Anne et Daniel Meurois-Givaudan
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I.N.R.I.
Igna Natura Renovatur Integre
Par le feu, la Nature Intègre est Renouvelée

« Le Voyage à Shambhalla » -> Un pèlerinage vers Soi, par Anne et Daniel Meurois-Givaudan, Éditions Arista, ©1986, 242 pages.

Extrait sur la Terre Creuse, Pages 104 à 120 :

    « Frères, ceci est la porte d'accès au premier des mondes souterrains. Je dis premier car il en existe sept. En vérité, vous le savez, votre Terre est aussi creuse qu'un ballon. Ce ballon n'est cependant pas rempli d'air mais d'un grand nombre de formes de vie évoluant sur différents plans vibratoires. Oui, Frères, voyez combien les fictions des plus talentueux romanciers s'annoncent fades à côté de ces réalités dont pas un seul humain ne peut avoir une idée juste. Les concepts des sociétés d'aujourd'hui, leurs capacités d'assimilation ne s'y prètent pas. Je puis essayer de vous en dresser une peinture avec les mots qui sont vôtres mais sachez que celle-ci ne saurait être en réalité qu'un croquis caricatural.

    Sachez tout d'abord que la totalité des sept mondes souterrains peut-être connue sous le nom d'Agartha. Ce que vous connaissez du « royaume de Jacques » n'en présente en fait qu'une partie, celle qui offre son aide directement aux familiers de la voie hermétique et qui ont développé en eux la qualité d'Adepte. C'est le monde accessible en conscience et parfois en matière aux détenteurs de l'art alchimique humain. Mais là n'existe encore que la petite école des grandes connaissances liées à la Terre-Mère.

    À quoi servirait de vous énumérer les sept royaumes intérieurs de la planète? A renforcer un mental qui n'a plus à se structurer comme par le passé? A créer des classifications nébuleuses, à renforcer des barrières, à rendre impossible encore une fois l'approche d'une globalité?

    Aujourd'hui, amis, nous ne nous adressons pas aux étudiants érudits de l'hermétisme. Il n'en est plus temps. Beaucoup trop nombreux sont ceux qui se débattent dans les rets du matérialisme de l'esprit. Il y aura toujours un abîme entre l'étudiant et l'amoureux. Le premier cherche ce qui est hors de lui et accumule, le second ne peut chercher ce qu'il a déjà trouvé, car de toute éternité il est di que l'amour est la Connaissance. Tout au long de votre route vous précissrez ces choses: l'approche de la Lumière doit à jamais se séparer de l'obscur visage de l'occultisme.

    Retenez maintenant ces quelques éléments, ils n'auront pas le poids d'un boulet:

    « Des sept mondes que j'ai évoqués, quatre seulement sont perceptibles ou du moins concevables par ceux qui portent encore le nom d'« humain ». Les trois univers centraux constituant le « noyau » de la planète sont hors de portée réelle hormis pour les sept Frères les plus expérimentés de Shambhalla. Ce n'est pas une question de privilège, l'Esprit réalisé d'en dispense pas, mais une nécessité d'ordre vibratoire. Tout cela n'empêche pas notre Frère du coeur central de la Terre de visiter périodiquement les hommes. Son but est d'impressionner les âmes, de distiller certaines notions. Les traditions orientales le noment « roi du monde ». Cette appellation présente à nos yeux quelque naïveté car une représentation monarchique des grands Êtres liés à l'Esprit revêt un aspect puéril. Comprenez-moi bien, le Maha de la Terre, puisque c'est ainsi qu'on le nomme parfois, a surtout la noblesse d'un véritable serviteur de l'Un. Si quelques écrits témoignent de ses apparitions sur un majestueux éléphant blanc c'est pour mieux frapper l'imagination des peuples et s'inscrire profondément dans la mémoire de ceux qui commencent à écouter. Il est des hommes dont le bonheur est de l'avoir rencontré au sein des solitudes glacées ou torrides dans la plus significative des simplicités et pour un but précis. Ses apparitions sont néanmoins toujours brèves. Sa tâche, enfin, est de préserver l'incroyable savoir attaché à toute l'évolution de la terre.

    Voyez-le un peu comme le gardien suprême des mutations planétaires. L'expérience qu'il acquiert au coeurs de cette tâche servira à la création d'autres mondes pour la félicité de chacun. Le « Maha », Frères, est dores et déjà un relai avec les milliards d'années « à venir », il sera un rouage du moteur des âges à faire naître et à découvrir.

    L'une de ses charges réside aussi dans la relation constante à établir avec les êtres responsables du 4e monde. Ceux-ci sont au nombre de 12 et jouent également un rôle de relai. Ils harmonisent la terre avec les influences planétaires majeures... mais ce travail est trop inconcevable pour être défini actuellement.

    Ne vous égarez pas dans toutes ces considérations, gommez-les si vous le voulez de votre mémoire. mes Frères de Shambhalla et moi-même vous les esquissons simplement afin qu'aucun de ceux qui avancent vers eux-mêmes ne s'arrête et ne se retourne en disant « maintenant je sais »... Non, amis, nul ne sait. Kristos lui-mêmes s'ouvre sans cesse à de plus grandes réalisations et s"accouche un peu plus de ce qu"Il Est à chaque fois qu'Il contemple son Père... et son Père ouvre d'autres portes et d'autres portes encore... Ainsi va l'énergie du cosmos, en éternelle expansion et pourtant éternellement parfaite. Ainsi va l'Amour de diamant; sa perfection engendre une volonté de perfection toujours plus fabuleuse... et pourtant si paisible. L'Éternité, la Force sans nom, n'est pas insatisfaite d'elle-même... Sans cesse Elle s'accomplit et si l'esprit humain s'y perd en voulant raisonner c'est qu'il ne fait agir de lui-même que son côté « fourmi »...

    Mais suivez-moi à nouveau, ce ne sont pas tant ces matrices cristallines que ce qui les génère en partie qu'il m'appartient de vous faire découvrir. »

    Prononçant ces paroles, le Frère Djwal Kool qui avançait parmi le peuple des gemmes se retourne dans votre direction et quelque chose de lui s'élance vers nous comme une onde de béatitude.

    « Frère, s'exclame enfin l'un de nous d'eux, se peut-il que nous exprimions jamais tout cela? Les hommes s'entre-tuent et tu nous demandes de leur expliquer ce dont toi-même tu hésites peut-être à nous faire part. »

    Son ......

    ... « Ce n'est pas moi qui vous demande ni qui demande quoi que ce soit à mille autres... C'est le Sans Nom, c'est l'avance des Temps. ... Nul n'est indispensable mais chacun est nécessaire à l'Avance. Chacun est responsable de l'Autre. »

    ... Quelque part, plus profondément semble-t-il, dans les entrailles de la terre. La sensation de chute se renouvelle plus précise; chaque geste que nous accomplissons machinalement se trouve simplifié, sa vitesse se démultiplie et mille petites perceptions auditives l'accompagnent, intraduisibles, totalement insaisissables. Brusquement, une grande lueur, un éclair... un éclair qui se fige immobilise nos âmes elles-mêmes et se densifie presque. Quelle agression de lumière! Des formes partout autour de nous se font et se défont, s'étirent, se gonflent puis paraissent exploser dans des gerbes de feu pour se joindre à d"autres plus mouvantes encore, plus danssantes. Ce sont des flammes, elles se parent de formes semi-humaines et de regards incapables. Rien ne s'annonce menaçant ni terrifiant dans leur attitude mais une telle force de vie se dégage d'elles! Savent-elles seulement que nous sommes là, perdus et incapables du moindre vouloir comme au sein d'une forêt flamboyante? Des images de magma en fusion s'impriment en nous, laissant échapper des silhouettes dantesques en incessante mutation.

    Maintenant « elles » nous ont vus ou sentis et amorcent un mouvement de recul, elles se roulent sur elles-mêmes et rougeoyent de plus belle. Tout cela s'est accompli en une fraction de seconde, dans un silence compact et chargé de quelque chose d'intransmissible. Il nous semble cependant qu'il fait un froid intense et que celui-ci pénètre et glace totalement nos corps subtils.

    « N'ayez crainte, ces êtres vivifient ce qu'ils approchent et ce qui vous paraît une danse n'est que l'image déformée de leurs corps harmonieux. Nous sommes au coeur de l'élément Feu, Frères, dans ce magma que les humains situent au centre de la terre mais qui n'en occupe cependant que le pourtour, non loin de sa surface. Ce que les hommes nomment « Enfer » n'a rien de commun avec ce lieu qui est une couche constitutive de la planète, une zone d'énergies intenses hors de toute notions de dualité. Les êtres que vous voyez ne possèdent pas nos notions de bien et de mal, les morales humaines leur sont étrangères. Et pourtant, comme nous ils avancent; ils aiment à leur façon et génèrent une force dont nul ne saurait se passer. Nous sommes liés à eux par le même amour qui nous lie à Kristos.

    Voilà deux mille années, c'est jusqu'ici que le Maître pénétra en un éclair à l'issue de son supplice. Il y déposa son message et son influx nouveau comme il l'avait fait dans le monde des hommes. Son travail de régénération éthérique de la planète a pris forme définitive ici. En vérité ce feu fait partie intégrante de l'OEuf premier. Celui des volcans figure son corps grossier et nous visitons sa semence subtile. Combien d'hommes pourront accepter l'idée qu'il puisse exister des êtres de flamme? Et pourtant est-il plus raisonnable d'en admettre qui vivent d'eau, d'air ou de terre? La vie, faites-le bien comprendre, est par essence présente en tout. Ainsi, amis, il est des façons d'allumer et de nourrir un feu comme il en est de travailler une terre, de boire une eau ou de respirer l'air. Il est des façons de vivre qui sous-entendent un respect total de la vie dans tous ses aspects. C'est l'art que l'homme qui se veut Homme doit commencer à apprendre... par coeur, sur le bout de l'âme. On peut empoisonner le feu aussi aisément que l'on rend l'air putride ou que l'on pollue une source. Il y a en lui  quelque chose d'aérien et d'éthéré qui se charge rapidement des ondes émises par la pensée. Voilà pourquoi autrefois certains sages avaient institué des Ordres de vestales avec une ascèse contribuant à purifier tout le processus de la pensée. Le feu vierge de la Nature, Frère, est un élément privilégié, un extraordinaire messager du Divin intimement lié à tous les autres éléments de la Création ( Cet enseignement nous amène à considérer l'inscription I.N.R.I. quui lue alchimiquement se comprend ainsi: « Igna Natura Renovatur Integre Par le feu, la Nature Intègre est Renouvelée. »)

    Le peuple de l'Agartha travaille en étroite collaboration ou plutôt en union mystique avec lui. Il oeuvre avec sa septuple essence car l'élément igné lui-même s'est associé de toute éternité à l'énergie du « sept », véritable ferment de l'âme puisque dispensatrice d'une mort initiatique et rédemptrice. Sachez que le Feu pur dirigé par l'Être pur ne brûle pas, il permet un changement d'état vibratoire aisé et libère des entraves les plus denses de la matière. Il peut ainsi se révéler douce force d'Amour. Hélas, si l'homme en voit aisément la crinière léonine, il ne sait pas en déceler le regard d'agneau (1). Prenez donc de lui la caresse du seigneur Maitreya, adoptez-le comme base dans la pratique de la contemplation et vous serez surpris de ses apports!

