Exécussions et torture de moines tibétains 1

03- L'HISTOIRE DE RAMPA

          Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
          Paris :  Éd. J'ai Lu,©1963, 1971,1980, 1981, 1984, 1986.
          Paris : Éditions A. Michel, 1972, ©1963.
          ©1960-> en anglais
 

- {L'HISTOIRE DE RAMPA: (pages 7 à 32)(Extraits)}[06] Exécussions et torture de moines tibétains 1.

    ... Le Gouverneur ou l'Administrateur, quel que fût son titre, jeta autour de lui un regard méprisant avant de prendre la parole

    - Vous avez été réunis ici, dit-il, pour être témoins de l'exécution de 5 moines réactionnaires aux idées subversives. Nul ne fera obstacle à la marche du glorieux peuple chinois, sous la présidence compétante du camarade Mao.

    Le gouverneur fit signe à un soldat, porteur d'un long sabre à lame courbe. Ce dernier s'avança vers le premier captif, agenouillé et ligoté devant lui. Pendant un moment il demeura immobile, les jambes écartées, tâtant du pouce le fil de l'épée. Satisfait, il se mit en position et effleura le cou de l'homme. Puis il leva au-dessus de sa tête son arme dont la lame polie étincela au soleil, et l'abattit. Il y eut un bruit sourd, suivi aussitôt d'un « crac » aigu et la tête de l'homme sauta du tronc, suivie d'un jet de sang vermeil qui trembla par 2 fois avant de se transformer en un maigre filet liquide. Lorsque le corps décapité, frémissant, fut étendu sur le sol poussiéreux, le Gouverneur cracha dessus et s'écria :

    - Ainsi périssent tous les ennemis de la commune !

    Le moine à l'oeil arraché releva fièrement la tête et cria d'une voix forte :

    - Vive le Tibet ! Par la gloire de Bouddha, il se relèvera !

    - Tu insulte le glorieux peuple chinois ? Puisqu'il en est ainsi, tu mourras lentement !

    Et se tournant vers les soldats, il rugit des ordres. Les hommes se dispersèrent. Deux coururent vers un bâtiment voisin et en revinrent chargés de cordes. D'autres tranchèrent les liens du moine, lui infligeant des coupures aus bras et aux jambes. Le Gouverneur marchait de long en large, criant qu'on fît venir d'autres Tibétains pour assister à la scène. Un soldat frappa le moine au visage avec la crosse de son fusil, lui faisant éclater l'oeil arraché et lui brisant le nez. Le Gouverneur jeta un coup d'oeil aux trois autres moines, toujours agenouillés.

    - Tuez-les, dit-il, tuez-les d'une bale dans la nuque. et laissez leurs cadavres sur la route.

    Un soldat s'avança et tira son revolver. Le posant juste derrière l'oreil d'un moines, il appuya sur la détente. L'homme tomba en avant, sa cervelle se répandit sur le sol. Impassible, le soldat s'approcha du second moine et l'abattit de la même façon. Au moment où il allait tuer le 3e, un jeune soldat dit :

    - Laisse-moi faire, Camarade, car je n'ai pas encore tué.

    Tirant son revolver, ce dernier le braqua sur le 3e moine, ferma les yeux, et appuya sur la détente. La balle traversa la joue de la victime et blessa au pied un des spectateurs tibétains.

    - Essaye de nouveau, dit l'autre soldat, et garde les yeux ouverts.

    Mais la main de l'exécuteur tremblait tellement de peur et de honte en voyant le Gouverneur qui l'observait avec mépris, qu'il rata son coup.

    - Mets-lui le canon du revolver dans l'oreille et tire, dit le Gouverneur.

    Une fois encore, le jeune soldat s'approcha du condamné, lui enfonça brutalement le canon de l'arme dans l'oreille et appuya sur la détente. Le moine s'écroula en avant, mort, cette fois, à côté de ses compagnons.

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