responsabilités, de former certaines opinions, et d'essayer de combler le fossé entre les conditions « idéales » du Moi Supérieur et les conditions pénibles de la vie terrestre.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Lire trop de connaissances contradictoires peut rendre fou. (pages 102 à 104)}[2/2]

    « - Mais les Occidentaux acceptent-ils la théorie de l'électricité cérébrale? questionnai-je.

    « - Oui, répondit mon Guide, dans certains hôpitaux on enregistre les ondes cérébrales d'un malade et on a découvert que certains désordres mentaux émettent des ondes cérébrales caractéristique. Ces ondes permettent donc de déterminer si une personne souffre, ou non, d'une maladie mentale. Il arrive souvent qu'une maladie du corps envoie certaines substances chimiques dans le cerveau, détériore son système d'ondes et provoque ainsi les symptômes de la démence.

    « - Le Japonais est-il complètement fou? demandai-je.

{.......}

    « ... Le Japonais me dévisagea pendant quelques instants, puis il me fit signe de m'asseoir. Je pris place à une certaine distance de lui, ne sachant pas si ses accès de violence n'allaient pas recommencer!

    « - Ne te bourre pas le cerveau avec tout ce que tu pourras trouver à lire sur l'occultisme, mon garçon! dit-il. C'est une matière indigeste qui freinerait ton évolution spirituelle. J'ai étudié toutes les religions. J'ai étudié tous les cultes métaphysiques que j'ai pu trouver. Cela m'a empoisonné, faussé mon jugement, conduit à croire que j'étais un Élu. À présent, mon cerveau est déséquilibré; parfois je perds la maîtrise de mes nerfs et j'échappe à l'action de mon Moi Suprême.

    « - Mais, Seigneur, m'écriai-je, comment peut-on apprendre si l'on ne doit rien lire? Quel mal peut faire le mot écrit?

    « - Mon garçon, il est permis de lire, bien sûr, répondit le moine japonais, mais choisis tes lectures avec soin, ne lis que ce que tu es sûr de bien comprendre. Le danger n'est pas dans le mot imprimé, il  est dans les pensées qui peuvent découler de ces mots. On ne devrait pas avaler n'importe quoi, le comestible avec le non-comestible, on ne devrait pas lire des choses contradictoires, ni les ouvrages qui promettent des pouvoirs occultes. Il est aisé de créer une Forme-pensée que l'on ne peut pas dominer. C'est ce que j'ai fait et la Forme peut nous être maléfique. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Indigestion mentale. (pages 186 à 188)}[1/2]

    « - Honorable Lama, ce doit être merveilleux que d'être bibliothécaire et de posséder ainsi tout le savoir du monde. ...

    « Mon Guide me sourit:

    « - Les Chinois ont un dicton: « Une image vaut mille mots », Lobsang, mais moi je t'affirme qu'aucune somme de lectures et d'images ne remplace les connaissances pratiques et expérimentales.

    « Je le regardai pour voir s'il parlait sérieusement, puis je songeai à ce moine japonais, Kenji Tekeuchi, qui pendant près de soixante-dix ans avait étudié les mots imprimés et n'avait pas réussi à mettre en pratique ni à digérer ses lectures.

    « Mon Guide devina mes pensées.

    « - Oui, dit-il le vieil homme n'est pas fou. Il s'est donné une indigestion mentale en lisant tout sans rien assimiler. Il s'imagine être un grand homme, un homme d'une haute spiritualité. Ce n'est qu'un pauvre vieil étourneau qui ne trompe personne autant qu'il s'illusionne sur lui-même. ... Sur le plan spirituel, il a fait banqueroute, sachant tout, mais ne sachant rien. Il est dangereux de lire sans discrimination et sans prendre conseil tout ce qui vous tombe sous la main. Cet homme a suivi toutes les grandes religions et n'en comprenant aucune, il s'est néanmoins targué d'être l'homme le plus évolué de la Terre.

    « - Honorable Lama, dis-je, si les livres sont pernicieux à ce point, pourquoi y en a-t-il?

{ ... }

    « - Mais, mon cher Lobsang, la réponse est évidente! Lis, lis encore et toujours, mais ne laisse jamais aucun livre fausser ton pouvoir de jugement et de discernement. Un livre est censé enseigner, instruire ou même distraire. Ce n'est pas un maître qu'il faut suivre aveuglément et sans raison. Aucun être doué d'intelligence ne devrait être réduit en esclavage par un livre ou par  les mots d'un autre homme.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Indigestion mentale. (pages 186 à 188)}[2/2]

    « ... Mais alors, pourquoi s'intéresser aux livres?

    « - Pourquoi, Lobsang? dit mon Guide en réponse à ma question muette. Mais parce qu'il doit y avoir des livres, cela va de soi! Les bibliothèques du monde entier contiennent la majorité des connaissances humaines, mais seul un imbécile prétendrait que l'humanité est l'esclave des livres qui, en vérité, ne sont là que pour la guider, lui servir de références, lui venir en aide. C'est un fait que, mal dégérés, ils peuvent être maléfiques car ils poussent un homme à se croire supérieur à ce qu'il est, et le conduisent à des voies tortueuses, des voies qu'il n'est pas capable - faute de connaissances suffisantes - de suivre jusqu'au bout.

    « - Eh bien, Honorable Lama, insistai-je, à quoi servent les livres?

    « - Il ne t'est pas possible, dit mon Guide, d'aller dans toutes les villes du monde et d'étudier sous la direction des grands maîtres, mais le mot imprimé - le livre - peut t'apporter leur enseignement à domicile. Tu n'es pas obligé de croire tout ce que tu lis, et les grands écrivains n'ont jamais prétendu le contraire; tu dois faire appel à ton propre jugement et te servir de leurs paroles de sagesse comme d'un guide qui te permettra de découvrir ta propre sagesse. Je peux t'affirmer qu'un homme qui n'est pas encore prêt à étudier un sujet peut se causer un tort considérable s'il lit un ouvrage sur ce même sujet et s'il essaye de s'élever - pour ainsi dire - au-dessus de son état kharmique en s'attachant aux paroles et aux oeuvres d'autrui. Il est possible que le lecteur soit un homme fort peu évolué et, en ce cas, étudier des choses qui, présentement, ne sont pas pour lui, peut freiner plutôt qu'accélérer son évolution, et notre ami japonais en est un exemple. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: L'histoire de la Cavernes des anciens. (pages 112 à 115)}[1/2]

    « ... C'était une crevasse d'environ quatre-vingts centimètres de large sur un mètre cinquante de haut. Il n'y avait pas trace de mon Maître.

    « {...}

    « - Je reculai pour voir si mon Maître avait grimpé plus haut, continua mon Guide, mais je ne le vis pas. Je jetai un regard inquiet à l'intérieur de la crevasse. Il y faisait noir comme dans une tombe. Centimètre par centimètre, j'avançai courbé en deux. Après avoir parcouru deux mètres, je tournai un angle aigu, puis un autre, et un troisième. Si je n'avais pas été paralysé de terreur, j'aurais poussé un cri de stupéfaction, car la lumière y régnait, une lumière argentée, plus brillante que celle du plus beau clair de lune. Une lumière que je n'avais encore jamais vue. La caverne où je me trouvais était spacieuse, et le toit restait caché dans l'obscurité. L'un de mes compagnons m'écarta pour mieu voir et fut à son tour écarté par un autre. Bientôt notre petit groupe se retrouva au complet, et comtempla, silencieux et effaré, le spectacle fantastique qu'il avait sous les yeux. Si l'un de nous avait été seul, il se serait cru fou.

    « La caverne ressemblait à un immense hall qui s'étendait à l'infini, comme si la montagne elle-même était creuse. La lumière régnait parfois. Elle émanait de globes qui semblaient être suspendus dans les ténèbres du plafond. D'étranges machines s'entassaient là, des machines telles que nous n'aurions pas pu en imaginer. Je constatai à ma stupeur que certaines étaient recouvertes d'un verre d'une transparence parfaite.

« {...}

    « - Du coup nous avions complètement oublié mon Maître et quand il apparut soudain, nous sursautâmes violemment! Il se mit à rire en voyant nos yeux exorbités et nos visages affolés. Nous vîmes qu'il n'était plus en proie à cette étrange et irrésistible contrainte. Nous fêmes ensemble le tour de ces engins extraordinaires. Ils n'avaient pour nous aucune signification; Ils n'étaient qu'un assemblage de métal et d'autres matériaux, de forme bizarre, exotique. Mon Maître s'approcha d'un panneau noir, assez vaste, apparemment encastré dans l'un des murs de la caverne. Au moment où il allait en tâter la surface, le panneau s'ouvrit. Nous étions prêts à croire que l'endroit était ensorcelé, ou que nous étions en proie à une hallucination collective. Mon Maître bondit en arrière, alarmé. Le panneau noir se referma. Un de mes compagons eut l'audace d'étendre la main et le panneau s'ouvrit de nouveau. Une force irrésistible nous poussa en avant. Luttant vainement à chaque pas, nous fûmes -- j'ignore comment -- forcés de franchir le seuil. À l'intérieur, il faisait sombre, aussi sombre que dans une cellule de moine. Toujours sous l'effet d'une attirance irrésistible, nous parcourûmes un bob nombre de mètres, puis nous assîmes sur le sol. Pendant quelques minutes, nous demeurâmes là, tremblant de peur. Comme rien ne se produisait, nous fûmes un peu rassurés et c'est alors que nous entendîmes une série de déclics, comme si l'on heurtait ou raclait du métal.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: L'histoire de la Cavernes des anciens. (pages 112 à 115)}[2/2]

    « Je ne pus m'empêcher de frémir. Si j'avais été là, je serais probablement mort de peur! Mon Guide continua:

    « - Lentement, presque imperceptiblement, une lueur vaporeuse apparut dans les ténèbres, devant nous. Ce ne fut d'abord qu'un embryon de lumière bleu-rose; on eût dit qu'un fantôme s'était matérialisé sous nos yeux. Elle s'étendit et s'intensifia, et nous pûmes discerner les contours des incroyables machines qui emplissaient ce vaste hall, excepté au centre, c'est-à-dire là où nous étions assis. La lumière se recroquevilla sur elle-même, tournoya, s'affaiblit, devint plus brillante, puis finit par dessiner une sphère. J'eus la curieuse et inexplicable impression qu'un mécanisme très ancien se remettai lentement en marche, après un temps infini. Littéralement fascinés, nous étions tous les cinq pelotonnés sur le sol. Quelque chose se déclencha dans mon cerveau, comme si des Lamas télépathes avaient joué à un jeu dément, puis l'impression changea et devint aussi claire que le langage parlé.

    «{...} Dans cette sphère lumineuse, nous distinguâmes des images, reprit le Lama. D'abord vagues, elles s'éclaircirent bientôt et cessèrent d'être des images. Nous vîmes réellement les événements.

    « {...} Voici ce que nous vîmes et entendîmes, et ce que tu verras et entendras dans un avenir assez proche. Une haute civilisation existait en ce monde, il y a des millénaires. Les hommes pouvaient voler dans les airs sur des appareils qui défiaient la pesanteur; Ils étaient capables  de construire des machines qui imprimaient des pensées dans l'esprit d'autres hommes -- des pensées qui apparaissaient sous forme d'images. Ils connaissaient la fission de l'atome et finirent par faire exploser une bombe qui détruisit le monde, noya certains continents sous la mer, et en fit surgir d'autres. Les populations furent décimées et c'est pourquoi toutes les religions du monde nous racontent l'histoire du Déluge.