    Vous devez enfin que tout attend à portée de main, les techniques sophistiquées et pseudo-spiritualistes des sociétés actuelles sont des aides incontestables mais jamais  ne conduisent l'homme à son essence directe. Seul le dépouillement face aux grandes forces premières le permet. Voilà pourquoi toute créature un jour ou l'autre de sa propre histoire l'affronte inévitablement. En silence elle devient phoenix.

    Ici les êtres sont de rubis. Tout autre vous paraîtront ceux que vous allez maintenant découvrir. Leur nature, vous le verrez, s'avère infiniment plus proche de celle de notre humanité. »

   ...

    La présence d'une sphère bleutée s'impose à la vue, des masses grises s'y déplacent, nous songeons à la Terre... se peut-il qu'un tel élan d'harmonie l'enlace enfin ?

    ... Nous nous trouvons dans une gigantesque cathédrale de roche grisâtre, magnifiquement ciselée. Des voûtes imprégnées d'une lueur bleutée s'élancent au-dessus de nos têtes jusqu'à des hauteurs vertigineuses. Il semble pourtant que nous soyons placés au-dessus d'une espèce de promontoire de pierre ou d'un balcon aussi finement ouvragé que le reste de l'édifice. Les pensées suspendues...

    En bas, à deux ou trois dizaines de mètres en aval de notre emplacement. des centaines d'êtres sont assis et chantent dans une langue inconnue. Mais est-ce d'ailleurs bien une langue? Ce qui sort de leurs poitrines fait plutôt penser à une mélodie réglée sur des rythmes respiratoires. Elle se compose de bourdonnements parfois cristallins parfois très graves qui s'entremêlent, s'interrompent selon des fréquences précises et se relaient interminablement. Ce spectacle est étrangement beau, il a même quelque chose de prodigieux car l'agréable clarté des lieux est rehaussée par la couleur vive se dégageant de l'assemblée. C'est un jaune éclatant qui domine. Toutes ses nuances et celles de l'orangé paraissent ici avoir été utilisées dans la réalisation des robes et des drapés. Ce spectacle évoque en nous celui d'une liturgie ou de quelque chose d'analogue. Il y a une force dans son harmonie et sa solennité qui distille un véritable parfum sacré.

    Nos regards cherchent un être se détachant de lassemblée par son attitude, sa position ou son vêtement. En vain. Tous sont assis à même le sol, sur leurs talons, et leur regroupement donne lieu à la formation d'une spirale bien visible. Une partie d'entre eux a le crâne rasé bien qu'il nous semble que ce ne soit pas le fait de la majorité. Nous avan tout la présence de femmes en aussi grand nombre que les hommes.

    La mélopée inlassablement continue de monter tandis que derrière nous un léger bruit se fait entendre. C'est le Frère[D.K.], et avec lui apparaissent un de ces êtres en drapé jaune puis une femme vêtue de façon identique. Ces deux derniers portent les cheveux mi-longs, couleur de cendre. La teinte de leur peau paraît assez sombre, très mate. Pendant un instant, nous restons interloqués... quel éclat dans leurs yeux! Leur clarté est subjugante, elle a quelque chose de non-humain qui peut-être troublerait certains... mais nous y devinons un indéniables bienveillance. Pourrait-il en être autrement ici?

    ...

    Cependant le chant de la foule continue de monter, en volutes, tel un encens sonore qui imprègne tout, sans cesse plus envahissant, plus nourri. Sur le visage des deux êtres en jaune se dessinent alors un large  sourire et quelques rides aux coins des yeux. C'est la femme qui la première prend la parole et tout de suite sa petite voix fine couvre aisément l'onde puissante de l'assemblée. Elle nous paraît à la fois intérieure et extérieure à nous. Ses accents glissent jusqu'au fond de notre âme.

    « Bienvenue à vous si le Frère vous a conduits jusqu'ici! Vous vous trouvez parmi les membres de l'une des innombrables communautés qui constituent le grand peuple souterrain de la planète. Nous sommes des millions répartis ainsi sous la surface du globe, joignant nos efforts à ceux du Maha... et de ce que vous appelez la Hiérarchie. Il y a maintenant près de douze mille de vos années que nous avons investi cet univers de roche. Nous l'avons fait naître en y captant la lumière, en le rendant plus vivant encore. Ici notre perception du temps est différente de la vôtre et si nous ne sommes que peu affectés par les problèmes de la sphère extérieure, notre coeur n'en est pas moins lourd. Soyez donc les bienvenus car il est l'heure d'aider les humains à comprendre l'urgence dans laquelle ils sont de modifier leur mental.

    Si vous parvenez à leur  transmettre notre appel, notre cri, nous ne voudrions cependant pas qu'ils le reçoivent comme celui d'êtres mystérieux, à demi-mistiques et aux pouvoirs « paranormaux ». Non, en vérité qu'ils sachent bien que nous leur ressemblons à très peu de détails près. Seules une radioactivité différente et une conception autre des mondes ont déclanché en nous quelque mutation physique psychique. Nous sommes des humains, Frères, et c'est cela qu'il faut dire; des humains qui n'ont pas voulu vivre le Déluge et ses conséquences.Nous avons quitté le soleil extérieur pendant l'ultime phase de pourrissement de l'empire atlante et avons fait un serment. En ces temps, nous faisions partie de ceux que vous nommez « fils de l'Un » , c'est-à-dire essentiellement d'une classe sacerdotale.

    Nous avons donc prononcé un serment... celui de ne plus nous mêler à un monde où nous savions que les forces de destructions réapparaîtraient un jour ou l'autre. Notre engagement fut tel qu'il s'est enraciné dans notre être profond et qu'il demeure encore la racine de notre karma. Peut-être comprendrez-vous, peut-être n'admettrez-vous pas?

    Peut-être était-ce de la part de ceux que nous étions, lâcheté ou égoïsme. Bien ignorant celui qui juge. Nous-mêmes ne savons pas. Ce que nous comprenons néanmoins plus que tout c'est que la Terre et toute créature qui vit à sa surface ont besoin de nous, de l'énergie que nous pouvons déployer, ainsi que de la somme fabuleuse des connaissances collectives pour l'édification des humanités à venir. Cette tâche est devenue notre tâche. Nous l'accomplissons par amour en réparation d'un amour qui autrefois ne fut peut-être pas assez grand ou mal dirigé... »

    Une question jaillit de nos lèvres, nous n'avons pu la contenir :

    « Mais il faut ouvrir les portes!... C'est maintenant qu'il faut surgir du sol et réconcilier l'homme avec l'homme. C'est vous plus que d'autres qui avez la possibilité de tout changer... »

    « De tout changer, oui... Ce cri de révolte, nous l'avons entendu des milliers de fois... Pardonnez mon aparente dureté et comprenez bien que notre remontée à la surface de la terre signifierait une intervention directe dans l'évolution des êtres et des sociétés. Nous n'en avons pas le droit. Chaque créature, chaque civilisation, chaque race même est dotée de la vie d'un être à part entière. La grande loi d'Amour veut que l'on puisse guider une forme de vie mais non pas que l'on en modifie le cours. Le libre arbitre, voyez-vous, est le meilleur enseignant que les actuelles manifestations de vie puissent espérer. C'est un fouet avec lequel on peut inutilement se flageler ou au contraire faire adroitement avancer sa monture. Sa puissance est double mais elle est surtout l'apanage, je le répète, du meilleur enseignant qui soit.

    Surgie dans vos sociétés pour leur ouvrir une des portes de la réalité serait les condamner par implosion. »

    « Mais subtilement, goutte à goutte, avec toute la sagesse qui se dégage de cette assemblée, vous pourriez lentement... »

    « C'est ce que nous faisons, n'en doutez pas.

    Depuis des millénaires et surtout actuellement , d'innombrables contacts sont établis entre certains hommes de l'extérieur, essentiellement des chefs d'État et nous-mêmes. Nous ne dirons pas en vain mais presque; pourtant, cela devait être ainsi. Notre but ultime et nous savons qu'il se réalisera, réside dans l'élaboration d'un seul gouvernement mondial. Ce gouvernement ne ressemblera à aucun de ceux que l'on est en mesure de concevoir aujourd'hui sur Terre. L'esprit le plus idéaliste ne parviendrait à en saisir qu'une image déformée. Nous vous l'affirmons, il y aura plus de points communs entre ceux que l'on appelle à tort « homme de la préhistoire » et vos contemporains qu'entre ces derniers et l'être des sociétés à venir. Les concepts s'appliquant aux progrès à réaliser sont à bâtir de toutes pièces ou plutôt ils sont à portée de vos mains quelque part dans l'Éther comme des joyaux qui attendent leur mise à jour. Nous ne voulons pourtant pas vous faire rêver, amis, la vie humaine se résume suffisamment elle-même à un rêve dont il faut se dégager.

    Les grands Êtres dont nous tentons de nous faire les interprètes disirent que se pulvérisent les gangues de l'actuel mental terrestre. Votre mental vous ment. Ne voyez pas dans cette analogie des sons de votre langue un simple jeu de mots. Cette similitude est révétatrice... mais notez bien que j'ai dit  «votre » mental, le mental des hommes présentement incarnés sur la terre du dehors! Le seul coeur d'Amour vous aidera à façonner différemment vos facultés de raisonner; n'en doutez pas, la la force mentale que la Divinité a semée en toute créature est en vérité un baiser de paix, un don total capable de structurer des mondes. En effet il n'est plus temps qu'elle limite son rôle à celui d'un architecte borné reproduisant à l'infini de vieux schémas.

