Orientation de la Force Induite par les Universons
 

C. POHER — 29 Décembre 2003


L’action des Universons sur une particule élémentaire de matière accélérée doit, en toute rigueur, s’analyser dans le cadre de la physique quantique, par une somme vectorielle d’un grand nombre d’actions individuelles, variables dans le temps, du fait que le flux naturel d’Universons est soumis à des fluctuations quantiques. Le temps de capture des Universons intervient.

Il faut donc se méfier des extrapolations simplistes inexactes. Les Universons et les particules de matière ne sont pas des boules de billard. On peut, à la rigueur, comme je l’ai publié, raisonner macroscopiquement, en termes de flux d’Universons moyen incident, dans un angle solide, compensé ou non, par un flux moyen émergent, dans le même angle solide. Mais, raisonner, en même temps, Universon par Universon, et impulsion par impulsion, c’est courir un risque d’erreur, du fait qu’il n’y a pas simultanéité des effets de capture et de réémission. La trajectoire de TOUS les Universons réémis est modifiée par l’accélération de la matière, et cela fait apparaître une force résultante, dirigée en sens inverse de la direction de l’accélération. C’est l’analyse vectorielle qui révèle cette résultante, en prenant en compte la conservation de l’énergie et la conservation de l’impulsion, de manière relativiste, et de manière quantique, le cas échéant.

Si l’on souhaite simplifier à l’extrême la compréhension de ce qui se passe, on peut assimiler l’effet du flux incident à une pression exercée sur les particules élémentaires. Si le flux incident est plus faible dans une direction, la particule sera poussée dans la direction du flux incident le plus faible, par l’action des Universons venant des autres directions.

L’effet du flux d’Universons réémis est inverse. Il est équivalent à une dépression, la particule est poussée dans la direction opposée à celle où le flux réémis est le plus faible.

En réalité, dans le repère où la particule capture un Universon (repère 1), il y a conservation de l’énergie et de la quantité de mouvement, si les angles d’incidence et de réémission, de chaque Universon, sont strictement égaux, donc si les trajectoires, avant capture, et après réémission, sont strictement parallèles. Mais, parce que la matière est accélérée, il faut changer de repère, et en choisir un autre, où la matière est au repos, au moment précis où l’Universon est réémis (repère 2). Mon livre indique la trajectoire suivie, dans le repère 2, par les Universons réémis, mais il passe sous silence la quantité de mouvement, cédée à la matière, dans ce nouveau repère 2, car pour la calculer, il faut faire appel à la transformation de Lorentz relativiste, ce que j’ai souhaité volontairement éviter.

Si l’on appelle p la quantité de mouvement cédée par l’Universon réémis, dans le repère 2, ensuite Eu l’énergie d’un Universon dans le repère 1, et enfin c la vitesse de la lumière, alors les Universons ayant un angle d’incidence voisin de zéro cèdent à la matière, dans le repère 2, pendant une durée de capture t, et dans la direction de l’accélération, une impulsion égale à:

p = — (Eu / c) (1 + (A t /c)) Je considère que (1-(A t /c)2)1/2 = 1

Tandis que les mêmes Universons, capturés dans le repère 1, cèdent à la matière une impulsion égale à Eu / c . Donc p est d’amplitude supérieure à Eu/c et de direction opposée à l’accélération du fait du signe négatif. Évidemment, les Universons réémis dans la direction diamétralement opposée cèdent à la matière une quantité de mouvement inverse et inférieure :