    « [page 116] ... Il existe une salle similaire au pays d'Égypte. Il y a une autre salle contenant des machines identiques dans une contrée qu'on appelle l'Amérique du Sud. {...} Ces chambres secrètes ont été  cachées par nos ancêtres afin que les objets façonnés par eux soient découverts par une génération ultérieure, en temps voulu.... »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Rampa visite la Cavernes des Anciens. (pages 121 à 133)}[1/6]

    « {...} C'est ainsi que moi, le membre le plus petit et le moins important de l'expédition, je fus le premier à pénétrer dans la Caverne des Anciens. Je me faufilai à l'intérieur et contournai les angles pierreux. {...} Tout à coup, la lumière jaillit et je fus quasiment paralysé de terreur. Je demeurai immobile, contre le mur, et contemplai le spectacle fantastique que j'avais sous les yeux.

    « La grotte semblait être deux fois plus spacieuse que l'intérieur de la Grande Cathédrale de Lhassa. contrairement à la Cathédrale qui baignait toujours dans une pénombre que les lampes à beurre s'efforçaient en vain de dissiper, il régnait ici une clarté plus vive que celle de la pleine lune par une nuit sans nuages. Non, elle était beaucoup plus brillante; la qualité de la lumière avait dû me donner l'impression du clair de lune. Je levai les yeux vers les globes d'où jaillissait cette illumination. Les Lamas se pressaient autour de moi, et comme moi, ils regardèrent d'abord la source lumineuse. Mon Guide prit la parole:

    « - Les anciens documents indiquent qu'à l'origine, cette caverne étaient beaucoup mieux éclairée qu'aujourd'hui, dit-il. Ces lampes brûlent de plus en plus faiblement au fur et à mesure que passent les millénaires.

    « ... Puis, mus par une même impulsion, nous avançâmes sur le sol de pierre pour aller voir la machine qui se trouvait la plus proche de nous. Nous l'entourâmes, redoutant de la toucher, mais très curieux de savoir ce qu'elle pouvait bien être. Ternie par le temps, elle semblai cependant prête à se mettre en marche immédiatement si l'on savait comment s'y prendre. D'autres appareils attirèrent notre attention, également sans résultat. Ces machines étaient beaucoup trop compliquées pour nous. Je me dirigeai vers une petite estrade carrée, large d'environ un mètre, posée sur le sol et entourée d'un garde-fou. Ce qui me parut être un long tube de métal replié partait d'une machine voisine et l'estrade était reliée à l'autre extrémité de ce tube. Distraitement, je montai sur cette plate-forme, me demandant à quoi elle pouvait bien servir. Et je faillis mourir de frayeur: l'estrade tressaillit et s'éleva dans les airs. Je fus tellement épouvanté que je m'accrochai désespérément à la rampe.

    « ... Le tube s'était déplié et entraînait l'estrade vers une des sphères lumineuses. Affolé, je regardai par-dessus le garde-fou. J'étais déjà à une dizaine de mètres du sol et l'ascension continuait. J'étais terrifié à l'idée que la source lumineuse allait me calciner, comme un papillon de nuit à la flamme d'une lampe à beurre. Il y eut un « click » et l'estrade s'arrêta. La lumière rayonnai à quelques centimètres de mon visage. Timidement, j'étendis la main: la sphère était glacée.

    « ... Je commençais à désespérer lorsque l'estrade frémit de nouveau et se remit à descendre...
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Rampa visite la Cavernes des Anciens. (pages 121 à 133)}[2/6]

    « Contre le mur du fond se trouvait une grande statue dont la vue fit courir un frisson le long de mon échine. C'était la statue d'un chat accroupi, mais la tête et les épaules étaient celles d'une femme. Les yeux semblaient vivants...

    «- Regardez, s'écria-t-il, ces dessins montrent des hommes et des chats en train de converser. Il s'agit sans aucun doute de l'âme quittant le corps et errant dans les enfers.

    « ... Soudain, un cri nous fit nous retourner. Le Lama grand et mince se trouvait près du mur du fond et sa figure semblait prise dans une boîte de métal terni. .....

    « ... À ce que je crus comprendre, ils voyaient dans cette boîte des machines mobiles. Finalement, mon Guide eut pitié de moi et me souleva jusqu'à ce qui était de toute évidence des oculaires. Ayant posé les mains sur une poignée, comme on me l'indiquait, j'apperçus dans la boîte des hommes et des machines identiques à celles qui se trouvaient dans ce Hall. Les hommes les manoeuvraient. Je vis que l'estrade où j'était monté jusqu'à la sphère lumineuse   pouvait être dirigée à volonté et qu'elle constituait une sorte d' « échelle » mobile, ou plutôt d'appareil qui permettait de se passer d'échelle. Je remarquai que la plupart des machines étaient des modèles en état de marche tels que je devais en voir, quelques années plus tard, dans les musées scientifiques du monde entier.

    « Nous nous dirigeâmes vers le panneau dont le Lama Mingyar Dondup m'avait parlé. À notre approche, il s'ouvrit avec un grincement qui parut si sonore dans le silence de cette grotte que nous bondîmes tous d'effroi. À l'intérieur régnaient de si profondes ténèbres que nous eûmes l'impression d'être entourés d'un tourbillon de nuages noirs. Nos pieds étaient guidés par de petites dénivellations du sol. Nous avançâmes péniblement et lorsque les dénivellations se terminèrent, nous nous assîmes. À ce moment, nous entendîmes une série de cliquetis, comme du métal grattant du métal, et presque imperceptiblement, une lumière se glissa à travers l'obscurité et la dissipa. Nous regardâmes autour de nous et perçûmes d'autres machines, aussi insolites que les précédentes. Il y avait aussi des statues et des desseins gravés sur le métal. Tout à coup, la lumière se concentra et forma un globe éblouissant, au centre du hall. Les couleurs clignotaient, sans raison apparente, et des bandes de lumière, également dépourvues de sens, tournoyèrent autour du globe. Des images se formèrent, d'abord vagues et confuses, puis elles se précisèrent, prirent un caraactère de réalité et acquirent trois dimensions. Nous regardions de tous nos yeux...
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Rampa visite la Cavernes des Anciens. (pages 121 à 133)}[3/6]

    « C'était le monde de jadis. À l'époque où il était encore très jeune. Des montagnes se dressaient là où s'étendent aujourd'hui des océans et où les agréables stations balnéaires sont devenues des sommets montagneux. La température était alors plus chaude et d'étranges créatures erraient dans la campagne. Ce monde était en plein développement scientifique. On y voyait des engins bizarres qui volaient à quelques centimètres de la surface du sol ou à des kilomètres dans les airs. De grands temples dressaient leurs pinacles vers le ciel, comme pour défier les nuages. Bêtes et Hommes se parlaient télépathiquement. Mais tout n'allait pas pour le mieux; les politiciens se disputaient entre eux. Le monde était divisé en deux camps dont chacun convoitait le territoire de l'autre. La suspicion et la peur étaient les nuages qui pesaient sur le commun des mortels. Les prêtres des deux camps proclamaient qu'eux seuls étaient les favoris des dieux. Dans les images qui se déroulaient sous nos yeux, nous vîmes ces prêtres tonitruer -- comme à présent -- et proposer leur propre méthode de salut, contre espèces sonnantes. Les chefs de chaque secte religieuse enseignaient que c'était un « devoir sacré » que de tuer l'ennemi. Et, en même temps, ils prêchaient que tous les hommes étaient frères. L'illogisme du fraticide ne leur venait pas à l'esprit.

    « Nous fûmes témoins de terribles guerres dont la plupart des victimes étaient des civils. Les soldats, protégés par leurs armures, étaient généralement en sécurité. C'étaient les vieillards, les femmes et les enfants, les non-combattants qui souffraient. Nous aperçûmes des savants au travail dans les laboratoires, cherchant à fabriquer des armes encore plus meurtrières, des bombes de plus en plus grosses, de plus en plus dévasttatrices. Une séquence montrait un groupe d'hommes prudents qui dressaient les plans de ce qu'ils qualifiaient de « Capsule du Temps » (ce que nous, nous appelons la « Caverne des Anciens ») où ils pourraient stocker pour des générations futures des modèles de leurs machines, et un dossier complet et illustré de leur culture et de ses lacunes. D'immenses excavatrice creusaient la roche vivante. Des hordes d'hommes installaient les modèles et les machines. Nous les vîmes placer les sphères de lumière froide, substances inertes radioactives qui donnaient de la lumière pendant des millions d'années. Inertes en ce sens qu'elles ne pouvaient pas être nuisibles aux êtres humains, actives car la lumière continuerait à briller presque jusqu'à la fin des temps.

    « Nous nous aperçûmes que nous comprendre le langage, car -- l'explication nous vint à l'esprit -- il nous était transmis télépathiquement. Des chambres telles que celle-ci, ou « Capsules du Temps », se cachaient sous les sables d'Égypte, sous une pyramide d'Amérique du Sud, et en certain point de la Sibérie. Chaque endroit était marqué par le symbole des temps: le Sphinx. Nous vîmes les grandes statues du Sphinx, qui n'était pas originaire de l'Égypte, et il nous fut expliqué pourquoi il avait cette forme. Hommes et Bêtes conversaient et travaillaient ensemble en ces temps très anciens. Le chat était l'animal le plus parfait quant à la puissance et à l'intelligence. L'Homme est lui-même un animal; c'est pourquoi les Anciens ont représenté un chat de grande taille pour indiquer le pouvoir et l'endurance, et sur ce corps ils ont greffé les seins et la tête d'une femme. La tête pour évoquer l'inteligence et la raison humaine, et la poitrine pour marquer que l'Homme et l'Animal pouvaient tirer l'un de l'autre une nourriture spirituelle et mentale. ce symbole était alors aussi commun que le sont aujourd'hui les statues de Bouddha, l'Étoile de David ou le crucifix.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Rampa visite la Cavernes des Anciens. (pages 121 à 133)}[4/6]

    « Nous vîmes des océans où de grandes cités flottantes allaient de pays en pays. Dans le ciel volaient des machines, immenses elles aussi, qui se déplaçaient silencieusement, qui pouvaient rester suspendues, immobiles, dans l'air, et prendre presque instantanément une vélocité prodigieuse. Des véhicules roulaient à quelques centimètres du sol, suspendus en l'air par un procédé que nous ne parvenions pas à déterminer. Des ponts traversaient les villes, portant des câbles étroits qui semblaient être des routes. Tout à coup, nous vîmes un éclair éblouissant zébrer le ciel, et l'un des ponts les plus importants s'écroula dans un amas de poutrelles et de câbles. Un autre éclair et la majeure partie de la ville disparut au milieu d'une vapeur de gaz incadescent. Au-dessus des ruines flottait un étrange et sinistre nuage rouge, qui avait la forme d'un champignon haut de plusieurs kilomètres.