    Écoutez-nous, Frères... même si nous sommes encore comme vous que de simples mortels.

    Écoutez-nous chanter... ce n'est pas un office, nous avons oublié toutes les liturgies... Il n'y a pas d'officiant... nous sommes tous prêtres. Notre chant est un ciment, une force de cohésion ; il nous aide à maintenir jour après jour notre soleil intérieur et à entretenir la lumière que la nature elle-même diffuse dans ses entrailles. Il n'est ni travail ni prière mais s'inscrit en nous comme une façon d'être spontanée. Cependant, comprenez bien que votre respiration peut se métamorphoser en chant, votre manière de vous nourrir, de vous déplacer le peuvent également. Si vous saviez comme un simple battement de cils peut engendrer une mélodie pour les oreilles de celui qui accepte de se faire petit afin d'entendre!

    Ici pour la plupart nous n'avons jamais vu votre soleil mais pour lui avoir demandé de poindre en nous, nous savons qu'il ouvre les portes... Et il chante dans nos coeurs le son de Jéricho... et toutes leurs limitations s'effondrent sur leurs bases. »

La petite voix s'éteint tandis qu'en simple signe d'acquiescement le second être vêtu de jaune esquisse quelques hochements de tête.

    « Nous voulons vous dire, ajoute0t-il enfin d'une voix également douce, que nous ne passons pas nos vies dans une extase béate. Le travail de l'esprit, même en ces contrées du coeur de la Terre, est un travail qui s'inscrit dans des actions concrètes. Nous ne dédaignons pas notre corps et avons stucturé une société où  une place noble lui est réservée. Nous le purifions de mille façons non tant par devoir que par plaisir et c'est peut-être cette entente avec nos diverses facettes qui établit puis stabilise une partie de notre force harmonique.

    Si la lumière est aussi matière, nous n'avons plus à la chercher ailleurs qu'en nous-mêmes, dans toutes nos formes... Quoi de plus évident ?

    Savez-vous pourtant bien où vous êtes en ce moment ? Vous croyez nous écouter dans le corps de la Terre, mais vous vous êtes surtout rendus dans l'âme de celle-ci. L'homme place l'âme de toute créature quelque part autour de sa silhoutte physique et son esprit plus loin encore. Ce qu'il conçoit ainsi ne sont jamais que des émanations de ces principes subtils; leurs royaumes réels s'épanouissent bien plus à l'intérieur. Ce sont des énergies  de feu s'emboitant l'une dans l'autre, avec leurs plans respectifs qu'il convient de rejoindre. Le Royaume est plus petit que l'atome d'un atome et pourtant tous les cosmos viennent y fusionner.

    Méditez maintenant sur la sensation de chute perçue par la plupart de ceux dont l'être astral à s'élever au-dessus de leur corps physique. Ils s'élancent vers des hauteurs bien réelles mais plongent plus encore quelque part vers la Terre-racine, vers eux-mêmes! Est-il besoin d'ajouter encore quoi que ce soit? Derrière ces quelques mots se dissimule un des grands mystères de la Vie et des Origines.

    « Cherchez en soi » n'est pas le fruit d'un vague conseil métaphysique d'auto-analyse mais au contraire la leçon d'une nécessité impérieuse correspondant à une réalité des plus concrètes. Grandir c'est rétrécir à l'intérieur de nos masques, c'est rapetisser jusqu'au passé originel, retrouver l'Atome premier, le Christ-Atum {Atum ou Aton une des appellations du soleil en tant que Dieu Unique en Égypte ancienne. On peut aussi méditer sur l'Anglais « at home », « à la maison ». Le soleil de toute éternité...

    Mais cela, personne ne peut l'enseigner à personne. Chacun qu'il le veuille ou non est un moine errant qui ne parvient à trouver sa direction qu'après avoir usé la plante de ses pieds sur les pierres de tous les chemins et déchiré ses guenilles jusqu'à la dernière.

        Il n'y a rien de triste à cela. C'est au contraire une bénédiction car le roi qui a été mendiant peut faire fleurir en son coeur plus d'Amour que nul autre... Ainsi, comme nos Frères de Shambhalla, comme le Maha, nous ne saurions guère que suggérer... Nous stimulerons votre volonté de combat pour votre propre régénération. »

    « Amis, il n'y a jamais eu de paradis perdu mais seulement une foule d'aveugles qui se déplacent et s'entrechoquent au milieu même de ses jardins. »

    ...

    ... Nous sentons  que l'Agartha s'enfuit loin de nous...

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Extrait sur Shambhalla, Pages 139 et 140 :

   Regardez cette voûte étoilée au-dessus de nos têtes. C'est celle que les hommes peuvent contempler en ce moment même. Sa vue vous montre bien comment les lumineuses sphères spatiales que sont les vaisseaux peuvent servir de sas entre les multiples dimensions d'existence. Elles servent de pont et parviennent à manifester leur présence simultanée en différents lieux de conscience. Ainsi, leurs fuites soudaines dans les cieux ne sont généralement que des changements instantanés d'états vibratoires. Nous sommes donc actuellement manifestés dans le royaume de Pierre et dans celui de Jean ce qui signifie que nous avons une réalité tangible sur le plan physique et dans les deux mondes supérieurs de l'Éther puisque ceux-ci correspondent approximativement à la zone de conscrétisation de Shambhalla.

Extrait sur la Terre Creuse, Pages 193 et 194 :

    Votre terre est creuse, vous le savez, creuse comme le sont toutes les planètes du systèmes solaire, aussi creuse qu'une noix sans ses cerneaux.

    Là également vous attendent les prémices d'un avenir fabuleux ou plutôt d'un présent déjà bouillonnant en vous. Lorsque les sages disent aux hommes de chercher à l'intérieur d'eux-mêmes ils sont dans la vérité à tous les stades de compréhension. La Terre vous suggère en certaines contrées la grande flamme de son coeur. Elle la fait s'élancer vers les cieux comme le lotus flamboyant et tel un baiser d'union avec ce qui est en haut. Cette flamme ou plutôt ces flammes sont les aurores boréales et australes. C'est la radiation cristalline du soleil intérieur enclos dans le grand Être qui nous porte tous et qui jaillit par les pôles. C'est aussi une source vitale éthérique dont vous ne pouvez avoir idée. L'heure ne se présente pas encore d"éluder pour l'homme la totalité des mystères de l'Agartha et du continent central. Nous refusons de précipiter ce temps pour la sauvegarde de la majorité des consciences immatures. Vos gouvernements s'y refusent aussi, bien que partiellement informés, pour la sauvegarde de leur vision du pouvoir.

    Néanmoins, votre Terre, Frères se présente réellement comme un cosmos et vous devez vous y pencher car elle est de toute éternité un livre sacré.

    Ses veines subtiles et ses milliers de galeries de roche vitrifiée deviendront autant de voies initiatiques. Il y court une sève qui vous apprendra que « le bas » peut aussi s'appeller « le haut ».

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« Récits d'un voyageur de l'Astral », par Anne et Daniel Meurois-Givaudan, Éditions Arista, ©1983, 286 pages.
 

Extrait sur la Mort, Pages 23 à  25 :

    - Tu es ici dans le monde des trépassés, ou au royaume des morts, comme il te plaira.

    Tu vois, ils ne sont pas plus morts que toi et moi.

    Une foule d'êtres, hommes, femmes et enfants se divertissent dans le parc où nous nous trouvons.

    La grande diversité des costumes me surprend.

    Une jeune femme passe à côté de nous dans une somptueuse robe du XVIII° siècle et se dirige vers un enfant habillé tel un lutin sorti d'un conte.

    - Cette femme fut célèbre à son époque, me dit mon guide.

    Elle a eu beaucoup de mal à se faire à l'idée qu'elle n'était plus sur Terre où elle jouissait de possibilités étendues.

    Bien sûr, ici elle a les mêmes et d'autres encore, mais comme tout le monde les possède... elle a eu du mal à s'y habituer.

    Elle doit prochainement retourner sur Terre et profite de ses derniers temps de repos.

    - Y est-elle obligée ?

    - En quelque sorte ! Le mécanisme de renaissance est complexe, nous l'étudierons plus tard.

    À un moment donné, l'âme du décédé, appelons ainsi la partie de l'homme qui réside en ce monde, se sent comme attirée vers la Terre.

    N'étant pas libérée des attaches charnelles, c'est un besoin charnel qui l'aimante vers un monde charnel.

    Elle sera guidée dans le choix de sa renaissance par des entités hautement qualifiées en la matière.

    Regarde cet homme, là-bas !

    C'est un nouvel arrivant.

    Il n'est parmi nous que depuis quelques minutes.

    Je vois un homme d'une cinquantaine d'années, le visage radieux; soutenu par quelques personnes, il a peine à marcher.

    - Le passage de la vie terrestre à cet état-ci est tout de même une épreuve... dit l'homme au visage oblong, en lisant dans ma pensée.

    Bien des êtres, en réalité plus des neuf disièmes n'ont aucune idée de ce qu'ils peuvent trouver après le passage de la mort.

    L'imagination est toujours la plus forte! C'est elle qui dirige l'homme partout où il va.

    Ainsi, dans les premiers instants qui suivent la mort, l'âme du défunt entre dans le monde qu'elle s'attendait à trouver.

    Si le défunt était athée de son vivant, il restera aussi longtemps que la lumière ne se fera pas jour dans son esprit dans une espèce de bouillie noire, indéfinissable, pas forcément désagréable, symbolisant le néant qu'il pensait trouver après sa mort.

    Chacun doit franchir les barrières que lui a élevées sa religion ou son athéisme !

    Plus l'être est spirituellement évolué, plus l'adaptation est rapide, plus rapide est le passage dans la zone d'incertitude ou dans le royaume de l'imagination qui suit l'instant de la mort.

    Le Livre des Morts Tibétains ou Bardo-Thodol, résume symboliquement les différentes étapes que suit l'âme après la mort; les hommes devraient y étudier de plus près le symbolisme des lumières.