p = + (Eu / c) (1 - (At /c)) qui est plus petite que Eu/c et de même direction

Cette dissymétrie d’impulsion cédée, associée à la répartition non isotrope des trajectoires, conduit ainsi à une force résultante, opposée à la direction de l’accélération, et proportionnelle à l’angle solide de non émission des Universons. J’ai volontairement omis cette partie du raisonnement dans mon livre, dans un souci de simplification, mais, bien évidemment, si l’on veut approfondir, il faut faire le calcul complet, en sommant (intégrales) les effets dans tout l’espace, sans oublier de prendre en compte les cosinus des angles d’incidence et de réémission.
Un autre raisonnement, ultra simplifié, par l’équilibre macroscopique des flux, conduit fort heureusement au même résultat final. C’est celui que j’ai présenté. Évidemment il faut s’en méfier et ne pas aller trop loin dans ce sens ! Il faut penser flux, aux effets opposés, et oublier complètement les impulsions individuelles des Universons. D’où la notion de trajectoire et de cône d’espace sans flux. On ne doit pas à la fois raisonner dans le cadre de la physique macroscopique classique (équilibre des flux) et dans celui de la physique quantique (impulsions des Universons individuels). C’est la meilleure façon de commettre des erreurs.
J’ai sous les yeux un livre de Philippe Tourrenc, Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie. Ce livre s’intitule “ Relativité et gravitation ”, il a été publié par l’éditeur Armand Colin en 1992. Il traite de cosmologie relativiste, et des ondes gravitationnelles, au moyen des outils mathématiques les plus complexes. Par conséquent, ce livre est bourré d’intégrales triples et de calcul tensoriel, ce qui le destine à un lectorat très restreint de spécialistes concernés par les théories métriques de la gravitation. L’ouvrage ne traite évidemment pas des aspects quantiques de la gravitation, à l’échelle des particules élémentaires, mais de questions enseignées relatives aux effets à très grande échelle de la gravitation, compte tenu du fait que la vitesse de la lumière est constante dans tous les repères.

Or, que lit-on sur la première page de ce livre ? On lit : “ Ouvrage publié avec le concours du ministère de la Recherche et de l’Espace ”. Il faut alors, bien évidemment, comprendre que cette publication a été subventionnée. Cela est parfaitement normal, pour un ouvrage destiné à un lectorat aussi restreint, car l’éditeur ne peut ni travailler à perte, ni vendre chaque exemplaire du livre à un prix exorbitant. L’état contribue à l’enseignement supérieur.

Or, nous ne sommes plus en 1992, mais douze ans plus tard, à une époque où la science intéresse de moins en moins de gens, ce qui restreint encore davantage le nombre de lecteurs potentiels d’ouvrages scientifiques.

Mon livre, lui, n’a été subventionné par aucun organisme, car tenter de faire subventionner un ouvrage parlant du phénomène ovni serait une utopie. Chaque exemplaire est vendu 20 Euros seulement. Pensez-vous que mon éditeur aurait accepté mon manuscrit, si celui-ci avait été, lui aussi, bourré d’intégrales triples et de calcul tensoriel ? Certainement pas, je peux vous l’assurer !

Et pourtant, c’est de cette façon là qu’il aurait fallu traiter la question des Universons, pour présenter, avec toute la rigueur nécessaire, les diverses démonstrations.

Par conséquent, il faut, de nos jours, pour être publié, savoir trouver un équilibre très difficile entre rigueur scientifique, présentation simplifiée, et lectorat suffisant pour justifier l’édition.
Je vous prie de croire que cela n’est pas facile !

Je déconseille vivement, à ceux qui ne sont pas familiers de la mécanique relativiste et de la physique quantique, de tenter de s’écarter des résultats que j’ai présentés, sur la base des explications, très simplifiées que j’ai publiées, car ils risquent de se lancer dans de fausses pistes, et de ne plus rien comprendre. Je me suis efforcé d’utiliser des démonstrations simplifiées à l’extrême, conduisant néanmoins aux vrais résultats. Mon livre est en effet dédié aux témoins sans lesquels nous ne saurions rien, et la plupart d’entre eux n’ont pas fréquenté l’Université.
Si vous avez des doutes, référez-vous aux démonstrations des vérifications expérimentales afin de bien comprendre ce qui se passe, car il est tout à fait impossible d’obtenir des résultats exacts, dans quatre domaines scientifiques, sur la base d’une théorie erronée ! Je peux, bien évidemment, comme tout le monde, me tromper. Mais les faits expérimentaux sont là. Ils nous démontrent, mieux que je pourrais le faire : que la gravitation est quantifiée, qu’elle cède de l’énergie à la matière, et qu’elle met en œuvre des quanta d’énergie avec un temps de latence non nul. La théorie des Universons ne dit rien d’autre, mais elle le dit.

C. POHER — 29 Décembre 2003

**************************************