Ce qu'est le processus de la mort (3 jrs)
 
12 - Les univers secrets
Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
Paris :  Éd. J'ai Lu, 1991, 312 P.
Montréal : Éditions La Presse [c1972] {1er trimestre}, 222 pages, tirage de 1979.
Montréal : Éditions Stanké, [c1979] ,  [1989?]

12- Les univers secrets / traduit de l'anglais par Henriette Nizan, sous la direction de Jean-Louis Morgan.  -- Montréal : Editions La Presse [c1972] tirage de 1979, 318 p. ; 17 cm. -- Paris : Éditions J'ai lu, 1991, c1972.*  -- [Montréal] : Stanké, [c1979] , 222 p. ; 21 cm.,  [1989?]

{Les Univers Secrets, par Rampa: (pages 124 à 126 )(Extraits)}[39 à 41] Ce qu'est le processus de la mort (3 jrs).

    La plupart du temps la mort -- l'acte même de mourir -- est un processus non douloureux. Quand la mort approche, la Nature, sous forme de diverses transformations métabolitiques, introduit dans le corps une sorte d'anesthésie, qui réduit les perceptions tout en permettant aux réflexes de susciter certains mouvements que les gens attribuent aux souffrances de la mort. On associe généralement la souffrance et la mort parce que, dans la majorité des cas, ceux qui sont gravement malades meurent apparemment dans la souffrance. Cependant, cette souffrance n'est pas due à la mort, mais à la maladie elle-même.

La mort, état de transition de ce monde au suivant au cours duquel nous abandonnons notre corps physique, est, je le répète, un processus non douloureux, à cause des propriétés anesthésiantes dont bénéficient la plupart des organismes au moment de la mort. Certains d'entre nous savent ce que c'est que de mourir, de se souvenir de tout et de revenir à la vie en ayant gardé la mémoire des choses. Dans le processus de l'acte de mourir, nous avons un corps qui souffre, des fonctions qui déclinent. Mais n'oublions pas que des fonctions qui déclinent, cela veut dire que les moyens de percevoir, de ressentir, de comprendre les poussées de la douleur déclinent aussi. Si les êtres donnent parfois en mourant l'impression de souffrir, c'est, finalement, une illusion.

    L'organisme du mourant a, en général, sauf en cas d'accident, atteint la limite de son endurance. Il ne peut aller plus loin. Les processus métaboliques de renouvellement sont défaillants. Cliniquement et légalement, on est mort quand le pouls fait défaut et que le coeur ne bat plus. Cependant, on ne meurt pas instatanément. Lorsque le coeur a cessé de battre et que les poumons ont cessé de pomper, le cerveau, lui, vit encore. Pour quelques minutes.

    Lorsque le cerveau ne peut plus fonctionner, du fait du manque d'oxygène, le reste du corps meurt à son tour, lentement. Certains organes mettent un jour complet à mourrir. Au bout de trois jours, en tout cas, le corps n'est plus qu'une masse de protoplasme en décomposition. Mais le corps ne compte pas, c'est l'âme immortelle qui importe, Le Super-Être.
 

 (pages 124 à 126 )(Extrait)}[40] Ce qu'est le processus de la mort (3 jrs).

    Revenons à l'instant de la mort clinique.

    La cadavre est étendu sur un lit. La respiration a cessé. Si une personne voyante se trouve présente, elle apercevra comme une légère brume au-dessus du corps. Cette brume se dégage généralement du nombril, mais elle peut émaner d'autres orifices du corps. C'est la Corde d'Argent. Graduellement, le nuage prend plus de densité, ses molécules se stabilisent et une forme vague se dessine au-dessus du corps. Au fur et à mesure que le processus de la mort avance, cette forme nuageuse prend de plus en plus l'aspect du corps qu'elle vient de quitter. Chaque fois qu'un organe cesse de fonctionner, le nuage devient un peu plus épais, un peu plus grand; jusqu'à ce qu'il ait atteint les mesures exactes du corps au-dessus duquel il flotte.

     Ce que nous appelons la Corde d'Argent relie le corps physique et le corps astral, car le nuage est en fait le corps astral. Peu à peu la corde s'amenuise jusqu'à se dissiper complètement. C'est seulement alors que le corps physique est réellement mort et que l'être s'est envolé vers une autre vie, un autre stade d'évolution. Lorsque la forme brumeuse a disparu, l'enveloppe charnelle n'a plus aucune importance. On peut l'enterrer, la brûler indifféremment.

    Ici je tiens à ouvrir une parenthèse destinée à faire comprendre aux vivants ce qu'ils doivent faire -- et surtout ne pas faire -- pour permettre aux nouveaux-morts de continuer à vivre. Lorsqu'une personne meurt, il convient, si la chose est possible, de ne pas toujcher à son corps pendant deux ou trois jours. Il est tout à fait nuisible d'enfermer le cadavre dans un cercueil devant lequel défileront toutes sortes de gens bien intentionnés qui prononceront mille paroles élogieuses dont, la plupart du temps, ils ne pensent pas un mot.

    Jusqu'à ce que la Corde d'Argent ait été coupée, la forme astrale qui flotte au-dessus du corps charnel peut enregistrer les pensées de ceux qui sont venus apporter leur dernier hommage. En ce qui concerne la crémation, lorsqu'elle a lieu moins de 3 jours après le mort physique, le corps astral éprouve souvent de grandes souffrances. Chose curieuse, l'impression ressentie n'est pas celle d'une brûlure, mais au contraire d'un froid intense. Par conséquent, si vous éprouvez la moindre considération pour ceux qui vous ont quittés, vous agirez envers eux comme vous souhaiteriez que l'on fît pour vous et vous vous assurerez de ce que le délai de 3 jours pleins ait été observé, de sorte que le corps astral ait pu se séparer complètement de son enveloppe terrestre.

 (pages 124 à 126 )(Extrait)}[41] Ce qu'est le processus de la mort (3 jrs).

    L'esprit a quitté le corps. Si c'est un esprit évolué, c'est-à-dire s'il sait qu'après la mort il existe une vie, il lui sera permis de se rendre dans la Cité des Souvenirs, où tous les incidents de la vie passée sont revus. Où toutes les erreurs commises sont perçues et jugées. C'est ce que certaines religions nomment le Jugement Dernier, mais avec cette différence que dans notre religion l'Homme se juge lui-même.

     Malheureusement, il se trouve souvent qu'une personne qui meurt ne croie pas à la vie posthume. Dans ce cas, elle erre pendant un certain temps dans les ténèbres, comme dans un extraordinaire brouillard. Elle va ainsi, à la dérive, de plus en plus tristement, jusqu'au moment où elle se rend compte que c'est, après tout, une sorte d'existence. Alors, peut-être des brides de ce qu'on lui a enseigné lui reviendront-elles. Que cette personne ait été élevée dans une religion ou dans une autre, peu importe, à condition qu'elle ait reçu un enseignement de base, qu'elle ait déjà quelques idées à ce sujet. Elle pourra recevoir une aide.

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