    Lorsque le défunt s'est ouvert à la vraie réalité, lorsqu'il a chassé les nuages de son imagination, résultat de son éducation terrestre, il découvre ce monde dans lequel nous nous trouvons.

    Ses parents et amis morts avant lui, l'y attendent et l'aident à se remettre de l'épreuve.

    Cette épreuve n'a cependant rien de terrible. Aucune souffrance physique, seules existent les souffrances morales dues aux incertitudes des êtres qui ont la conscience bien noire...

    Cependant, comme je l'ai déjà dit, pour eux comme pour les autres, cet état est passager.

    En fait, comme tu le vois, la mort est une naissance dans un autre monde.

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Âme, page 101 :

    Toutankhamon, Akenaton, Osiris, Isis, Thot et tous ceux que tu peux voir ici, figés dans l'art du pays où ils se sont manifestés, sont les envoyés directs de la puissance émanée de l'Être unique.

    Ce sont des naufragés volontaires sur un monde de violence inconsciemment en mal d'Amour.

    Ils sont, je te l'ai déjà dit, issus d'humanités évoluées antérieurement.

    Il y a bien longtemps, des milliers et des milliards d'années, que ceux qui sont devenus de grands guides ont tué leur âme.

    Ne sois pas étonné de ce que je te dis, je ne fais que développer en d'autres termes ce que tu sais déjà. La plupart des hommes placent l'Âme au-dessus de tout, imaginant qu'elle est l'élément le plus divin de l'être humain.

    L,Âme n,est cependant que le médiateur entre le corps et l'Esprit, de même que l'aube fait se rejoindre la nuit et le jour.

    De même que le but final du corps de chair est de périr, celui de l'âme est de se désagréger. L'âme ne représente que le corps astral, vibration plus subtile de la matière. Tout être doit devenir Esprit. Que tous ceux qui auront lu ces lignes que tu as écrites jusqu'à présent fassent une pause ici et comprennent bien cela; qu'ils rivent cette vérité au plus profond d'eux-mêmes.

    Lavie après la mort n'est pas encore la vraie vie. Si l'on découvre une lumière éblouissante en passant les portes de la première mort, cette lumière n'est rien comparée à celle qui nous attend une fois passé le seuil de la deuxième mort.

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2e Mort, page 102 :

    Les gnostiques l'appelaient autrefois « lumière de la lumière ».

    La seconde mort, c'est précisément la mort de l'Âme, du corps astral, du Karma. Ce peut être aussi la mort initiatique de l'alchimiste et du mystique. C'est l'instant où l'homme étant passé par tous les degrés d'évolution terrestre et astrale devient l'Homme, parce qu'il a intimement compris qu'il était le grand héritier de l'amour de Dieu. Voilà ce que le Christ-Jésus savait parfaitement.

    L'Esprit lui-même est capable de s'affiner indéfiniment. Celui du Christ-Jésus est arrivé à un tel degré de perfection qu'il peut à juste titre s'affirmer fils de Dieu, étant devenu pratiquement une émanation de la Divinité. Seul le don total permet à l'homme le vrai dialogue avec son sur-moi ou Esprit ou Inconscient qui, contrairement à son appellation, est complètement conscient et possède la vision et la mémoire totales.

    - Mais, dis-je, pour leur incarnation sur terre, les très hautes entités du Christ, du Bouddha, de Krishna, dOsiris et des autres, se sont imposées de bien cruelles souffrances en s'enfermant dans une gangue de chair et d'os, eux qui vivent avec l'univers pour mesure..

    - C'est vrai, d'autant plus qu'ils ne se sont pas incarnés une seule fois sur terre mais de nombreuses fois. Le Christ-Jésus fut le grand législateur et le grand prophète de l'Atlantide ainsi que de bien d'autres civilisations qui l'ont précédée.

    Avant d'être Jésus, il fut Mélchisédech et Élisée.

    La Bible fait d'ailleurs des allusions à l'incarnation du Christ en Élisée alors que la haute entité qui devait devenir Jean le Baptiste, avait vécu en Élie le prophète.

    « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l'Éternel arrive. » (Malachie, IV.5)

    Et tu remarqueras, bien sûr, que Jean le Batiste ou Élie est né quelque temps avant Jésus pour annoncer sa mission et son arrivée.

[Voir aussi la suite sur Élie et Élisée en page 103]

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Catastrophe, prières, Tibet; pages 142, 143 et 146, 147 :

    ... Je veux te parler encore de la vie de la Terre. Je vais te parler encore de l'Inde et du Tibet.

    Tu vas dire: encore! Ces pays sont-ils plus riches que d'autres?

    Ils ne sont pas plus riches! Ils sont simplement olus vieux en ce sens que leur géographie physique n'a pas considérablement varié depuis  le dernier déluge.

    Des continents comme l'Europe, l'Afrique, l'Amérique ont été en grande partie remodelés, des pays entiers ont disparu, d'autres ont surgi des océans.

    Les derniers grands sursauts de la croûte terrestre remontent à beaucoup moins longtemps que ne le pensent les hommes. Ils eurent lieu il y a de cela entre 12000 et 9000 ans terrestres.

    Les Esprits des êtres des humanités antérieures ont tenu, pour mener à bien le plan divin, à ce qu'une partie de l'Asie soit épargnée et reste un important centre spirituel. L'Inde fut, il y a 13000 ans, un pays extrêmement riche. Chacun y connaissait les lois de la matérialisation; mais, parce qu'il avait  tout à sa disposition, chacun finit par se laisser aller à la facilité.

    Les Indiens paient aujourd'hui les siècles d'inaction et de laisser-aller complet de cette époque.

    Ils connurent l'abondance, ils connaissent maintenant la faim. Ils servent d'exemple à la roue du karma.

    Ne pense pas que Dieu les ait punis. Dieu ne punit jamais. L'homme se punit lui-même et il n'est bien souvent de pire punition que celle qu'une Âme éprise de Divin s'inflige à elle-même.

    La mission de l'Inde est de montrer une direction spirituelle. Elle est aussi de fournir au monde des êtres d'élite capables de faire beaucoup pour l'humanité.

    Sache qu'on peut faire énormément pour les autres, même en restant apparemment inactif.

    Sur Terre, la majorité des individus ne soupçonne plus la puissance de la prière.

    Une prière est une onde de bonté qui est capable de parcourir le monde et les univers.

    Bien Dirigée, elle ne connait aucune barrière.

    L'Asie - en particulier l'Inde et le Tibet plus que tout autre pays - a gardé des techniques permettant le contrôle précis et efficace des ondes émises par le cerveau humain.

....

    ... Je veux que tu connaisses et que vous fassiez connaître les grands centres de vie terrestre.

    ... essaie d'imaginer l'Himalaya! Vois-tu ces sommets qui regardent la Terre?

    Crois-moi, ce n'est pas pour rien qu'on l'a appelé le toit du monde.

    Le Tibet est une des rares contrées qui n'ait pas souffert du Déluge.

    On peut encore y trouver des villes entières de 12000 ans et plus.

    Les Chinois ne pénétreront pas leur secret, leur race n'est pas prête.

    Tu as sans doute déjà entendu parler du mont Mérou, aussi appelé Kailâsâ.

    Il est le grand sommet sacré du Tibet, la moelle épinière du monde, l'axe de la roue sacrée et symbolique.

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Contact extraterrestre; page 149 et 150 :

    Le retour à une existence plus rustique n'est pas réalisable, et n'est même pas souhaitable.

    Bien que ce soit le seul mouvement politique digne d'intérêt dans l'immédiat, l'écologie imite les autres organisations pa sa méconnaissance et je devrais dire, son ignorance des cycles de l'humanité.

    L'homme est conçu pour aller de l'avant. Sa patrie n'est pas la Terre.

    Je schématise volontairement un peu en disant que s'il faut supprimer le moteur à essence, ce n'est pas pour rétablir la bicyclette.

    Les chercheurs doivent s'orienter vers la recherche de l'énergie cosmique, j'entends par cela l'énergie issue des forces cachées de la nature et non pas l'énergie atomique. La solution de toute chose est dans la lumière et dans la vibration du son.

    L'homme n'est pas fait pour chevaucher à travers champs que pour actionner deux pédales ou encore faire pression sur l'accélérateur d'un moteur à essence.

    Irrémédiablement attiré vers le haut, dans tous sens du terme, il doit refaire jusqu'à un certain point le chemin accompli par les bâtisseurs de l'Atlantide. Crois-moi, l'homme est fait physiquement pour l'air. Les premiers siècles de l'ère du Verseau, signe d'air, signe inspirateu du Souffle, verra l'homme de chair rire de ses anciens tâtonnements sur deux ou quatre roues. Un nouveau type d'engin aérien sera vulgarisé.

    Toutefois, je te l'affirme, si de tels progrès voient  le jour, ce sera d'abord de manière indirecte puis directe, sous l'effet d'aide d'êtres venus d'une planète autre que la Terre.

    Les premières années du XXIe siècle verront l'arrivée d'hommes venus des étoiles. Ils s'uniront aux Terriens renouvelant ainsi le geste des « Ælohim » bibliques.

    Ils permettront à l'humanité de comprendre ce qu'il faut entendre exactement par « histoire cyclique » et par « spirale cosmique ».

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Important (souvenir des autres); pages 154 à 159 :

    Oui, toute créature peut être très proche de l'Esprit qui l'anime, beaucoup plus proche qu'elle ne le croit. Le fait de schématiser la composition de l'homme, de dire qu'il est fait d'un corps, d'une Âme, d'un esprit, ne doit pas donner à penser que l'Esprit est nécessairement loin de la conscience qui prend part à la vie terrestre. N'as-tu jamais ressenti une forte pression entre tes deux yeux à l'issue d'une concentration prolongée, ou le matin lors du réveil? C'est tout simplement ton Esprit qui veut engager un dialogue avec ton conscient terrestre.

...

    Tu crois que tout cela nous emmène bien loin de la mémoire de l'univers, n'est-ce pas?

    Nous ne nous en sommes pas trop écartés pourtant. Je t'ai fait comprendre qu'on pouvait soi-même s'ouvrir les portes de la communication avec son propre Esprit. Cela représente le premier pas pour avoir droit aux grandes confidences dont je t'ai parlé. Arrivé à ce stade, l'être humain peut recevoir ou non une sorte de laisser-passer des hautes entités astrales qui lui donnent accès à ce qu'on pourrait appeler la « salle aux souvenir ».