    « Les images s'évanouirent et nous revîmes le groupe d'hommes qui avaient mis au point les « Capsules du Temps ». Ils avaient décidé que l'heure était venue de les sceller. Nous assistâmes aux cérémonies, nous vîmes mettre les « souvenirs en conserve » dans la machine. Nous entendîmes le discours d'adieu qui nous dit, à nous, « le Peuple de l'Avenir, s'il doit y en avoir un! » que l'Humanité allait probablement se détruire elle-même. La voix ajouta: « Dans ces souterrains sont entreposés des documents sur nos réalisations et nos erreurs, dans l'espoir qu'ils seront profitables à la race future qui aura l'intelligence de les découvrir et, les ayants découverts, de les comprendre. »

    « La voix télépathique se tut, l'écran s'assombrit. Nous gardions le silence, abasourdis par ce que nous venions de voir. Un peu plus tard, la lumière reprit son intensité et nous nous aperçûmes qu'elle émanait en fait des murs de la salle.

    « Nous nous levâmes et regardâmes autour de nous. ce hall était, lui aussi, encombré de machines et il y avait là de nombreux modèles de cités et de ponts, tous construits de pierres ou de métaux dont nous ne parvînmes pas à déterminer la nature. Certains de ces modèles étaient protégés par une matière parfaitement transparente, dont nous ignorions l'origine. ce n'était pas du verre, nous ne savions pas ce que c'était. Mais nous nous rendions compte que cela nous empêchait de toucher à certains de ces modèles. Tout à coup, nous sursautâmes: un oeil rouge et maléfique nous observait en clignotant. J'allais courir vers lui, quand mon Guide s'approcha de l'appareil à l'oeil rouge. Il l'examina, en toucha les manettes et l'oeil rouge s'évanouit. À sa place, sur un petit écran, nous vîmes l'image d'une autre salle qui donnait dans le Hall Principale. Et notre cerveau rçut ce message: « En vous allant, entrez dans la chambre (???) où vous trouverez les matériaux nécessaires pour sceller toutes les issues par lesquelles vous   êtes entrés. Si vous n'avez pas encore atteint le stade de l'évolution où vous serez capable de faire fonctionner nos machines, scellez cette caverne et laissez-la intacte pour ceux qui viendront plus tard. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Rampa visite la Cavernes des Anciens. (pages 121 à 133)}[5/6]

    « Silencieusement, nous passâmes dans la troisième salle, dont la porte s'ouvrit à notre approche. Elle contenait de nombreuses boîtes métalliques scellées et un appareil de « formes-pensées » qui nous expliqua comment ouvrir les boîtes et fermer l'entrée de la Grotte. Nous nous assîmes sur le sol et parlâmes de ce que nous venions de voir au cours de notre aventure.

    « - C'est merveilleux! merveilleux! déclara un Lama.

    « - Il n'y a rien là de merveilleux, dis-je avec une certaine audace, nous aurions pu voir tout cela dans les Annales Akashiques. Pourquoi ne pas regarder ces images qui représentent la suite des temps? Nous saurions ainsi ce qui s'est passé après la fermeture de cette grotte.

{ ... }

    « - Il arrive parfois que notre Lobsang montre une lueur d'intelligence! Mettons-nous dans l'attitude rituelle, et voyons ce qui va arriver, car ma curiosité égale la vôtre.

    « Nous formâmes le cercle, chacun de nous regardant vers l'intérieur, et joignîmes nos doigts selon la manière appropriée. Mon Guide commença les exercices rituels de respiration et nous l'imitâmes. Lentement, nous perdîmes notre identité terrestre et ne fîmes plus qu'un avec l'Océan du Temps. Tous les événements qui se sont déroulés peuvent être vus par ceux qui ont la faculté de se rendre consciemment dans l'astral et de revenir consciemment en emportant les connaissances ainsi acquises. On peut ainsi voir comme si on y avait assisté n'importe quelle scène de l'histoire, si éloignée qu'en soit l'époque.

{...}
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Rampa visite la Cavernes des Anciens. (pages 121 à 133)}[6/6]

    « ... Les Annales Akashiques ne sont que la « mémoire » de l'univers tout entier. Tout ce qui s'est passé sur cette terre peut être « rappelé » exactement comme toi tu te rappelleras les événements de ta vie. La magie ne joue là aucun rôle....

    « ... Il nous fut aisé de déterminer le moment où la Machine avait cessé de nous envoyer les images du passé. Nous vîmes la procession d'hommes et de femmes -- des dignitaires de l'époque, sans doute -- sortir  de la Caverne. Des engins munis de bras immenses firent glisser sur l'entrée une partie de la montagne. Les fissures et les crevasses furent soigneusement colmatées, les notables et les ouvriers s"éloignèrent. Les machines disparurent au loin et pendant des mois, le silence régna sur les lieux. Nous vîmes un grand prêtre qui, debout sur les marches d'une immense pyramide, exhortait ses auditeurs, au combat. Les images imprimées sur les Rouleaux du Temps continuèrent à se dérouler, changèrent et nous aperçûmes le camp adverse, dont les chefs viciféraient. Le Temps s'écoulait toujours. Nous vîmes des traînées de vapeur blanche dans le bleu du ciel, puis le ciel s'empourpra. Le monde entier fut saisi d'un tremblement. Un vertige nous prit, nous, simples spectateurs. Les ténèbres de la nuit tombèrent sur le monde. Des nuages noirs, piqués de flammes éclatantes, roulèrent sur tout le globe terrestre. Les cités s'embrasèrent subitement et disparurent.

    « Les océans déchaînés envahirent la Terre. Balayant tout sur son passage, une vague gigantesque, plus haute que le plus haut édifice, se rua à l'assaut des continents, et sa crête entraînait les débris d'une civilisation moribonde. La Terre trembla et gronda dans son agonie, de grands abîmes s'ouvrirent et se refermèrent comme les mâchoires béantes d'un géant. Ces montagnes ondulèrent comme des brancges de saule sous la tempête, puis s'enfoncèrent dans les mers. Des masses de terre s'élevèrent des eaux et formèrent de nouvelles montagnes. Toute la surface du monde subissait de perpétuels changements, était incessamment en mouvement. Des millions d'hommes avaient péri. les rares survivants s'enfuirent en hurlant vers les montagnes qui venaient de surgir. D'autres, à bord de navires qui avaient, on ne sait comment, échappé au désastre, atteignirent les hautes terres et se réfugièrent dans tout ce qui était susceptible de leur servir de cachette. La Terre elle-même s'immobilisa, puis se mit à tourner dans le sens opposé à celui de sa rotation normale. En un clin d'oeil, des forêts se transformèrent en amas de cendres. La surface de la Terre était désolée, rasée, dévastée, calcinée. Au fond des abîmes, ou dans les tunnels de lave des volcans éteints, se recroquevillaient et gémissaient de terreur une poignée d'êtres humains que la catastrophe avait rendus fous. Du ciel sombre tombait une substance blanchâtre, d'un goût agréable, et nourrissante.

    « Au cours des siècles, la Terre changea de nouveau; les mers s'étaient transformées en terres, et les terres en mers. Les falaises qui entouraient une plaine basse se fendirent et s'écroulèrent et les eaux se précipitèrent pour former la mer que l'on appelle aujourd'hui la Méditerranée. Dans une autre mer proche, une brèche s'ouvrit dans le sol sous-marin. Toute l'eau s'y engouffra et le sol sablonneux, ainsi asséché, devint le désert du Sahara. À la surface de la Terre erraient des tribus sauvages qui, à la lumière des feux de camp, se racontaient les vieilles légendes -- le Déluge, la Lémurie, L'Atlantide. Ils parlaient aussi du jour où le soleil s'était arrêté. »
 

  {LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Sortie du corps physique suite à un accident. (pages 180 à 183)}[1/2]

    « Me saisissant par la peau du coup, il me jeta contre la pierre. Ma tête heurta une arrête et toutes les étoiles du ciel flamboyèrent dans mon cerveau, puis elles disparurent et je sombrai dans le néant vaste et noir. Chose étrange, il me sembla que l'on me soulevait -- horizontalement -- et qu'ensuite je me mettais debout. Quelque part, un gong à la voix profonde parut sonner les secondes de la vie; il faisait « bong-bong-bong », et au dernier coup, j'eus l'impression d'avoir été frappé par une foudre bleue. Alors le monde prit un vif éclat, baigna dans une lumière jaunâtre où je pouvais distinguer les objets avec une acuité anormale. « Ah!, me dis-je, ainsi j'ai quitté mon corps! Quelle singulière sensation! »

    « Les voyages dans l'astral m'étaient familiers. j'étais allé bien au-delà des confins de notre vieille terre et j'avais également visité beaucoup de grandes cités du globe. Mais c'était la première fois qu'il m'arrivait de « bondir hors de mon corps ». Debout près de la grande meule, je contemplais avec dégoût la petite silhouette malingre, vêtue d'une robe rapiécée, qui gisait sur la pierre. Je baissai les yeux et observai sans grand intérêt la façon dont mon corps astral était joint à cette silhouette pitoyable par une corde d'un blanc bleuâtre qui ondulait et vibrait, étincelait et pâlissait tour à tour. Puis j'examinai de plus près mon corps étendu sur la dalle et vis avec horreur que la tempe gauche portait une plaie béante d'où coulait un sang rouge sombre, qui serpentait dans les rainures de la pierre et se mêlait inextricablement aux débris que je n'avais pas encore extirper de la meule.

    Un bruit soudain attira mon attention et en me retournant, j'aperçus mon Guide qui entrait dans la cuisine, le visage blême de colère. Il s'arrêta net devant le moine -- cuisinier en chef -- celui qui m'avait si cruellement traité. Pas un mot ne fut échangé, pas un seul; en fait, un silence de mort régnait. Les yeux perânts du Lama parurent foudroyer le moine qui, avec un soupir semblable au son d'un ballon qui se dégonfle, s'écroula comme une masse sur le sol de pierre. Sans lui accorder un second regard, mon Guide se tourna vers ma forme terrestre qui respirait péniblement, étendue sur ce cercle de pierre.

    « Je regardai autour de moi, vraiment fasciné à l'idée que je pouvais à présent sortir de mon corps pour parcourir de brèves distances. Faire de « longs voyages » dans l'astral, ce n'était rien. J'en avais toujours été capable, mais cette sensation de me détacher de moi-même, de contempler mon enveloppe d'argile était une nouvelle et curieuse expérience.
 

  {LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Sortie du corps physique suite à un accident. (pages 180 à 183)}[2/2]

    « Sans prendre garde à ce qui se passait autour de moi, je me laissai aller à la dérive... et je traversai en flottant le plafond de la cuisine. « Oh! » fis-je involontairement en passant au travers de la pierre pour me retrouver dans la pièce du dessus. Là était assis un groupe de lamas, plongés dans une contemplation profonde. Je vis avec quelque intérêt qu'ils avaient devant eux une sorte de modèle du monde, une balle ronde où étaient dessinés les continents, les terres, les océans et les mers et cette balle était fixée à un angle correspondant à l'inclinaison de la Terre elle-même dans l'espace. Je ne m'attardai pas, cela ressemblait trop à une leçon de géographie, et je repris mon voyage vers les hauteurs. Je traversai toute une série de plafonds et me trouvai enfin dans la Salle des Tombes! Autour de moi se dressaient les grands murs dorés qui supportaient  les tombeaux des Incarnations du Dalaï Lama au cours des siècles précédents. Je demeurai là un moment, dans une contemplation respectueuse, puis je me laissai voguer vers les nues de sorte que je vis enfin, à mes pieds, le glorieux Potala avec son or étincelant, son écarlate et sa pourpre, et ses murs d'une blancheur admirable qui semblaient se fondre avec la roche de la montagne elle-même.

