Sexualité

19 - LE SAGE DU TIBET / Par Tuesday Lobsang Rampa --Montréal : Éditions Stanké, ©1980. {(pages 149 à  151)(Extrait 30)}.Comportement erroné, sexe, animaux.

    Pour faire diversion j'allai dans la cuisine boire un verre d'eau. « Maître, appelai-je, vous ne m'avez toujours pas dit pourquoi tout ici est resté intact. »

    « Regarde l'eau que tu bois, commença-t-il, elle n'est pas mauvaise et pourtant elle est là depuis des millions d'années. Sache que les choses se détériorent quand on les maltraitent. Imaginons que tu te coupes le doigt, la plaie va se cicatriser ; si tu recommences elle va encore se cicatriser mais si cela se reproduit plusieurs fois les cellules oublieront progressivement l'ordre dans lequel elles devaient se placer pour assurer la régénération des tissus. Elles s'organiseront anarchiquement et pourront éventuellement former des agglomérats indésirables ou tumeurs, comme dans le cancer par exemple, qui est, nous l'avons vu, une prolifération désordonnée des cellules. On pourrait combattre efficacement cette maladie, et même la faire disparaître en informant les gens. Si l'individu parvenait à se prendre en charge et pouvait découvrir tout seul la moindre anomalie dans le fonctionnement de son organisme, celui-ci serait en mesure d'y remédier. Nous avons donné conférence sur conférence dans tous les pays essayant de sensibiliser les gens au problème ; mais partout nos paroles ont été accueillies par des éclats de rire et des moqueries. Pour eux, nous n'étions que des primitifs, des rustres venus d'un pays de sauvages sans le moindre intérêt. Mais peut-être ce termede primitif sera-t-il un jour utilisé comme terme de louange, pour désigner quelque chose digne de respect ! En attendant, si nous étions écoutés je suis sûr que l'on pourrait guérir le cancer et des maladies comme la tuberculose. Ne t'en ai-je pas guéri, toi, Lobsang ? Mais sans ta coopération je n'aurais pas pu. »

    Nous restâmes un moment silencieux en communion l'un avec l'autre. Notre entente était toute spirituelle et ne reposait en rien sur un quelconque élément physique. Il y avait, bien entendu, des lamas qui abusaient des novices, mais ceux-là n'auraient jamais dû être lamas car les femmes leur manquaient. Pour notre part, nous n'avions aucunement besoin de relations sexuelles ou même homosexuelles. Notre amitié était, comme je l'ai dit, toute spirituelle. Nos âmes se confondaient, se nourrissant l'une de l'autre pour en sortir grandies.

    Dans le monde actuel, la sexualité a pris une importance démesurée en dehors de laquelle plus rien ne compte. Mais le sens qu'on lui donne est restreint ; la sexualité telle qu'on la pratique aujourd'hui n'a que des fins égoïstes ; sans souci pour la reproduction de l'espèce, elle tend exclusivement à la production de sensations personnelles agréables. Prise en son sens véritable, elle devrait tendre à établir une harmonie entre deux âmes. Mais cette harmonie idéale nous ne pourrons la trouver en fait qu'après la mort lorsque nous aurons réintégré le superêtre. Ce n'est qu'à ce moment que nous connaîtrons l'extase. Nous nous rendrons compte alors que les difficultés de notre existence terrestre n'étaient là que pour nous éprouver et nous aider à nous unifier. La vie sur terre est de plus en plus difficile et les gens sont tellement affaiblis moralement qu'au lieu de résister à cette dureté, à cette cruauté envahissante et d'y trouver matière à une élévation morale, ils abondent dans son sens et deviennent de plus en plus mauvais. On les voit se venger de leur condition sur les animaux ; sur les chats, par exemple. Et c'est bien malheureux. Les chats que l'on dit les yeux des dieux sont pourtant des créatures exceptionnelles. Ils peuvent aller là où ils veulent et l'on remarque à peine leur présence. Lorsqu'ils se tiennent roulés en boule, les pattes repliées et la queue enroulée autour de leur corps, on les croit endormis, et pourtant ils sont en pleine action. Ils sont en train de transmettre tout ce qui se passe aux Jardiniers de la Terre. Alors que notre cerveau à nous est aveugle sans nos yeux, et muet sans notre voix, les chats, eux, ont une faculté de perception exceptionnelle, une sorte de sixième sens...

    Les chats nous ont sauvés déjà de multiples catastrophes qui auraient pu être fatales. Il est bien triste de voir comment souvent ils sont traités !

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