    Ëtre dénué d'ambition purement matérielle est la condition qu'il faut remplir au préalable.

    Il est sur Terre un nombre plus important qu'on ne croit d'hommes et de femmes qui ont la capacité de plonger dans la mémoire de l'univers. Le problème est que beaucoup d'entre eux ignorent tout de leurs possibilités et ne gardent pas le souvenir conscient de chacune de leurs expériences.

    Quant à toi, ta pratique du dédoublement astral t'aide à mémoriser ce que tu vois et apprends. N'en sois pas trop heureux car les vérités sont parfois lourdes à porter. Non pas que le Créateur Unique n'ait pas fait pour le plus grand bien de tout ce qui vit mais parce que l'intellect emprisonné dans un corps, le mental si tu veux, acquiert des habitudes de pensée, des conceptions étroites et erronnées qui bâtissent un monde où peu de choses sont justes et où beaucoup trop sont du domaine de l'« à peu près ».

    - Oui, dis-je un peu troublé, mais vous m'avez dit que la vérité absolue était inconnaissable à l'homme; qu'il restait toujours quelque chose à apprendre dans l'infinité des Temps.

    - Bien sûr, mais cela ne contredit pas ce que je viens de t'affirmer...

    La mémoire de l'univers n'est qu'une mémoire des choses physiques.

    En plongeant dans les annales des Mondes, du Temps, tu ne pourras y trouver que des solutions aux problèmes historiques, géologiques, en bref tout ce qui appartient au domaine de l'univers matériel. La solution des problèmes d'ordre purement Divin ne se trouve pas là.

     Le Christ lui-même n'a pas voulu définir dans ce sens ce qu'était la vérité lorsque Pilate lui demanda : « Qu'est-ce que la vérité? ». Jean dans son évangile, l'a noté très clairement (XVIII.38).

    - Je comprends tout cela, Maître, mais comment peut fonctionner la mémoire de l'univers?

    - Je peux simplement te dire que la lumière astrale agit comme un film sur lequel s'imprime de façon indélébile toute chose accomplie en quelque point de l'univers que ce soit. Ainsi, nul ne peut revenir sur une action faite, elle existe à tout jamais. Chaque geste de chaque homme entre pour une part non négligeable dans l'évolution de l'humanité et peut avoir des conséquences insoupçonnées selon le principe de la réaction en chaîne.

    Le karma et la réincarnation se chargent de tout réparer.

    ...

    - En Astral, la couleur dominante est le vert. Il ne faut pas s'en étonner, le vert a toujours eu des propriétés régénératrices de force et de vie. Tu sais bien aussi que les hommes ont fait du vert la couleur de l'espérance. Cela est naturel, cela provient chez eux d'un souvenir inconscient.

    L'Astral représente pour ceux qui n'ont pas encore achevé leur évolution terrestre l'espérance de l'Après Vie. Tu trouveras normal de voir les végétaux verts, mais tu seras surpris de voir certaines roches vertes. Le vert sera riche, profondément vivifiant, couleur d'émeraude, couleur du Graal.

...

- Le récit que tu m'as fait tout à l'heure est celui d'un voyage dans le temps. Oh, pas d'un voyage dans le temps comme le considèrent généralement les auteurs de science-fiction. Tu n'as pas eu besoin de rentrer dans un engin étrange, une de ces « capsules temporelles » selon l'expression consacrée. Ton corps est simplement resté chez lui, seule ton Âme est partie pour des horizons lointains. Il existent dans l'univers des lieux privilégiés où il est possible de lire mieux qu'ailleurs dans la mémoire du Temps, celle de l'univers. Le monde astral renferme plusieurs de ces lieux. L'un d'eux se trouve sans que tu le saches à quelques mètres de toi.

    Sur Terre, les voyants utilisent des sphères de cristal. Chacune de ces sphères peut se comparer à un de ces lieux privilégiés de l'univers.

    Les rares voyants authentiques connaissent les principes de son fonctionnement.

    Il savent qu'ils y peuvent lire plus aisément le passé que le futur, parce que le futur ne présente que des probalités alors que le passé donne des certitudes. Un extra lucide, n'est pas un prophète, voilà pourquoi il devrait plutôt s'attacher à élucider les grandes énigmes du passé de l'homme.

    En l'absence de toute lumière solitaire, la boule de cristal a la propriété de capoter et de concentrer une grande énergie en provenance de la matière astrale qui est en possession d'une infinité de données concernant l'univers physique. Voilà une raison de plus qui permet de dire que l'univers entier est résumé dans la plus infime particule d'énergie. La forme du cristal, sa transparence étrange, exerce sur l'homme un rôle hynoptique et met son Moi en relation avec le film de l'univers transportépar la lumière astrale. L'espace de quelques minutes, tu as reçu une expérience identique à celle du voyant, bien que tu aies agi de façon involontaire durant ton sommeil. Ton Moi ou ton subconscient s'est détaché de ton corps et s'est mis en rapport avec un lieu aux caractéristiques identiques à celles de la sphère de cristal.

    Suis-moi maintenant, et ne crains pas les chutes; il ne peut rien t'arriver, la peur seule crée le danger et ouvre le corps à la blessure.

    Tandis...

    - C'est un épisode de la Révolution Russe que tu as vécu à travers les annales de l'univers, tu l'as sans doute déjà compris, poursuit-il.

    Le propre de ce type d'expérience est que l'on perçoit la réalité des faits historiques en empruntant les yeux d'un être qui a vécu cette réalité.

    Tu n'est, bien sûr, pas cet être en lui ne s'identifie pas à toi en cet instant et ne te cède pas son corps.

    Si l'homme par qui tu vois venait à mourir, il n'en résulterait pour toi aucune conséquence. Tu aurais simplement l'impression que le film s'est cassé, ni plus ni moins.

    - C'est vraiment incroyable. Pensez-vous que beaucoup d'hommes puissent admettre cela?

    - Très peu, je te l'accorde. Les êtres humains ont la fâcheuse habitude de poser des limites à tout, à tout sauf è leurs querelles.

    Je te l'affirme, rien n'est impossible. Si le monde de la matière pose certaines limites, les autres mondes prennent le relais, ce qui fait que toute chose est concevable et réalisable à travers l'immensité des univers.

    Du temps est encore nécessaire pour que cela soit compris sur Terre...

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OVNI de 700 pieds -> Débarquement d'humains -> Implantation (femmes à 6 seins); pages 168 et 169 :

    Un murmure monte de la pièce plongée dans la demi-obscurité. Mais, s'agit-il d'une pièce, d'un couloir plutôt? Non, ni l'un ni l'autre. Je ne crois pas.

    Les murs semblent être de métal. Devant moi, derrière moi, à mes côtés, des hommes et des femmes attendent. Certains sont nus, d'autres portent un tissu à la façon d'un pagne. Tous sont calmes.

    Avec un bruit qui ressemble à un sifflement étouffé, une large porte coulisse devant nous. Un rayon de soleil blafard vient frapper nos corps et je remarque l'épaisse chevelure blonde de mes compagnons.

    Un être est rentré par une porte derrière nous. Il est étrangement grand, presque filiforme. Lui aussi a la chevelure blonde, plus longue toutefois que les autres. Il porte des habits très larges, d'une teinte claire, légèrement orangée.

    Par l'aisance avec laquelle il se déplace, il me senble qu'il est leur chef, ou plutôt notre chef, car je comprends que le temps de l'expérience, je suis comme eux, nu et dans l'attente de je ne sais quoi.

    Notre groupe s'ébranle, je crois que l'on fait descendre les premiers d'entre nous par une sorte de large escalier. Au fur et à mesure que nous avançons, je parviens à voir le paysage qui s'étend au dehors, et le sol où nous allons poser les pieds : Une immense plaine verte, quelques montagnes dans le lointain.

    Le ciel est maussade comme celui d'un petit matin d'automne. Je descends à mon tour les marches, ne pouvant que m'abandonner à l'être qui me prête sa vision. C'est alors que je saisis toute la différence... l'ampleur extraordinaire de l'expérience que je vis.

    Mes compagnons sont trapus, leur peau affiche une pâleur extrême avec une coloration légèrement bleue, les femmes ont six seins...

    L'herbe est haute, nous nous y enfonçons jusqu'à mi-corps. Personne ne dit mot. Je ne sens pas le vent souffler, mais de longs mugissements, entrecoupés de silence, me font deviner sa présence.

    L'épaisse chevelure blonde de mes semblables est secouée en tous sens .

    D'autres très grands êtres en tenue orangée se mêlent à nous et à l'aide de gestes nous font avancer dans certaines directions.

    C'est alors que mon corps se met à faire volte face, comme cherchant è retourner de là où il vient, en haut de ces larges marches de métal argenté.

    Une énorme surface sombre occupe tout mon champ de vision. Il me faut quelques instants pour revenir de ma surprise et constater qu'il s'agit d'un objet ou plutôt d'un engin de forme elliptique de plus de deux cents mètres de longueur. De sa surface gris foncé et lisse, une faible lueur jaune semble émaner.

    Elle enveloppe l'énorme engin d'un halo très pâle. Des femmes et des hommes continuent de sortir du ventre du monstre imperturbable, tel un flot continu. Je poursuis mon chemin, me frayant péniblement un passage dans les herbes. Je ne sais pas où je vais ni pourquoi. Je ne suis plus qu'un mouton dans un troupeau et je n'ai plus qu'à espérer être dans les mains d'un pasteur qui ne mène pas ses bêtes à l'abattoir.

    Dans un dernier coup d'oeil en arrière, je m'aperçois que l'énorme masse grise repose sur trois pied, qui s'écartent largement vers l'extérieur. Nulle fenêtre, nulle autre porte que cette bouche béante d'où sortent mes semblables, ne viennent donner vie à la forme sombre.

    Le défilé s'arrête soudain, fermé par un de ces grands êtres blonds qui nous dirigent et qui sont probablement responsables de notre présence ici.

    L'être a dans la main gauche de ce que je prends d'abord pour une valise et qui est en fait une sorte de cylindre rouge. Sous la poussée de mes compagnons, j'avance encore droit devant moi, aveuglément.