    « En tournant mon regard légèrement vers la droite, je pouvais apercevoir le village de Shö et, au-delà, la Cité de Lassha sur un arrière-fond de montagnes bleues. Tout en m'élevant dans les airs, je voyais les espaces illimités de notre beau pays, un pays que son climat imprévisible et capricieux pouvait rendre dur et cruel, mais qui pour moi était la patrie!

    « Je ressentis une brusque saccade et fus tiré en arrière, comme j'avais souvent tiré moi-même sur un cerf-volant qui planait dans le ciel. Je ne cessai de descendre, retraversai le Potala, des planchers qui se transformèrent en plafonds, d'autres planchers encore, et finis par atteindre ma destination ultime, à côté de mon corps gisant dans la cuisine.

    « Le Lama Mingyar Dondup me baignai doucement la tempe et en extrayait des morceaux de matière solide.

    « « Grands dieux, me dis-je, stupéfai, ma tête est-elle donc si dure qu'elle ait fendu ou craquelé   la pierre? » Je vis alors que j'avais une petite fracture et que parmi les matières que mon Guide ôtait de ma tête, il y avait quantité de détritus -- des éclats de pierre et des résidus d'orge concassé. J'observai la scène avec intérêt, et, je l'avoue, avec un certain amusement, car tandis que je demeurais là, dans mon corps charnel, je ne ressentais aucune souffrance, aucun malaise: j'étais en paix. »
 

  {LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: La peur. (pages 190 et 191); Les entités de l'Astral inférieur. (pages 192 à 194)}[1/2]

    « Faire mauvais usage du povoir occulte ou tenter de dominer une autre personne par des moyens occultes valaient au coupable un terrible châtiment. Les pouvoirs ésotériques et métaphysiques, les perceptions extrasensorielles ne devaient servir qu'au bien, qu'à venir en aide aux autres, qu'à accroître la somme des connaissances humaines.

    « - Mais, honorable Lama! m'écriai-je, que faut-il penser des gens qui sortent de leur propre corps soit à la suite d'une excitation quelconque, soit par l'effet de leur propre volonté? Lorsqu'ils se détachent de leur corps et risquent d'en mourirde frayeur, ne peut-on rien faire pour les mettre en garde contre ce genre d'expérience?

    « - Il est vrai, Lobsang, dit-il, qu'un bon nombre de gens lisent des livres et tentent des expériences occultes sans avoir auprès d'eux un Maître capable. Beaucoup d'hommes sortent d'eux-mêmes, sous l'effet soit de l'alcool, soit d'un excitant ou en s'adonnant à quelque activité néfaste pour l'esprit, et ensuite sont pris de panique. Tu auras un moyen de te rendre utile: tu pourras, au cours de ta vie, avertir ceux qui cherchent que la seule chose à craindre en matière d'occultisme, c'est la peur. La peur donne libre cours aux pensées indésirables, fait pénétrer en vous les entités néfastes et les laisse même vous dominer, s'emparer de vous, et toi, Lobsang, tu devras répéter sans cesse qu'il n'y a à redouter que la peur elle-même. C'est la peur qui déclenche les guerres, qui crée les dissensions, qui dirige la main de l'homme contre l'homme. La peur, et elle seule, voilà l'ennemie et si nous la repoussons une fois pour toutes -- crois-moi -- nous n'aurons plus rien à craindre.

    « La peur? À quoi rimait toute cette conversation sur la peur? ....

    « - La peur est une chose réelle, tangible. Tu as entendu parler de ceux qui s'adonnent à l'alcool -- qui deviennent des intoxiqués. Ces gens-là aperçoivent de remarquables créatures. Certains ivrognes affirment voir des éléphants verts à rayures roses ou des êtres plus étranges encore. -- et qui sont des prétendues hallucinations -- sont vraiment réelles.

{...}

    « - Honorable Lama, que signifie toute cette peur? J'ai entendu parler des créatures qui habitent l'astral inférieur, mais...

{...}

    « - Tu es assez âgé à présent pour connaître les entités de l'astral inférieur. Je suis prêt à t'aider à voir ces créatures et à faire en sorte qu'elles ne te causent aucun mal, car on ne devrait les affronter qu'après s'y être préparé et s'être protégé adéquatement. Je vais éteindre cette lumière; tu te reposeras paisiblement, tu te laisseras flotter hors de ton corps -- à la dérive, où tu voudras, sans t'occuper de la destination, sans but précis -- ainsi que flotte la brise.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: La peur. (pages 190 et 191); Les entités de l'Astral inférieur. (pages 192 à 194)}[2/2]

    « ... Bientôt je ressentis le léger soubresaut indiquant que le corps astral se sépare du corps physique et, à l'instant de ce soubresaut, je fus inondé de lumière. Il me semblait flotter au bout de ma Corde d'Argent. Au-dessous de moi c'était l'obscurité complète, l'obscurité de la pièce que je venais de quitter et où ne brillait aucune lumière. Je regardai autour de moi, mais tout cela ne différait en rien des voyages que j'avais entrepris auparavant. Je voulus m'élever au-dessus de la montagne de Fer et aussitôt, je cessai d'être dans cette chambre, je flottai au-dessus de la montagne, à une centaine de mètres peut-être. Soudain, je n'eus plus conscience du Potala, ni de la montagne de Fer, ni du Tibet, ni de la vallée de Lhassa. Je me sentis malade d'appréhension, ma Corde d'Argent trembla violemment et je fus épouvanté de voir que la brume d'un bleu argent qui émanait toujours de la Corde avait pris une vilaine couleur jaune verdâtre.

    « Soudain, j'eus l'impression que l'on me tirait brutalement vers le bas, comme si des déments hostiles s'efforçaient de me ramener dans mon corps. Instinctivement, je baissai les yeux et ce que je vis faillit me faire perdre connaissance.

    « Autour de moi, ou plutôt au-dessous de moi, évoluaient des créatures si affreuses et si bizarres qu'elles semblaient échappées du cauchemar d'un ivrogne. L'une d'elles, la plus horrible que j'eusse jamais vue de ma vie, s'avança vers moi, d'un mouvement sinueux; on eût dit une énorme limace affublée d'une abominable tête humaine, mais dont les couleurs n'avaient rien d'humain. Elle avait le visage rouge, le nez et les oreilles verts, et ses yeux semblaient tournoyer dans leurs orbites. Je vis d'autres créatures, plus monstrueuses et plus écoeurantes encore que la limace. Certaines étaient indescriptibles, mais toutes semblaient avoir en commun cette caractéristique humaine: la cruauté. Elles s'approchèrent pour m'écharper, tentèrent d'arracher de moi la Corde d'Argent. Je les regardais en frissonnant et je songeais: « La peur! Ainsi voilà ce qu'est la peur! Eh bien, ces larves ne peuvent rien contre moi, je suis à l'abri de leur atteinte, invulnérable à leurs attaques! » Et à l'instant même où j'émis cette pensée, les entités disparurent et cessèrent d'exister. La Corde éthérée qui me liait à mon corps physique brilla de nouveau et reprit ses teintes normales; je me sentis euphorique, libéré, et je compris qu'après avoir subi et surmonté cette épreuve, je ne craindrais plus rien de ce qui pourrait se passer dans l'astral. Et l'expérience m'enseigna, de façon définitive, que les choses dont nous avons peur se peuvent nous nuire que si, à cause même de notre peur, nous leur permettons d'agir contre nous. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: À quoi Sert le pouvoir occulte? (pages 198)}

    « À quoi sert le pouvoir occulte? Eh bien, voilà qui est facile à comprendre, Lobsang! Nous avons le droit d'aider ceux qui sont dignes de l'être. Nous n'avons pas le droit d'aider ceux qui ne désirent pas notre assistance, ou qui ne sont pas prêts à la recevoir. Nous n'employons pas la puissance ou les facultés occultes dans notre intérêt personnel, ou dans l'espoir d'un bénéfice ou d'une récompense. Le but du pouvoir occulte, notre ascension vers le bien, c'est d'accélérer et d'aider le monde dans son ensemble, non point seulement le monde des humains, mais celui de la nature, de l'animal -- de toute chose.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Lecture d'aura. (pages 204, 205)}

    « Regarde-moi, mon garçon, regarde mon aura et dis-moi ce que tu vois! ordonna-t-il. Et ce que tu en conclus.

    « Seigneur, lui dis-je, je vois d'abord le contour physique  de votre corps, vaguement, tel qu'il serait sans vêtement. Puis, tout près de vous, je distingue une faible lumière bleuâtre, qui a la couleur de la fumée de bois vert. Elle m'apprend que vous avez travaillé trop dur, que vous connaissez de longues nuits d'insomnie, depuis quelque temps, et que votre énergie éthérique est basse.

    « Il me dévisagea avec des yeux écarquillés et hocha la tête d'un air satisfait.

    « - Continue!

    « - Seigneur, votre aura s'étend à environ trois mètres de vous, de chaque côté. Les couleurs se superposent à la fois verticalement et horizontalement. Je vois le jaune qui indique la haute spiritualité. Pour l'instant, vous vous étonnez qu'un enfant de mon âge puisse vous dire tant de choses et vous songez que mon guide, le Lama Mingyar Dondup, n'est pas tout à fait ignorant, après tout. Vous pensez qu'il vous faudra vous excuser auprès de lui pour avoir exprimé des doutes sur mes capacités.

    « Un grand éclat de rire m'interrompit.

    « Tu as raison, mon garçon, tu as raison! s'écria le Lama avec ravissement. Continue!

    « - Seigneur! {...} Vous avez eu récemment un accident et vous avez reçu un coup au foie. Cela vous fait mal quand vous riez trop fort et vous envisagez de prendre de l'herbe de tatura et de vous faire masser en profondeur quand vous serez sous son effet anesthésiant. Vous songez que c'est la volonté du Destin si, parmi plus de six mille espèces de plantes, il y a justement pénurie de tatura.

    « Il a cessé de rire et me regardait avec un respect non déguisé. J'ajoutai:

    « - Votre aura indique de surcroît, Seigneur, que vous serez bientôt le principal abbé-médecin du Tibet. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Explication sur l'aura. (pages 206, 207 et 210 à 213)}{1/2}

    « - Qu'est-ce qui provoque l'aura, Seigneur? demandai-je.

    « - Ainsi que te l'a dit ton respectable Guide, le Lama Mingyar Dondup, me répondit le Lama, le cerveau reçoit des messages du Moi Supérieur. Des courants électriques prennent naissance dans le cerveau. Toute la Vie n'est qu'électricité. L'aura est une de ses manifestations. Autour de la tête, se trouve, comme tu le sais fort bien, un halo, une auréole. Les peintures anciennes montrent toujours un Saint ou un Dieu avec ce « Bol d'Or » derrière la nuque.

