La pleine compréhension des propos e.-t. enfin


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 73 à 93)(Extraits)}[30]

    « Une femme me vissa littéralement les petits appareils à entendre dans les conduits auditifs et, à en juger par la brutalité avec laquelle elle s'exécuta, elle aurait aussi bien pu planter des piquets de tente dans un sol desséché. Il y eut un déclic et je pus comprendre l'étrange langue, mais comprendre au plein sens du terme. Des mots comme cortex, moelle allongée, psychosomatique, bref bien des termes médicaux m'étaient parfaitement intelligibles quant à leur signification et aux implications s'y rapportant. On était en train d'améliorer mon quotient intellectuel de base -- et je savais ce que tout cela signifiait, mais il s'agissait d'une rude épreuve, d'une épreuve épuisante. Le temps paraissait s'être immobilisé. Des gens semblaient tourner sans arrêt autour de moi et ils n'arrêtaient pas de parler. Toute cette histoire devint ennuyante au possible. Je ne désirai que quitter cette pièce, cet endroit aux odeurs étranges, cet endroit où l'on avait sectionné le sommet de ma tête comme on enlève le chapeau à un oeuf dur. ...

    « De temps en temps, des gens faisaient des remarques ou me posaient des questions. Comment allais-je? Est-ce que ça me faisait mal? Pensais-je avoir vu quelque chose? Quelle couleur avais-je pensé voir? Mon ravisseur se tint près de moi pendant quelque temps et me raconta que l'on était en train de stimuler plusieurs de mes centres et que je devrais, pendant tout le traitement, ressentir des sensations qui m'épouvanteraient. « M'épouvanter? Tout le temps, j'avais eu peur », lui expliquai-je. Il se mit à rire et me fit remarquer de façon fortuite qu'à la suite du traitement que j'étais en train de subir, j'allais être condamné à vivre en ermite tout au long d'une longue vie à cause de l'affûtement de mes perceptions qui allait devenir mon lot. Personne ne vivrait jamais avec moi, à ce qu'il m'expliqua, et ce, jusque vers la fin de ma vie, lorsqu'un jeune homme viendrait pour emmagasiner toutes les connaissances que je possédais, pour les garder et éventuellement les dévoiler à un monde incrédule.

    « Enfin, après ce qui me sembla être une éternité, ma calotte crânienne fut replacée. On m'inséra d'étrange attaches métalliques pour rassembler les deux parties de crâne. on enroula une bande de tissu tout autour de ma tête et tous quittèrent la pièce, à l'exception d'une femme qui s'assit à mon chevet. D'après le buit de papier que je percevais, il était évident qu'elle lisait...

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