    J'ai l'impression que nous sommes tous en fuite. Mais vers où et pourquoi?

    Puis brusquement, un roulement de tonnerre monte derrière nous.

    Le halo qui entoure la gigantesque masse sombre s'est fait plus intense.

    Avec de grands gestes, des êtres en tenue orangée éloignent les derniers retardataires. Un spectacle fascinant s'offre alors à nos yeux :

    Trois ou quatre cents hommes et femmes d'une pâleur de cire contemple la masse sombre qui s'élève lentement dans les airs avec un vacarme assourdissant.

    Une chaleur s'élève du coeur de la foule, un vent puissant nous oblige à plier l'échine mais nos yeux ne quittent pas l'engin; ils sont rivés à cette forme qui s'arrache au sol et qui avec une lenteur extrême s'éloigne vers la montagne...

    - Ces jours-là, dans la chambre de création des dieux, dans leur maison « Duku », Lahar et Akhman furent formés. Ces jours-là, Enki dit à Entil: « Père Enlil, Lahar et Akhman, eux qui furent créés dans la Duku, faisons-les descendre de la « Duku ».

    Ainsi parlent les anciens Sumériens.

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Origine; pages 173 et 174 :

    L'homme fut apporté sur Terre par vagues successives et par des êtres, mais je devrais dire des homme différents. Je veux dire par là que les grandes races humaines ne sont pas issues d'une seule race de créateurs.

    Voltaire avait rason lorsqu'il niait, au XVIIIe siècle, la théorie des climats.

     Les particularités physiques des peuples ont toujours été. Elles ont été conçues dès le départ pour s'accorder à tel type de climat, à telle radiation venue de la Terre ou à telle autre venue du cosmos.

    Ce n'est pas la géographie d'un pays qui crée la race physique, même si elle l'influence légèrement.

    Jamais on ne verra un blanc devenir noir parce qu'il vit en Afrique.

    Les hommes sont nés de plusieurs créateurs d'Outre-Espace. Ces créateurs s'estimaient et s'estiment toujours frères devant Dieu. Les hommes de la Terre devraient agir de la sorte.

    Les hommes ont oublié leur origine d'Outre-Terre, comme ils ont oublié leur origine spirituelle.

    C'est l'éloignement de son origine qui conduit l'Esprit à produire la matière; c'est l'oubli de ses origines qui a conduit l'homme de chair à commettre les plus graves erreurs.

    La chute est l'affaiblissement de l'Esprit, le péché originel est la déchéance de l'Âme et du corps. Il y a l'oubli des origines et l'oubli de l'Origine.

    Vous chercherez sans relâche afin de prouver que tous les textes sacrés de la race humaine s'accordent entre eux et vous poserez cette question:

    Pourquoi la créature verticale, qui ravage la Terre, ne s'accorderait-elle pas avec ses semblables en reconnaissant qu'il n'y a pas des Écritures mais une Écriture.

    L'homme était un dieu au même titre et plus encore que ne le furent les êtres venus autrefois sur Terre.

    « Les dieux tombent du ciel lorsque leur mémoire s'embrouille...» Telle est la grande leçon qu'enseigne le livre du « Dighanikaya ».

    La faute est gorgée d'eau bue à la fontaine de Lethé. Elle conduit, affirmait déjà Platon, à l'oubli et à la chaîne des réincarnations.

    La vie sur Terre est un sommeil et Jean le savait car il affirmait être l'homme d'un autre monde.

    Songe à Bouddha, lui aussi le savait, lui dont le nom signifie « l'éveillé ».

    Retiens ce fait qu'il est bon de connaître:

    Depuis toujours, l'épreuve initiatique typique est celle qui consiste à résister au sommeil.

    Les initiés Australiens, le héros mésopotamien Gilgamesh ont dû ainsi livrer lutte contre l'oubli.

    Plus près de nous, je te donnerai comme exemple le pauvre combat contre le sommeil des disciples du Christ-Jésus sur  le Mont des Oliviers.

    - Vois-tu, il ne faut pas que tu confondes la Créations, celle qui est permanente, le pur produit de l'Être Unique, et les créations, celles qui sont le fruit de la chair.

    La Création est unique, les créations sont multiples, successives, et correspondent aux cycles éternels.

    En Asie, en Europe, en Amérique, on compte le temps et les créations par cycles.

    Mais, là comme ailleurs, les humains ne parviennent pas à s'entendre. En Inde, on parle de 4 cycles de 864000 ans chacun; en Occident, les périodes sont délimitées à 24 ou 26000 ans; à sept Âgesselons les écritures rabbiniques, et à 4 Âges selon les Grecs.

    Les anciennes chroniques du Mexique, quant à elles, nous mettent dans le 5e cycle.

    Le fait est que nous mélangions tout! Toutes les écritures ont dit vrai... elles ne font cependant pas allusion aux mêmes cycles.

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Histoire de l'Humanité; pages 192 à 203

    - Vous m'avez parlé de ce monde de l'Esprit et des autres mondes de matière qui sont en relation avec la Terre, mais comment est-il possiblede savoir lorsque les textes sacrés parlent des créatures de chair d'Outre-Terre, ou lorsqu'ils parlent de créatures spirituelle ?

    - Tu aurais peut-être pu comprendre tout cela avec ce que je t'ai déjà appris, mais j'avoue que le problème est assez délicat.

    Vois-tu, la vérité est que les créatures d'Outre-Espace travaillent en harmonie avec le monde de l'Esprit. La difficulté vient de ce qu'il est difficile de dire où commence exactement le monde de l'Esprit.

    Il est des choses qui peuvent paraître de nature spirituelle et qui ne le sont pas; ainsi est le monde de l'antimatière.

    L'anti-matière n'est pas le contraire de la matière, elle n'est pas l'Esprit, mais elle est l'inverse de la matière, ce qui est différent.

    Cela est simple à comprendre et relève de la loi de dualité que j'ai souvent évoquée.

    Les corps physiques existent selon une loi fondamentale basée sur la symétrie. Pour chaque particule de vie existante, il existe une autre particule de vie qu'on appelle anti-particule, dont les caractéristiques magnétiques et électriques sont directement opposées.

    Certaines des manifestations du type O.V.N.I., certaines apparitions d'engins volants sont des manifestations d'un monde situé dans l'anti-matière.

    Mais laissons cela de côté car nous serions entraînés trop loin. Sache simplement que la Terre a son jumeau symétrique et qu'il arrive que les Âmes s'incarnent tantôt dans un monde, tantôt dans l'autre, si besoin est, afin de s'affiner. Le plus simple, pour distinguer l'Esprit de la matière, est d'étudier très profondément les textes sous tous leurs aspects, à tous les niveaux de lecture dont je t'ai parlé et aussi surtout de comparer les textes entre eux, car c'est bien souvent de la comparaison, de la juxtaposition que naît la lumière.

    Dans le domaine des textes sacrés, il est difficile de dire si une chose est le reflet de tel monde plutôt que de tel autre.

    Si tu prends un sujet rabâché comme le Char d'Ézéchiel, tu verras que certains démontreront parfaitement qu'il s'agit d'un engin spatial et que d'autres, tout aussi parfaitement, affirmeront qu'il est le symbole, la description allégorique d'un manifestation divine sur Terre.

    Qui a raison?

    Ni l'un ni l'autre ou plutôt tous les deux.

    Le char d'Ézéchiel est bel et bien un objet matériel, les Ælohim étaient bel et bien des Êtres de chair, mais leur venue sur Terre étai également une manifestation de la puissance divine sur Terre.

    Les Ælohim et leur engin spatial était investis d'une mission à caractère spirituel.

    Ce qu'il faut retenir des diverses arrivées des êtres d'Outre-Espace sur Terre c'est qu'elles ont débouché sur des unions entre les hommes et les « dieux » de chair.

    Les unions étaient, au départ, destinées à créer des êtres capables de régner sur des humains et de les diriger avec sagesse, mais étant aussi dictés par l'amour, ces unions prirent valeur de pacte. Elles eurent lieu un peu partout sur Terre et donnèrent naissance à une race de géants. Ces géants sont les fameux héros dont toutes les mythologies terrestres, qu'elles soient tibétaines, australiennes, indiennes ou méditerranéennes, gardent le souvenir.

    Je ne vais pas parler de cela en détail, car c'est un sujet qui a beaucoup intéressé les hommes ces dernières années et la question a été presque remuée de fond en comble. Je voudrais simplement que tu saches que ce n'est pas une quelconque radiation lunaire ni même une radioactivité due à l'irruption de volcans - comme cela a été supposé - qui est à l'origine du gigantisme de ces temps reculés. Les textes du monde entier parlent bien d'une race de géants gouvernant des races d'hommes aux proportions senblables aux nôtres actuellement.

    Souviens-toi simplement de l'histoire de David et de Goliath, et le géant Atlan, que les Grecs ont appelé Atlas, n'a-t-il pas donné son nom à l'Atlantide dont il fut le fondateur! Si tu lis la mythologie Inca et Maya, tu trouveras les traces d'Atlan et de Theitani dont les Occidentaux ont fait Titan. Du côté de l'alchimie, nous trouvons la confirmation de ce que je viens de te dire.

    Zozime, le premier doctrinaire de la science alchimique, affirmait que des anges descendirent sur Terre et engendrèrent des géants. Cela ne fait que confirmer le récit biblique de la Genèse. (VI.4)

    Il sera un jour nécessaire de faire une étude approfondie sur les rapports qui unirent les hommes de la Terre aux hommes de l'Espace.

    Je ne peux que schématiser en te disant que le règne des géants ne fut pas toujours des plus heureux, certains en effets furent tyranniques, alors que d'autres apportèrent aux Terrestres des connaissances qu'ils n'étaient pas en mesure d'utiliser correctement.

    Si je t'ai dit que certains dieux de la mythologie gréco-latine étaient de faux dieux, c'est qu'en réalité ils étaient des êtres issus de l'Espace, non pas dans un but bénéfique mais à des fins égoïstes.

    Ainsi, tu le vois, il faut nuancer ses paroles lorsque l'on parle des anges, des messagers divins des anciennes Écritures. Bons et mauvais  êtres d'Outre-Espace se sont affrontés et ont illustré ainsi la perpétuelle lutte du Bien et du Mal, de la lumière contre les ténèbres.