    « - Pourquoi si peu de gens voient-ils l'aura et l'auréole, Seigneur?

    « - Certaines gens nient l'existence de l'aura parce que, eux, ne peuvent pas la voir. Ils oublient qu'ils ne peuvent pas non plus voir l'air, et pourtant, sans air, ils ne subsisteraient pas longtemps! Quelques personnes -- elles sont très rares -- distinguent l'aura. D'autres pas. Certains individus peuvent entendre des fréquences plus hautes ou plus basses qui échappent à d'autres. Cela n'a aucun rapport avec le degré de spiritualité de l'observateur, pas plus que savoir marcher sur des échasses ne dénote chez quelqu'un des qualités morales...

{ ... }
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Explication sur l'aura. (pages 206, 207 et 210 à 213)}{2/2}

    « - Nou avons déjà discuté l'origine de l'aura. C'est la force vitale du corps humain. Je vais supposer que présentement, Lobsang, tu ne peux pas voir l'aura, que tu ne sais rien sur ce sujet, car c'est seulement en partant de cette hypothèse que je puis te dire ce que voit et ne voit pas le commun des mortels.

    « - L'homme et la femme du commun, Lobsang, ne peuvent pas voir l'aura humaine... Certains sont convaincus qu'elle n'existe pas. Ils pourraient tout aussi bien dire que l'air n'existe pas puisqu'il est invisible. { ...} Tant qu'il y a de la vie dans un corps, il dégage uneaura que peuvent distinguer ceux qui en ont le pouvoir, le don, ou la faculté -- appelle ça comme tu voudras. Je dois te dire, Lobsabg, que pour bien voir l'aura d'un sujet, ce dernier doit être complètement nu. Je t'expliquerai pourquoi plus tard. Pour l'interprétation ordinaire de l'aura, il suffit de regarder un individu lorsqu'il est habillé, mais si tu veux examiner l'aura pour procéder à un test d'ordre médical, il faut que le sujet soit entièrement nu. L'enveloppe éthérique entoure complètement le corps et elle s'étend à une distance allant de 0 cm 30 à 8 ou 10 centimètres. C'est une brume d'un gris-bleu, bien que le terme de « brume » ne soit pas très approprié puisqu'on peut clairement voir au travers. Cette gaine éthérique est une émanation purement animale, elle dérive surtout de la vitalité animale du corps, de sorte que l'aura d'une personne en parfaite santé s'étendra jusqu'à 8 ou 10 centimètres du corps. Seuls les mieux doués, Lobsang, distinguent l'autre couche, car entre l'enveloppe éthérique et l'aura proprement dite se trouve une autre bande, large peut-être de 7 cm 5, et il faut posséder des facultés exceptionnelles pour discerner les couleurs de cette bande. J'avoue n'y voir que du vide.

    « Cet aveu me mit en joie, car je pouvais distinguer toutes les couleurs de cet espace et je me hâtai d'en informer le Lama.

    « { ... }

    « - Donc, il y a d'abord la couche éthérique. Après quoi, il y a cette zone que si peu d'entre nous sont capables de voir autrement que sous l'aspect d'un espace vide. À l'extérieur de cette zone s'étend l'aura proprement dite. Elle ne dépend pas tant de la vitalité animale que de la vitalité spirituelle. Elle est composée de bandes tournoyantes et de stries ayant toutes les couleurs du spectre visible -- autrement dit d'un plus grand nombre de couleurs que ne peuvent en distinguer les yeux humains, car l'aura est perçue par d'autres sens que par la vision physique. Chaque organe du corps humain envoie son propre faisceau de lumière, son faisceau de rayons, qui se modifie selon les pensées de l'individu. Ces indications se trouvent en grand nombre et de façon très nette dans la zone éthérique et dans l'espace qui s'étend au-delà et quand le corps humain est vu dans toute sa nudité, l'aura semble intensifier les symptôme de sa santé et de la maladie; par conséquent ceux d'entre nous qui possèdent la clairvoyance voulue peuvent diagnostiquer l'état de santé d'un individu. Actuellement, reprit le Lama-médecin, tu reçois une éducation spéciale, très poussée, et quand tu te rendras en Occident, au-delà de nos frontières, nous espérons, et nous sommes persuadés que tu parviendras à fabriquer un appareil grâce auquel même les gens dénués de tout pouvoir occulte seront capables de distinguer l'aura humaine. Les médecins qui la verrons sauront alors déceler ce qui ne va pas chez un malade et réussiront à le guérir. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Machine à voir l'aura 1. (pages 224 et 225)}

    « Il se vers cette machine extraordinaire et souleva un des côtés du couvercle. Toute la structure était en mouvement et, à l'intérieur, je vis une série de bras qui rayonnaient d'un axe central. À l'extrémité de ces bras se trouvaient des prismes en verre, rouge-rubis, bleu, jaune et blanc. Quand on tournait la poignée, les courroies qui la réunissaient à l'axe imprimaient aux bras un mouvement de rotation et j'observai que chaque prisme était amené, à son tour, sur la ligne que l'on pouvait voir à travers les deux oculaires. Mon Guide m'expliqua comment l'instrument fonctionnait et il ajouta:

    «- Il s'agit évidemment d'un système très grossier, très primitif. Nous l'employons ici pour l'expérimentater et dans l'espoir d'en fabriquer un jour un modèle réduit. Tu n'auras jamais besoin de t'en servir, Lobsang, mais rares sont ceux qui ont le don de voir l'aura aussi clairement que toi. Un jour, je t'expliquerai le fonctionnement en détail, mais sache qu'il s'agit d'un principe hétérodyne où les prismes de couleur, en rotation rapide, interrompent la ligne de vision, détruisant ainsi l'image normale du corps humain, et intensifient les rayons beaucoup plus faibles que [de] l'aura. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Machine à voir l'aura 2 et diagnostique par l'aura. (pages 229 à 232)}{1/2}

    « - Lobsang! me dit ce dernier, n'oublie jamais que si tu veux examiner un malade pour le soulager de son mal, le patient -- qu'il soit homme ou femme -- doit être dépouillé de tous ses vêtements.

    «- Honorable Lama-médecin, répondis-je en rougissant, je ne vois pas pourquoi je priverais quelqu'un de ses vêtements dans ce climat rigoureux, car je peux discerner parfaitement l'aura d'une personne tout habillée, et, oh! Respectable Lama-médecin, comment pourrais-je

« { ... }

    « - Lbsang! dit le Lama-médecin, tu es un clairvoyant très doué, mais il y a certainses choses que tu es encore incapable de voir. Tu nous as donné une remarquable démonstration de tes facultés en ce qui concerne l'aura, mais tu n'aurais pas diagnostiqué un cancer du foie chez le Lama indien s'il n'avait pas ôté ses vêtements.

« { ... }

    « - Quand tu regardes l'aura d'une personne, c'est cette aura que tu veux voir, tu ne t'intéresses pas aux pensées du mouton dont la laine a été transformée en robe. L'aura est toujours influencée par ce qui interfère avec ses rayons directs. Nous avons ici une plaque de verre; si je souffle dessus, mon souffle exerce un effet sur ce que tu vois à travers cette plaque. Par ailleurs, bien que ce verre soit transparent, il altère la lumière, ou plutôt la couleur de la lumière, que tu verras en regardant au travers. De même, si tu regardes à travers un morceau de verre de couleur, l'intensité de toutes les vibrations que tu reçois d'un objet est altérée par l'action du verre de couleur. Par conséquent, l'aura d'une personne qui porte des vêtements ou des parures quelconques est modifiée suivant le contenu éthérique du costume ou de l'ornement.

«{ ... }

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Machine à voir l'aura 2 et diagnostique par l'aura. (pages 229 à 232)}{2/2}

    « - Autre chose: chaque organe du corps projette sa propre image -- son propre état de santé ou de maladie -- dans l'éther, et l'aura, lorsqu'elle est débarrassée de l'influence des vêtements, accroît et intensifie l'impression que l'ont reçoit. Il est donc clair que si tu veux venir en aide à un  individu sain ou malade, tu devras l'examiner entièrement dévêtu. Et s'il fait froid, eh bien, Lobsang, tu emmèneras ton patient dans un endroit plus chaud!

    « - Honorable Lama, dis-je, il y a quelque temps, vous m'avez dit que vous travailliez à un appareil qui vous permettrai de guérir la maladie grâce à l'aura.

    « - C'est tout à fait exact, Lobsang, dit mon Guide, la maladie n'est qu'une dissonance dans les vibrations du corps. Lorsque le rythme des vibrations moléculaires d'un organe est perturbé, l'organe est considéré comme malade. Si nous pouvions voir dans quelle mesure les vibrations d'un organe se sont écartées de la normale, alors, en rétablissant le rythme des vibrations tel qu'il devrait être, nous guéririons cet organe. Dans le cas d'une maladie mentale, le cerveau reçoit généralement du Moi Supérieur des messages qu'il est incapable d'interpréter correctement, et le comportement qui en résulte diffère de celui qui est considéré comme normal pour un humain. Donc, si l'être humain ne peut pas raisonner ou agir d'une manière normale, on dit de lui qu'il est atteint d'une maladie moentale. En mesurant l'écart -- L'insuffisance de stimulation -- nous pouvons aider une personne à recouvrer son équilibre normal. Les vibrations peuvent être plus basses que la normale, ce qui a pour résultat une « sous-stimulation », ou plus hautes, ce qui entraîne des troubles analogues è ceux que cause une fièvre cérébrale. Il est indéniable que, grâce à l'aura, on peut guérir les maladies. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Sexualité. (pages 249 à 255)}{1/3}

    « .. Mais lorsque ce Grand Initié eut quitté la Terre -- comme l'avait quittée notre Gautama -- certaines dissensions se produisirent au sein de l'Église chrétienne. Une soixantaine d'années après cette Mort, une réunion, un congrès fut tenu dans une ville appelée Constantinople. Le dogme chrétien, la foi chrétienne subirent alors des modifications. Sans doute, certains prêtes de l'époque pensèrent-il que d'insérer dans le dogme quelques châtiments leur permettrait de mater les membres les plus réfractaires de leur Église.

«{ ... }

    « - Les hommes qui assistèrent à ce Congrès de Constantinople, en l'an 60, n'avaient aucune sympathie pour les femmes, de même qu'il y a, parmi nous, des moines qui pensent s'évanouir à la seule pensée d'une femme. La majorité de ces hommes considéraient la sexualité comme quelque chose de malpropre, comme quelque chose qui ne doit servir qu'en cas de nécessité absolue et uniquement à la propagation de l'espèce. Eux-mêmes n'éprouvaient que de faibles besoins sexuels, sans doute avaient-ils d'autres besoins, peut-être certains de ceux-ci étaient-ils d'ordre spirituel, je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est qu'en l'an 60, ils décrétèrent que la sexualité était le mal, et l'oeuvre du démon. Ils décrétèerent que les enfants naissaient en état de péché et qu'ils n'étaient pas dignes de prétendre à une récompense tant qu'ils n'auraient pas été d'abord lavés de ce péché. J'ignore ce qui était censé advenir de tous les millions de bébés nés avant ce Congrès de Constantinople! Comprends bien, Lobsang, que je t'explique le Christianisme tel que je le conçois. Peut-être, lorsque tu iras vivre parmi ces gens, recueilleras-tu sur cette religion des renseignements ou des impressions qui modifieront mes propres opinions sur elle.

« { ... }

    « - Honorable Lama, dis-je, vous m'avez affirmé que la sexualité venait au second rang parmi les grandes forces qui régissent le monde. Qu'entendiez-vous par-là? Puisqu'elle est tellement nécessaire pour empêcher que la planète ne se dépeuplent, pourquoi n'est-elle pas la force la plus importante de toutes?

    « - La force la plus importante du monde, Lobsang, déclara mon Guide, ce n'est pas l'instinct sexuel, c'est l'imagination, car sans elle, l'instinct sexuel n'existerait pas. Si l'homme manquait d'imagination, il ne s'intéresserait pas à la femme. Sans imagination, il n'y aurait ni écrivains ni artistes, il n'y aurait rien de bon, ni de constructif.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Sexualité. (pages 249 à 255)}{2/3}

    « - Mais, Honorable Lama, demandai-je, vous dites que l'imagination est indispensable à la sexualité? En ce cas, quel rôle peut-elle jouer chez les animaux?

    « - C'est une faculté possédée par les animaux aussi bien que par les humains, Lobsang. Beaucoup de gens croient que la bête est dépourvue de tout esprit, de toute espèce d'intelligence, mais, moi qui ai vécu un nombre surprenant d'années, je puis t'affirmer le contraire. { ... } Toi qui dis aimer les chats du Temple, vas-tu prétendre qu'ils manquent d'imagination? Tu t'arrêtes toujours pour leur parler et pour les caresser. Si tu leur as témoigné une fois de l'affection, ils attendront que tu reviennes une seconde et une troisième fois. S'il s'agissait de réactions dépourvues de sensibilité, de simples mécanismes cérébraux, le chat ne t'ettendrait pas dès la seconde ou la troisième fois, il il attendrait jusqu'à ce qu'il ait acquis une habitude. Non, Lobsang, tous les animaux ont de l'imagination. La mâle imagine le plaisir qu'il éprouvera en compagnie de sa femelle -- et réciproquement -- et l'inévitable se produit.

« { ... }
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Sexualité. (pages 249 à 255)}{3/3}

    « - Un des marchands m'a dit que plus une personne s'intéressait à l'occultisme, plus elle méprisait la sexualité. Est-ce vrai, Honorable Lama, ou a-t-on voulu se moquer de moi? { ... }

    « - Il est parfaitement exact que bon nombre de gens qui se passionnent pour l'occultisme sont profondément hostiles à toute vie sexuelle et cela pour une raison spéciale: on t'a déjà dit que les plus grands occultistes n'étaient pas des gens normaux, en ce sens qu'ils souffraient d'un mal physique. Une personne peut avoir une maladie grave, la tuberculose ou le cancer, par exemple, ou une affection du même genre. Une personne peut être atteinte de troubles nerveux quels qu'ils soient: c'est un mal qui accroît les perceptions métaphysiques. Pour beaucoupde gens, l'instinct sexuel est un stimulant puissant. Certains, pour une raison ou pour une autre, s'efforcent de sublimer cet instinct et ils se tournent alors vers les choses spirituelles. Une fois qu'un homme, ou une femme, s'est détourné d'une chose, il la combat sans rémission. Personne ne luttera plus farouchement contre les maux causés par l'alcool que l'ivrogne qui a cessé d'en être un! De même, l'homme et la femme qui ont renoncé aux plaisirs de la chair se tourneront-ils vers l'occultisme et toute l'énergie qu'ils apportaient dans la vie sexuelle, ils la consacreront désormais à l'occultisme. Malheureusement, il arrive souvent que ces gens perdent le sens de la mesure. Ils vont, bêlant que l'on ne peut évoluer qu'en renonçant à toute activité sexuelle. Rien ne peut être plus absurde et plus contraire à la vérité: certains des hommes les plus éminents de cette terre mènent une existence normale, ce qui ne les empêchent pas de faire de grand progrès en métaphysique.

    « - Il est évident que ceux qui mènent une vie sexuelle normale -- et c'est ce qu'on doit faire -- accroissent leur propre force spirituelle. Il ne faut pas abuser des activités sexuelles, il ne faut pas non plus les mettre à l'index. En déclenchant certaines vibrations chez un être humain, l'acte sexuel peut augmenter sa spiritualité. Toutefois, ajouta-t-il en me regardant gravement, n'oublie pas Lobsang, que cet acte n'est permis qu'à ceux qui s'aiment, à ceux que lient des affinités spirituelles. Ce qui est illicite, répréhensible, c'est la prostitutiondu corps; elle peut être aussi néfaste à un individu que l'amour licite peut lui être bénéfique. En outre, un homme, ou une femme, ne devrait avoir qu'un seul partenaire, et résister à toutes les tentations qui l'écarteraient du droit chemin. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Le contrôle des naissances. (pages 256 à 260)}{1/2}

    « - Alors, sache qu'aux premiers temps de la vie sur Terre, les peuples se divisaient en familles. Il y avait, de par le monde, des familles peu nombreuses qui, avec le temps, s'agrandirent. Comme il me semble être inévitable, parmi les êtres humains, des querelles et des dissensions s'élevèrent. Les familles luttèrent les unes contre les autres. Les vainqueurs tuaient les vaincus et emmenaient les femmes dans leur propre famille. Il devint bientôt évident que plus une famille était nombreuse -- on la désignerait dès lors sous le nom de tribu -- plus elle était puissante et capable de se protéger contre les agressions des autres. Les tribus s'agrandissaient au fur et à mesure que passaient les années et les siècles. Certains hommes avaient été élevés à la dignité de prêtres, mais de prêtres jouissant d'un certain pouvoir politique, et gardant l'oeil fixé sur l'avenir! Ils décidèrent de promulguer un édit sacré -- qu'ils qualifièrent de commandement de Dieu -- qui serait bénéfique à l'ensemble de la tribu. Ils enseignèrent que les hommes devaient croître et se multiplier. En ces temps-là, c'était une nécessité absolue, car si les membres d'une tribu ne se « multipliaient » pas, cette tribu s'affaiblissait et risquait d'être complètement anéanti. Par conséquent, les prêtres qui ordonnaient à leur peuple de croître et de se multiplier sauvegardaient l'avenir de leur propre tribu. Mais de nombreux siècles se sont écoulés depuis lors et il est devenu évident que la population du globe s'augmente à un tel rythme que la terre est surpeuplée: ses ressources ne suffisent plus à nourrir ses habitants. Il faudra bien prendre des mesures pour remédier à cette situation.

    « - Même à présent, certaines religions estiment répréhensible de limiter le nombre des naissances, mais si on étudie l'histoire universelle, on s'aperçoit que la plupart des guerres ont pour origine le fait que l'agresseur manque d'espace vital. Un pays dont une population s'accroît rapidement sait que, si cela continue, il n'y aura pas assez de nourriture ni assez d'emplois pour ses nationaux. Alors il se lance dans la guerre, en proclamant qu'il a besoin d'espace vital!

    « - Honorable Lama, dis-je, quelle solution apporteriez-vous à ce problème?

    « - Lobsang! répondit-il, le résoudre serait facile si les hommes et les femmes de bonne volonté se réunissaient pour en discuter. Les anciennes formes de religions -- les enseignements religieux de jadis -- convenaient à un monde encore jeune, peu peuplé, mais il est inévitable maintenant -- et il sera de plus en plus inévitable! -- qu'on envisage la question sous un angle nouveau. Tu me demandes ce que moi, je ferais? Eh bien, je ferais ceci: je légaliserais le contrôle des naissances. J'instruirais tous  les peuples à ce sujet, je leur expliquerais en quoi cela consiste et comment on peut l'appliquer et tout ce qu'on peut savoir à son sujet. Je veillerais à ce que les gens qui veulent des enfants puissent en avoir un ou deux, et à ce que ceux qui n'en désirent pas sachent comment s'y prendre pour éviter les naissances. Notre religion ne considérerait pas cela comme un péché, Lobsang. J'ai étudié de très vieux livres, datant d'une époque très reculée où l'Occident n'était encore qu'un désert, car, tu le sais, la vie est d'abord apparue en Chine et dans les régions entourant le Tibet et se propagea aux Indes avant de gagner l'Occident. Mais je m'écarte de notre sujet.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Le contrôle des naissances. (pages 256 à 260)}{2/2}

    « - Comme je te l'ai dit, la plupart des guerres sont causées par la surpopulation. C'est un fait qu'il y aura des guerres -- il y en aura toujours -- tant qu'il y aura de grandes populations qui ne cesseront de s'accroître. Et il est nécessaire qu'il en soit ainsi, sinon la planète grouillerait d'êtres humains, comme un rat mort grouille de fourmis. Quand tu quitteras le Tibet, dont la population est très faible, et que tu visiteras les grandes cités du globe, tu seras stupéfait et épouvanté de voir les foules immenses, les multitudes qu'elles recèlent. Tu t'apercevras que j'ai raison: les guerres sont indispensables car elles servent à limiter la population de cette planète. Il faut que les êtres humains viennent sur terre pour s'instruire et s'il n'y avait ni guerres ni maladies, le nombre des individus augmenterait constamment et ce serait la famine. Ils ressembleraient à une armée de sauterelles qui dévorent tout sur leur passage, contaminent tout et, en fin de compte, ils s'entre-dévoreraient.

    « - Honorable Lama! dis-je, certains des marchands qui m'ont parlé du contrôle des naissances m'ont dit que beaucoup de gens considéraient cela comme un péché. Pourquoi pensent-ils une chose pareille?

    « - Pour certains, le contrôle des naissances équivaut au meurtre d'un être qui n'est pas encore né, mais dans notre religion, Lobsang, l'âme n'habite pas un être qui n'est pas né. Selon notre foi, il ne peut pas y avoir crime et de toute façon, il est évidemment absurde de considérer comme un crime le fait de prendre des mesures pour éviter la conception. Autant dire que nous détruisons quantité de plantes lorsque nous empêchons leurs graines de germer! Les humains s'imaginent trop souvent qu'ils sont le produit le plus magnifique de cet immense univers. En réalité, les humains ne sont qu'une forme de vie, et ils ne sont pas même la plus évoluée ... »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Insémination artificielle. (pages 260 )}

    « - Honorable Lama! Il parait que certains animaux, les vaches par exemple, sont fécondés par des moyens artificiels. Est-ce exact?