    Il y eut des géants animés par les forces du mal; le livre d'Énoch cite parmi eux « Kokabiel »:

    « Kokabiel enseigna les signes et toute la Terre a été corrompue par la science de l'oeuvre d'Azazel. »

    Azazel n'est autre que Lucifer.

    Ici, je veux rectifier une erreur souvent commise: Lucifer n'est pas Satan. Satan, l'adversaire, est le principe du Mal, du négatif, rien d'autre.

    Lucifer est un être de chair, un être d'Outre-Espace, venu originellement vers le Terre avec pour but d'y imposer sa loi, face aux représentants de la lumière.

    Il est bien l'ange déchu que l'on imagine communément. Tout comme l'homme, il fut un jour un Esprit élevé. C'est son amour pour sa propre puissance qui a déclenché jadis une catastrophe cosmique, à savoir l'explosion de sa planète. Tu peux le rapprocher du personnage de la mythologie Quiché « Ara »:

    « Ainsi donc, je suis le Soleil..., disait Principal Ara. Mais, en vérité, Principal Ara n'était pas le soleil mais s'enorgueillissait de ses jadéites. »

    Les choses sont ainsi faites, l'orgueil provoque la chute, mais le manque d'ambition ne peut relever. L'homme ne doit pas se croire l'égal de Dieu, mais de source divine.

    Vois-tu, tout ce que je viens de te dire fera sans doute sourire, car bon nombre de ceux qui auront lu ces lignes estimeront leur contenu trop puéril. Cela est peut-être vrai, mais je te l'ai déjà dit, je veux schématiser. La bataille qui se mène sur Terre depuis des dizaines et des centaines de millénaires n'est autre que celle du positif contre le négatif, de l'Amour contre l'orgueil et l'égoïsme, même si les apparences sont plus complexes que cela.

    L'Atlantide est morte parce que les âmes se sont projetées sans frein dans la matière, parce qu'elles ont mal usé des pouvoirs énormes qu'elles avaient sur la nature physique des choses et des êtres.

    Les créatures venues d'ailleurs pour contrecarrer les plans divins et dont on retrouve essentiellement la trace dans la mythologie grecque, ont été appelées « fils de Beel » par les Anciens, ou encore « fils de Bélial ».

    C'est à partir de ce terme que les hommes des temps passés ont bâti le nom de Belzébuth qui n'est autre que Beel ou Baal zévuv, c'est-à-dire : l'essaim de Beel.

    Belzébuth doit être compris comme un terme générique et non comme le nom d'un individu unique.

Il rappelle les catastrophes qui ravagèrent la Terre dans les temps bibliques, les pluies de météorites et les cyclones qui descendirent sur les hommes, tel un essaim d'abeilles ou de taons.

    Beel de Belle-zévuv ne fut en soi ni bénéfique ni maléfique, mais simplement la cause naturelle d'une catastrophe mondiale.

    C'est par confusion, puis par assimilation que les prêtres l'ont associé à Lucifer il y a de cela 4000 ans. De là vient le bélier, signe de feu, qui tire son nom de Beel.

    Certaines religions en ont fait l'emblème du soleil. Il n'est jamais que cet emblème et non le soleil lui-même! Il n'est pas nécessaire de rejeter le symbole mais d'écarter les  erreuers qui se sont accumulées autour de lui.

    Ainsi, après être intervenu dans le schéma d'évolution terrestre, après avoir implanté successivement différents types d'animaux puis d'hommes, après s'être associé à eux, après avoir aidé la race terrrestre à se relever des cataclysmes naturels ou provoqués, les êtres d'outre-Espace continuent encore aujourd'hui de lutter contre les forces négatives qui encerclent la Terre.

    Il s'est produit, et se produira encore dans les espaces inter-galactiques, des luttes bien matérielles avec la Terre pour enjeu.

    Les progrès technologiques que les humains ont pu accomplir doivent leur ouvrir les yeux

    Il ne faut pas que tes semblables perpétuent les erreurs de leurs pères, à savoir : diviniser ce qui ne doit pas l'être, les créatures d'autres planètes et ces planètes elles-mêmes.

    Je ne vais pas continuer à m'étenfre sur les événements qui ont troublé la Terre, avant le grand séisme et le déluge qui ont détruit l'Atlantide et ses voisins.

    On pourrait écrire des volumes sans épuiser le sujet. Ce jour-là, la race humaine a presque fait table rase, je dis presque car tu sais bien que les connaissances et les expériences de la vie se perpétuent à travers la mort physique. Le monde que tu connais aujourd'hui a commencé le jour où Noé - Nepht en langue atlante - a fait passer le flambeau de la connaissance d'une civilisation à une autre. Il ne faut pas que tu croies cependant que Noé et ses proches furent les seuls à survivre au Déluge.

    Noé fut un être de chair et d'os mais aussi un symbole. ainsi, je peux t'assurer qu'il y eut de nombreux Noé dans l'histoire de l'humanité.

    Toutes les fois qu'un monde a été détruit, quelle qu'en soit la raison, des êtres privilégiés se chargèrent d'établir des relais entre une époque et l'autre.

    Les archéologues ont trouvé sur Terre des quantités de noms corssepondant à celui de « Noé », même dans les plus petites îles du Pacifique.

    Ces noms sont très connus et je t'en cite quelques-uns pour mémoire :

    Nu Wah pour les Chinois, Tapi pour les Aztèques, Nu-nu pour les Hawaïens.

    Mais il y a une chose à laquelle je voudrais que tu fasses particulièrement attention. Te souviens-tu de l'histoire de Deucalion et Pyrrha, rapportée par Ovide? On assimile leur histoire à celle de Noé. Là, il n'y a rien de plus faux, Deucalion n'est pas Noé. Il a bel et bien existé, il a même eu un rôle identique à celui de Noé mais des millénaires plus tard.

    Le dernier déluge en date n'est pas celui dont parle la Bible. Quand on te parle du déluge d'Ogygès, ne commets pas non plus la même erreur, il s'agit encore d'une autre catastrophe. Si la mémoire humaine a principalement retenu le déluge de Noé, c'est qu'il fut plus violent, de plus longue durée, et qu'il a anéanti la civilisation technologique la plus puissante que la Terre ait jamais portée.

    D'icila fin du siècle, les hommes ne nieront plus l'existence de l'Atlantide car d'importantes découvertes seront faites en Égypte, en Amérique Centrale, en Inde et en Chine. À ceux que le problème de ce continent disparu ontéresse, tu préciseras que l'on s'en fait généralement une idée fausse. L'Atlantide n'était pas une seule masse de terre au milieu des océans; elle était composée de plusieurs îles, elle en a compté jusqu'à sept.

    Elles furent détruites et englouties successivement à plusieurs millénaires d'interalles. La description de la fin de l'Atlantide, faite par Platon, n,est que celle de la dernière Atlantide.

    Ce continent a connu trois destructions, les deux premières ne firent que l'amputer d'une partie de ses terres. La dernière capitale atlante était entouré de canaux sevant à la défense et au commerce, un peu et toutes proportions gardées comme la ville hollandaise d'Amsterdam. Je voudrais que tu rapportes tout ceci scrupuleusement et que cela serve de sujet de méditation aux hommes. Qu'ils ne croient pas que les continents sur lesquels ils vivent aujourd'hui garderont perpétuellement leur visage. Un jour viendra où ils ne paraîtront plus à la surface du globe.

    Dès la fin de ce siècle, d'importants changements seront apportés à l'écorce de la Terre.

    Certains grands sages émigrent actuellement et s'installent sans raisons apparantes dans des pays qu'ils ne connaissent pas.

    Cherche-les, observe  leurs mouvements car ils indiquent des régions qui seront épargnées par les catastrophes à venir. Ces messagers spirituels sont de futurs Noé. Ils mettent tout en place pour la transmission de la vraie science salvatrice.

    Les domaines qu'ils consacrent aujourd'hui de leur présence seront semblables à des « graals » pour les civilisations de demains.

    Chacun y puisera une partie de la nourriture spirituelle qui doit animer l'ère du Verseau et dispenser la paix à travers les peuples.

    - Sache, ajoute-t-il, la voix pleine de chaleur, qu'il n'est aucun rêve qui ne se réalise, s'il est animé d'une volonté d'Amour. Je t'assure que les hommes ont perdu l'Éden, mais qu'ils le retrouveront s'ils le veulent.

    L'Éden ne fut pas l'Atlantide, car l'Atlantide sera dépassée. Efforce-toi, par cet ouvrage, d'indiquer à tes semblables qu'il n'y a pas deux façons d'avancer, malgré les mille voies de la connaissance et de la religion.

    Agissez, ton épouse et toi-même, afin que chacun ressente le besoin de savoir et la volonté d'apporter sa contribution au chemin qui mène à l'établissement de la Paix sur Terre puis au retour à la Réalité Originelle.

    - Maître, vous dites que la civilisation actuelle court les plus grands dangers et que les continents seront, une fois de plus, bouleversés. Voulez-vous dire que cela se passera brutalement comme ce fut le cas autrefois?

    - Vois-tu, une catastrophe paraît toujours brutale à ceux qui la vivent. Des événements surviendront que les hommes n'auront pas vu venir, ils les appelleront « soudains »  parce qu'ils auront été aveugles faute d'avoir su en distinguer les signes annonciateurs.

    La totalité de l'Atlantide ne fut pas tdétruite en une seule fois... Voilà tout ce qu'il m'est permis de te dire sur ce sujet. Ceci devrait suffire à éclairer ceux qui ont la volonté de l'être.

    Avant de te donner encore l'occasion de voir au coeur du Temps, laisse-moi aborder un autre sujet.

    Je veux que tu connaisses et fasses comprendre certaines choses concernant les races humaines. Ceci en vue de contribuer à établir la paix par l'abolition des barrières raciales. Je t'ai déjà dit qu'une nouvelle race naîtrait à l'aube du XXIe siècle. Elle sera la cinquième grande race, capable de laisser son empreinte dans le monde.

    Quatre grandes races d'hommes se sont déjà succédé sur Terre. Si certains parlent de sept, c'est parce qu'ils font allusion à ce que j'appellerais les sous-races, ou aux races des humanités antérieures.