    « Maon Guide eut l'air pofondément choqué, puis il me répondit:

    « - Oui, Lobsang, c'est exact. Il y a en Occident des gens qui s'efforcent d'élever du bétail par ce qu'ils appellent l'insémination artificielle, autrement dit, les vaches sont fécondées à l'aide d'une grande seringue, au lieu d'être conduites au taureau. Ces gens-là ne semblent pas se rendre compte que la conception d'un enfant, que ce soit un bébé humain, un bébé ours ou un bébé veau, n'est pas simplement due à un accouplement mécanique. Si l'on veut avoir du bétail sain, il faut que l'accouplement s'accompagne, sinon d'amour, du moins d'une certaine affection. Si les humains étaient produits par insémination artificielle, il se pourrait que -- étant nés sans amour -- ils deviennent des sous-hommes! Je te le répète, Lobsang, si l'on veut obtenir la meilleure espèce humaine ou animale, il faut que les parents aient de l'affection l'un pour l'autre, que l'acte sexuel élève à la fois leurs vibrations physiques et leurs vibrations spirituelles. L'insémination artificielle, effectuée dans un climat d'indifférence, où la tendresse ne joue aucun rôle, ne peut donner que de très piètres résultats. À mon avis, l'insémination artificielle est l'un des plus grands crimes qui se commenttent sur cette terre. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: La raison de ton existence, Lobsang... (pages 261 )}

    « - La raison de ton existence, Lobsang, c'est que tu as une tâche très spéciale à accomplir. En dépit de toutes les épreuves, de toutes les souffrances, tu réussiras. Mais il est manifestement injuste que tu sois abandonné à toi-même dans un monde étranger, un monde qui rira de toi, qui te traitera de menteur, d'imposteur, de mystificateur. Ne désespère jamais, ne renonce jamais, car le bon droit prévaudra. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]:  La dureté de la vie -> pourquoi?(pages 270 à 273 )}{1/2}

    « La vie est semblable à une école, reprit-il. Lorsque nous sommes dans l'Au-Delà, dans le monde astral, avant de nous incarner dans le sein d'une femme, nous discutons avec d'autres esprits de ce que nous allons apprendre. Il y a quelque temps, je t'ai raconté l'histoire du vieux Seng, le Chinois. { ... } Eh bien, le vieux Seng, une fois mort, revit tout son passé et décida qu'il avait encore certaines choses à apprendre. Alors ses aides spirituels lui chercheraient des parents, ou plutôt de futurs parents, vivant dans des conditions susceptibles de permettre à l'âme qui avait été le vieux Seng d'apprendre les leçons désirées. Il en est à peu près de même pour un garçon qui veux devenir moine; s'il veut être un moine-médecin, il ira au Chakpori; s'il veut faire du travail domestique, il entrera au Potala, car on semble toujours y être à court de serviteurs! Nous choisissons notre école selon ce que nous-voulons apprendre.

    « - Quand un être est sur le point de venir au monde, tout a déjà été prévu: il va descendre sur terre, naître d'une certaine femme qui habite une certaine région et qui est mariée à un homme de telle ou telle classe. On a jugé que, ainsi, le bébé qui va naître aura l'occasion d'acquérir l'expérience et les connaissances antérieurement projetées. Quand le temps est venu, le bébé vient au monde. Il doit d'abord apprendre à se nourrir, à exercer un contrôle sur certaines parties de son corps physique, à parler et à écouter. Au début, tu ne l'ignores pas, il doit apprendre à voir. Aucun de nous n'aime l'école, certains d'entre nous doivent y aller, d'autres n'y sont pas obligés. Nous projetons de venir à l'école -- non pas à cause du Karma -- mais pour apprendre d'autres choses. L'enfant grandit, il va en classe où il est souvent traité durement par son maître, mais il n'y a pas de mal à cela, Lobsang. La discipline n'a jamais nui à personne. Elle transforme une foule en une armée. Un homme ne peut acquérir de culture que s'il est soumis à une certaine discipline. Tu penseras souvent que tu es maltraité, que ton professeur est sévère et cruel mais -- quoi que tu puisse penser maintenant -- sache que tu as choisi de venir sur terre dans ces conditions.

    « - Ma foi, Honorable Lama, m'exclamai-je, si c'est moi qui ai choisi de venir ici-bas, il me semble que je devrais me faire examiner par un psychiatre. Et, d'ailleurs, si c'est moi qui ai voulu ça, pourquoi n'en sais-je rien?

    « Mon Guide me regarda et se mit à rire de bon coeur.

    « - Je comprends ce que tu ressens aujourd'hui, Lobsang, répondit-il, mais tu n'as aucune raison de t'inquiéter. Tu es d'abord venu ici-bas pour apprendre certaines choses. Et les ayant apprises, tu partiras dans un monde encore plus grand, au-delà de nos frontières, pour en savoir d'avantage. La voie ne sera pas facile; mais tu finiras par réussir et je ne veux pas que tu perdes courage. Chaque personne, quellq que soit sa situation dans la vie, est descendue des plans astraux sur cette terre afin d'apprendre et, par-là, de pouvoir évoluer. Tu sais, comme moi, Lobsang, que si tu veux progresser dans la Lamaserie, tu dois étudier et passer des examens. Tu n'aurais pas haute opinion d'un garçon à qui l'on donnerait brusquement le pas sur toi et qui, par favoritisme, deviendrait un Lama ou un abbé. Tant qu'il y a des examens en règle, tu sais que tu n'es pas classé après les autres à cause du caprice ou de l'injustice d'un supérieur.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]:  La dureté de la vie -> pourquoi?(pages 270 à 273 )}{2/2}

    « - Nous venons sur terre pour apprendre et, si dures et si amères que sont les leçons, nous avons décidé avant de naître de les recevoir. En quittant ce monde, nous prenons, pendant un certain temps, du repos dans l'au-Delà, puis, si nous voulons évoluer, nous continuons notre route. Nous pouvons retourner sur cette terre dans un milieu différent, ou bien nous pouvons connaître un genre d'existence complètement différent. Quand nous sommes en classe, il nous arrive de penser que la journée ne se terminera jamais, que le Professeur ne désarmera jamais. La vie terrestre est ainsi; si tout allait trop bien pour nous, si nous obtenions tout ce que nous désirons, nous n'apprendrions jamais rien, nous nous laisserions tout simplement entraîner par le fleuve de la vie. Et le fait est, malheureusement, que l'homme est un apprenti dont le seul maître est la douleur.

    « - En ce cas, Honorable Lama, dis-je, pourquoi certains garçons, et certains Lamas aussi, se la coulent-ils aussi douce? Il me semble que j'endure des épreuves, que l'on me prédit les plus grands malheurs, qu'un professeur irascible me roue de coups alors que je fais vraiment de mon mieux.

    « Mais, Lobsang, ces gens qui, apparemment, sont très satisfaits de leur sort, es-tu bien sûr qu'ils le soient? Es-tu sûr que la vie soit si facile pour eux, après tout? À moins de savoir ce qu'ils ont projeté de faire avant de descendre en ce monde, tu n'es pas à même d'en juger. Chaque être vient ici-bas en sachant à l'avance ce qu'il veut apprendre, comment il veut agir, et ce qu'il aspire à devenir en quittant cette planète après avoir séjourné dans son école. Tu me dis que tu t'es donné beaucoup de mal aujourd'hui en classe. En es-tu certain? N'étais-tu pas plutôt content de toi, n'estimais-tu pas que tu savais déjà tout ce qu'il y avait à savoir sur la leçon? Par ton attitude condescendante, n'as-tu pas donné à ton Professeur un sentiment d'infériorité?

    « Il meregarda d'un oeil quelque peu accusateur et je me sentis rougir. Oui, il savait bien des choses. Et il avait le don désastreux de toucher toujours au point sensible. Oui, j'avais été satisfait de moi, j'avais cru, cette fois, que le Professeur ne trouverait pas la plus petite faute à me reprocher. Et ma propre suffisance n'avait pas peu contribué, bien entendu, à exaspérer le dit Professeur. Je hochai la tête. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: La mort à bas âge => quel utilité? Et la destinée? (pages 284 à 286)}

    « - Maître, je me demande pourquoi un bébé meurt parfois au bout d'un mois; quelles chances peut-il avoir d'apprendre quoi que ce soit ou de payer son Karma? Pour autant que je puisse en juger, c'est du gaspillage pour tout le monde.

    « - Non, Lobsang, me dit-il, rien n'est gaspillé! Tes idées sont confuses. Tu supposes qu'un être humain ne vit qu'une fois. Prenons un exemple. Essaie d'imaginer que tu accompagnes un homme qui passe par une série d'incarnations, poursuivit mon Guide. Cet homme amené une existence pénible et dans sa vieillesse il se dit qu'il est à bout, que ses conditions de vie sont intolérables; alors il met fin à ses jours, il se suicide. par conséquent, il meurt avant son heure. Chaque être humain est destiné à vivre un certain nombre d'années, de jours et d'heures. Tout cela est fixé avant son arrivée sur cette terre. Si une personne met un terme à sa vie, douze mois, par exemple avant l'heure normale de sa mort, elle doit retourner ici-bas et accomplir ces douze mois.

    « - Un homme met fin à son existence. Il demeure dans l'astral jusqu'à ce que se présente pour lui une occasion de redescendre sur terre dans des conditions appropriées et de vivre le temps qui lui restait à vivre. Cet homme, qui devait encore passer douze mois en ce monde, y reviendra peut-être sous forme d'un bébé maladif et il mourra en bas âge. En perdant ce bébé, les parents auront gagné quelque chose; ils auront perdu un enfant, mais ils auront acquis de l'expérience. Ils auront repayé un peu de leur dette. Nous serons d'accord pour reconnaître que, tant que les gens sont sur cette terre, leurs opinions, leurs perceptions, leurs valeurs, tout, enfin, est faussé. Ici, je le répète, c'est le Monde de l'Illusion, le monde des fausses valeurs, et quand les êtres reviennent au Monde plus vaste du Moi Supérieur, ils comprennent que les pénibles et absurdes épreuves qu'ils ont subies pendant leur séjour ici-bas n'étaient pas si dénuées de sens, après tout.

    « Je regardai autour de moi et songeai à toutes les prophéties me concernant; prédictions qui m'annonçaient des chagrins, des tortures, des séjours dans de lointains et étranges pays.

    « - Alors, dis-je, une personne qui fait une prédiction se met simplement en contact avec la source d'informations; si tout est arrangé avant notre naissance , il doit être possible, dans certaines conditions, de puiser à cette souce?

    «- Oui, tu as parfaitement raison, dit mon Guide, mais ne crois pas que tout soit fixé à l'avance d'une manière inéluctable, dans les moindres détails. Les grandes lignes sont tracées. On nous donne certains problèmes à résoudre, certaines voies à suivre, puis on nous laisse agir de notre mieux. Une personne réussira, une autre échouera. Je vais te donner un exemple: suppose qu'on dise à deux hommes d'aller d'ici à Kalimpong, aux Indes. Il ne sont pas forcés de suivre le même chemin, mais ils doivent parvenir, si possible, à la même destination. L'un prend une route, le second une autre et selon celle qu'ils auront prise, ils connaîtront des aventures différentes. Telle est la vie: notre destination est connue, mais la façon de nous y rendre est laissée à notre jugement. »
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]:  Tout est vibration comme une immense game de clavier de piano... (pages 293 à 299 )}{1/3}

    « - Honorable Lama! pourquoi employons-nous les couleurs pour décrire les états d'âmes?

    « - Je suppose que tu fais allusion à des expressions courantes, telles qu'être d'une humeur noire ou  être vert de jalousie?

« { ... }

    « - Tu t'y connais un peu en instruments de musique, Lobsang, commença-t-il. Tu sais par exemple qu'il existe en Occident un instrument appelé piano. Tu te rarappelles que nous en avons vu un, une fois, en image. Il comprend un clavier pourvu de nombreuses touches, certaines blanches, d'autres noires. Eh bien, oublions les noires et imaginons que nous ayons un clavier de trois kilomètres de long -- d'avantage si tu veux; il est susceptible d'émettre toutes les vibrations que l'on peut obtenir sur n'importe quel plan de l'existence. Si tu avais un clavier susceptible d'émettre toutes les vibrations, toutes la gamme des vibrations humaines se trouverait peut-être dans les trois touches du milieu. Tu comprends -- du moins j'espère -- que tout consiste en vibrations. Prenons la plus basse que connaisse l'homme. C'est celle d'une matière dure. Si tu touches cette matière, elle fait obstacle à ton doigt et simultanément, toutes ses molécules entrent en vibrations! Tu peux pousser plus loin sur ce clavier imaginaire et tu entendras une vibration appelée son. En remontant toujours, tes yeux recevront une vibration appelée vision.

    « Je me redressai brusquement. Comment la vie pouvait-elle être une vibration? Si je regarde un objet... eh bien, comment est-ce que je le vois?

    « - Tu vois, Lobsang, parce que l'objet que tu regardes vibre et crée une secousse qui est perçue par l'oeil. En d'autres termes, un objet que tu peux voir émet une onde qui peut être reçue par les bâtonnets et les cônes de l'oeil qui, à leur tour, transmettent les impulsions qu'ils reçoivent à une portion du cerveau, laquelle convertit ces impulsions en une image de l'objet original. Tout cela est très compliqué et nous n'allons pas étudier la question à fond. J'essaye simplement de te faire comprendre que tout est vibrations. Plus haut dans l'échelle des vibrations, nous trouvons les ondes radio, les ondes télépathiques, et celles des êtres qui vivent sur d'autres plans. Mais j'ai dit que nous allions nous limiter spécifiquement aux trois notes mythiques du clavier que les humains peuvent percevoir sous forme d'objet solide, de son, ou d'image.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]:  Tout est vibration comme une immense game de clavier de piano... (pages 293 à 299 )}{2/3}

    « - Tu m'as interrogé au sujet des couleurs, Lobsang. Eh bien, certaines vibrations s'impressionnent sous forme de couleurs sur l'aura d'un individu. Par exemple, s'il est déprimé -- s'il se sent profondément malheureux -- certains de ses sens émettent une vibration ou une fréquence qui correspond approximativement à la couleur que nous appelons le bleu, de sorte que même les non-claivoyants peuvent presque percevoir ce bleu et c'est ainsi que, dans presque toutes les langues du monde, cette couleur indique une humeur sombre et mélancolique.

    « Je commeçais à comprendre, mais je me demandais comment  une personne pouvait être verte de jalousie, et je posai la question à mon Guide.

    « - Lobsang, tu aurais dû, par déduction, en conclure que lorsqu'un homme est affligé du défaut de l'envie, ses vibrations se modifient de telle sorte qu'il donne aux autres l'impression de tourner au verdâtre. Cela ne signifie pas que son visage devient verdâtre, tu t'en doutes bien, mais qu'il donne cette impression. J'ajouterai qu'une personne, née sous une certaine influence planétaire, est plus affectée par telle ou telle couleur.

    « - Oui! m'écriai-je, je sais qu'une personne née sous le signe du Bélier aime le rouge!

    « - Oui, ainsi le veut la loi des harmoniques. Certaines gens réagissent mieux à une certaine couleur parce que la vibration de celle-ci est en étroite sympathie avec leur propre vibration fondamentale. C'est pourquoi un « Bélier » (par exemple) préfère le rouge, car le rouge entre pour une large mesure dans sa personnalité, et il a plasir à contempler cette couleur.

    « Une question me brûlait les lèvres. Le vert et le bleu n'avaient pas de secrets pour moi, je pouvais même comprendre pourquoi, lorsqu'une prsonne concentre son attention sur une forme particulière d'études, son aura peut être parsemée de taches brunes. Mais je ne comprenais pas pourquoi une femme peut être qualifiée d'écarlate!

    « Mon guide me regarda comme s'il allait exploser et je me demandai ce que j'avais bien pu dire pour qu'il eût à lutter contre une forte envie de rire, puis il m'expliqua la chose avec bienveillance et de façon assez détaillée, afin qu'à l'avenir je sois mieux informé à ce sujet.
 

{LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]:  Tout est vibration comme une immense game de clavier de piano... (pages 293 à 299 )}{3/3}

    « - Je voulais également te dire, Lobsang, que chaque personne possède une fréquence vibratoire fondamentale, autrement dit que les molécules de chaque individu vibrent à un certain rythme et que les longueurs d'onde émises par les cerveaux humains peuvent être classées en groupes distincts. Il n'y a pas deux personnes qui aient la même longueur d'onde; deux lpngueurs d'onde ne sont jamais identiques en tous points, mais quand deux êtres humains ont à peu près la même, ou lorsque la longueur d'onde de l'un fait suite à certaines octaves de l'autre, on dit alors que ces ondes sont compatibles et les intéressés s'entendent généralement très bien.

    « Je le regardai en songeant à certains de nos artistes de caractère fort difficile.

    « - Honorable Lama, est-il vrai que parmi les artistes, certains vibrent à un rythme plus élevé que d'autres? questionnai-je.

    « - Mais oui, c'est très vrai, Lobsang, dit mon Guide,. Si un homme reçoit ce que l'on appelle l'inspiration, s'il doit devenir un bon artiste, la fréquence de ses vibrations doit être de beaucoup plus élevée que la normale. Cela le rend toujours irritable, difficile à vivre. Ayant un rythme de vibration plus rapide que la plupart d'entre nous, il a tendance à regarder de son haut le commun des mortels. Mais le travail qu'il accomplit est parfois si bon que nous pouvons lui passer ses caprices et ses chimères!

    « J'imaginai ce formidable clavier s'étendant sur plusieurs kilomètres et il me parut étrange que sur un clavier aussi immense, la portée des expériences humaines fût limitée à trois notes environ, et je le dis à mon Guide.

    « - L'être humain, Lobsang, aime à croire qu'il est la seule chose importante de la Création, tu le sais bien. En réalité, il existe beaucoup d'autres formes de vie. Et il s'en trouve aussi, sur d'autres planètes, qui sont entièrement différentes de celle des humains. L'homme moyen serait incapable de comprendre, même obscurément, de telles formes de vie. Sur notre clavier imaginaire, les habitants d'une planète très éloignée de notre univers se trouveraient à une extrémité, les humains à l'autre. Et les êtres vivant sur les plans astraux de l'existence seraient placés encore plus haut sur ce clavier, car un fantôme qui peut traverser un mur est de nature si ténue que son propre rythme de vibration doit être fort élevé, bien que son contenu moléculaire soit bas. (Il me regarda et se mit à rire de mon air perplexe.) Tu comprends, m'expliqua-t-il, un fantôme peut traverser un mur de pierre car celui-ci est fait de molécules en vibration. Toutes ces molécules sont séparées par des espaces et si tu peux trouver une créature dont les molécules soient si petites qu'elles peuvent s'insérer dans les espaces que comporte un mur de pierre, la créature en question pourra le traverser sans rencontrer le moindre obstacle. Bien entendu, les créatures astrales ont un rythme vibratoire très élevé, et elles sont de nature infime, autrement dit elles ne sont pas solides, ce qui signifie qu'elles possèdent peu de molécules. La plupart des gens croient que les régions situées au-delà de notre terre -- au-delà de l'air qui nous entoure -- sont vides. Ils se trompent: l'espace, où qu'il soit, comporte des molécules. Ce sont surtout des molécules d'hydrogène, largement dispersées, mais elles sont là et on peut, en fait, les mesurer à peu près comme on peut mesurer la présence de ce qu'on appelle un fantôme. »
 

 {LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Horoscope? (pages 303 à 304 )}

    « - Honorable Lama, pourquoi les gens achètent-ils des horoscopes aux colporteurs, sur la Voie?

    « - Comme tu le sais, me répondit mon Guide avec un sourire attristé, aucun horoscope ne saurait être valable s'il n'a pas été établi spécialement pour la personne qu'il est censé viser. Aucun horoscope ne peut être fait en série. Les colporteurs de la Route, quand ils vendent les leurs. n'ont pour objet que d'extorquer de l'argent aux crédules. Bien entendu, Lobsang, les pèlerins en possession de ces horescopes montrent, une fois rentrés chez eux, qu'ils ont un souvenir du Potala! Ils sont  satisfaits, le colporteur aussi, alors pourquoi se tracasser? Tout le monde est content!

    « - Pensez-vous que les gens devraient se faire faire leur horoscope? demandai-je.

    « - Non pas, Lobsang, non pas. Sauf dans certains cas comme le tien. Les horoscopes servent trop souvent à épargner à l'intéressé l'effort d'agir en prenant ses responsabilités. Je suis tout à fait opposé au recours à l'astrologie ou aux horoscopes, à moins d'une raison particulièrement bien définie. Comme tu le sais, l'homme moyen est semblable au pèlerin qui traverse la Cité de Lhassa. Il ne peut pas voir la route devant lui, à cause des arbres, des maisons, des courbes et des tournants du chemin. Il doit être prêt à toute éventualité. D'ici, nous pouvons voir la route et discerner les obstacles, car nous sommes placés à un endroit surélevé. Le pèlerin, lui, est comme une personne sans horoscope. Nous qui sommes installés plus haut que le pèlerin, nous sommes pareils à des gens qui possèdent leur horoscope, car nous pouvons voir la route devant nous, ses obstacles et ses difficultés et nous devrions ainsi être en mesure de les surmonter avant même qu'ils se présentent. »
 

 {LA CAVERNE DES ANCIENS [par Rampa]: Souvenir de vies antérieures.  (pages 304 à 305 )}

    « - Une autre question me trouble grandement, Honorable Lama. Pouvez-vous m'expliquer pourquoi nous savons dans cette vie des choses que nous savions dans le passé?

    « - Avant de descendre sur cette terre, Lobsang, nous avions prévu ce que nous avions l'intention d'y faire. Les connaissances sont emmagasinées dans notre subconscient et si nous pouvons entrer en contact avec lui -- comme certains d'entre nous y parviennent -- nous saurions tout ce que nous avons décidé de faire. Évidemment, nous n'aurions, en ce cas, aucun mérite à vouloir nous améliorer, car nous saurions que nous travaillons selon un plan prédéterminé. Il arrive parfois, pour une raison quelconque, qu'un individu d'endorme ou quitte son corps sans perdre conscience et entre alors en contact avec le Moi Supérieur. Celui-ci pourra parfois ouiser, dans le subconscient, les connaissances qui y sont accumulées et transmettre ces révélations au corps terrestre, de sorte que, lorsque le corps astral retourne au corps charnel, l'esprit a connaissance de certains faits qui se sont passés dans une vie antérieure. Il peut s'agir d'un avertissement spécial afin que l'on ne recommence pas une faute commise dans une série d'existences antérieures. Admettons qu'une personne éprouve un profond désir de se suicider; si elle a été châtiée pour cet acte au cours d'une série de vies, elle conserve fréquemment une vague conscience de ces suicides, afin qu'un tel souvenir l'empêche de mettre de nouveau fin à ses jours. »

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    « {... Le vert, Lobsang, est la couleur la plus reposante pour les yeux. Elle délasse.....} »

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