    Dans le cycle qui nous intéresse, la race jaune est la plus ancienne qui ait dominé sur ta planète. À ce titre, il est bien fondé de dire que l'asie est la mère-patrie des autres civilisations.

    La race rouge lui a succédé et a donné naissance à l'ère atlantéenne. Les Atlantes étaient des rouges et leurs derniers descendants sont les Indiens d'Amérique du Nord, d'Amérique Centrale et des Andes.

    Leur sang s'est, bien sûr, mêlé rapidement à celui des habitants originels de ces terres et les connaissances qu'ils parvinrent à emporter avec eux se sont altérées considérablement au cours des siècles.

    Progressivement le souvenir de leurs origines s'est fait de plus en plus flou et il a fallu le graver dans la pierre pour qu'il ne disparaisse pas de la Terre.

    L'homme est toujours identique à lui-même. Il a la mémoire courte et tombe vite dans la superstition.

    Au Mexique, sur la pyramide de Xochicalco, on peut encore trouver des hiéroglyphes qui racontent l'histoire d'une « terre située au centre de l'océan et détruite » et dont les habitants furent « tués et réduits en poussière ».

    À Villahermosa, d'énormes têtes de pierre, dites d'« Olmèques », rapportent aussi le souvenir de cette époque. Les savants se posent beaucoup de questions à leur sujet. En fait, elles furent sculptées en l'honneur des hommes de la terre d'Olma ou du royaume d'OLman, ultimes rescapés du Déluge au même titre que certains Atlantes.

    Quelques-uns des habitants de la terre d'Olma ne s'enfuirent pas vers le Mexique actuel ni vers tout autre endroit du continent américain.

    Ils allèrent vers l'Europe, en particulier vers le bassin méditerranéen, et s'établirent du côté de la Chaldée et de la Crête. Voilà pourquoi on trouve encore aujourd'hui, dans ces lieux « pays » des mosaïques qui rappellent beaucoup celles de la « Venta », dans le Sud mexicain.

    Cela doit nous faire comprendre également que les survivants atlantes ne partirent pas tous non plus vers le continent américain, mais que beaucoup se retrouvèrent en Europe, essentiellement dans les Pyrénées, en Afrique du Nord et en Égypte.

    Ce n'est pas un hasard si le flambeau de la connaissance Atlante fut tendu à l'Égypte. Rien n'est, crois-moi, le fait du hasard! Ce pays était devenu, en quelque sorte, une colonie de l'Atlantide, et ses penchants spirituels étaient très marqués. Les autres colonies atlantes d'Amérique ne disposaient pas, en ces temps reculés, de la puissance égyptienne.

    Lorsque l'Atlantide fut engloutie, le sceptre de la puissance temporelle alla à la race noire qui s'est étendue jusqu'en Asie.

    Inutile de te dire que l'Afrique, qui ne se développait pas sous les climats que nous lui connaissons aujourd'hui, vivait une époque très florissante.

    Des archéologues ont recherché des restes d'une civilisation dans l'actuel désert du Sahara.

    Ce qu'ils ont déjà trouvé, et ce qu'ils trouveront encore, sont les restes de cette époque où la civilisation noire connut son apogée et non pas, comme certains le pensent, les ruines de l'Atlantide.

    Le Sahara a d'abord été un pays très fertile, puis il fut envahi par les eaux et sa surface fut couverte de grands lacs; c'est sous l'effet d'un violent séisme qui secoua le continent africain que les eaux des lacs se déversèrent dans l'atlantique.

    Cet événement ne remonte pas à des temps très lointains. Tu sais, il ne faut pas s'étonner de ce que la civilisation noire ait laissé relativement peu de traces derrière elle. Elle est partie d'une terre neuve où presque tout était à refaire.

    Le peuple noir était, en ces temps-là, un peuple guerrier. Il conquit une partie de l'Europe, de l'Asie Mineure et de l'Inde où il pratique notamment l'esclavage.

    Le karma d'une race existe, vois-tu, au même titre que le karma d'un individu; la race noire a payé pendant des siècles l'erreur qu'elle commit il y a quelques millénaires. Elle-même est devenue esclave.

    Tu sais que j'ai déjà évoqué ce genre de « revers de fortune » pour le peuple indien, alors j'aimerais que son exemple, ainsi que celui de ra race noire, soit connu des hommes. Il faut que la race blanche, qui domine encore sur Terre aujourd'hui, se dise que le mécanisme du karma agit selon la même loi pour tous les peuples, car tous sont issus de la même famille.

    Le Christ-Jésus a dit:

    « ... Tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée. » (Math. XXVI, 52)

    Cette parole est l'écho d'une des grandes vérités éternelles. Que ceux qui mettraient en doute la présence du peuple noir en Asie lisent la grande épopée indiennen du Ramayana.

    Elle raconte les défaites de la race noire en Inde.

    C'est dans l'Île de Ceylan que s'est joué le dernier acte de ces rencontres et que fut définitivement vaincu l'empereur noir.

    Est-ce à partir de ce moment que la race blanche commença à faire parler d'elle ?

    ...

    Je veux que tu connaisses particulièrement l'histoire de la race blanche, car elle est celle de ton peuple, et qu'elle explique beaucoup de choses concernant le monde que tu connais, et ses luttes absurdes, aussi bien politiques que religieuses.

    Lève-toi maintenant et joins les pieds et les mains afin de concentrer en toi ton énergie. Laisse-moi agir. Nous allons voyager par téléportation astrale afin de ne pas avoir à marcher trop longtemps.

    Mon guide s'est mis face à moi...

    Mes yeux se brouillent et je suis emporté une fois de plus dans un tourbillon d'étincelles multicolores.

    Il me semble que la puissance de la lumière m'absorbe tout entier et que, si le temps pouvait stopper sa marche, je resterais suspendu je ne sais où, dans une contrée qui jamais ne figurera sur une carte, mais qui depuis toujours contient en elle les secrets de la nature.
 

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Histoire des Blancs; pages 208 à 215 :

    En venant ici, ne pense pas au monde physique. Les comparaisons ne sont pas bonnes pour qui n'a pas abandonné totalement son corps.

    Ne te laisse pas prendre au piège, profite de l'univers astral mais ne succombe pas à son charme. Ta place est encore sur Terre.

    - Il était une fois... sur Terre, un grand peuple. Il naquit un jour, il y a de cela 8000 an, dans un pays qui s'appelait le « Pays Blanc ».

    Ce pays était aussi nommé le « Pays des Sept Boeufs » à cause des sept étoiles qui guidaient sa destinée et qui forment aujourd'hui encore un énorme chariot.

    Ce pays, c'est le « Septemtrion » [De septem triones : les sept boeufs.] que tu cannais (avant la catastrophe qui l'emporta), l'Hyperborée des vieilles légendes, la mère du royaume de Thulé. Les hommes de ce pays vivaient sous un climat agréable et entretenaient d'importantes relations maritimes avec les autres peuples du globe.

    Le jour où l'axe de la Terre fut ébranlé et où la planète se mit à tourner dans l'autre sens, le royaume s'abîma dans l'océan, puis les glaces le recouvrirent.

    Les hommes du reste de la Terre oublièrent presque jusqu'à son nom et ne virent plus à la place qu'il occupait qu'un désert de glace et de neige qu'ils appelèrent « arctique » Seul un petit groupe d'hommes et de femmes réfugiés sur les hauteurs et aux alentour du pôle exact du globe, échappèrent à la catastrophe.

De cette poignée d'êtres isolés, qui avaient oublié jusqu'à l'existence d'autres créatures, allait surgir la race blanche. La petite société qu'ils formaient parvint à vivre grâce aux zones de chaleur qui existent aux alentour du pôle physique de la Terre Ils devinrent un véritable peuple à la recherche d'une terre dont la superficie était alors plus importantequ'elle ne l'est aujourd'hui: la Grande-Bretagne.

    De là, ils émigrèrent vers la Plogne et l'Allemagne actuelle. La race blanche, avec ses hommes aux larges statures mais aux formes assez lourdes se heurta alors à la race noire. Bien que sur le déclin de leur puissance les armées noires l'emportèrent, grâce à une meilleure organisation et à des armes plus élaborées.

    Une bonne partie du peuple blanc, qui prit plus tard le nom de « Celte », fut alors réduite à l'esclavage et se mit à travailler, chaînes aux pieds, dans les mines et les champs de leurs vainqueurs.

    Cette situation se serait prolongée sans les lumières d'une femme du nom de Muriga.

    Dotée de perceptions que tes contemporains appellent « paranormales », elle donna des renseignements précieux à ceux qui devinrent les futurs chefs celtes, qui amenèrent leur peuple à la révolte et firent fuir les Noirs de l'Europe de l'Ouest.

    Mais les choses ne devaient pas en rester là !

    Sous l'influence d'autres hommes, Muriga donna toute sa puissance à un petit groupement de prêtresses, pour en faire un véritable collège de Druidesses.

    Malheureusement, ce collège, qui visait petit à petit à établir une société de type matriarcal, s'éprit très rapidement de pouvoirs temporels et se mit à commettre les crimes les plus répréhensibles et tant de fois commis par les hommes: les sacrifices humains.

    Au bout de quelques décennies, sous l'impulsion d'un jeune druide, le peuple se souleva.

    L'homme s'appelait Reem, mais ses amis et bientôt la nation entière le nomma « Ram », qui signifie: celui qui va de l'avant: le bélier.

    Cet être devait devenir le grand conducteur du peuple Celte et, comme tel, son corps abritait un des envoyés de l'Esprit sur Terre.

    Les forces de l'Astral et les puissances angéliques guidèrent ses pas de sa naissance à sa mort.

    Reem fit partie de ces êtres prédestinés, de ces Mahatmas descendus parmi les hommes pour accomplir une mission et dont on ne garde plus qu'un vague souvenir.

    Tu sais comment cela se passe, mieux vaut donc que je continue mon récit.

    Après le refus de l'autoritarisme des druidesses, le peuple Celte se mit à « éclater ».

    Une partie s'éparpilla en Europe, un autre groupe non moins important se dirigea vers le Sud, en particulier vers l'Afrique du Nord et l'Arabie actuelle.

    En s'amalgamant auc populations noires, ce rameau celte donna naissance aux Arabes et aux Hébreux.

    Si tu réfléchis, tu t'apercevras que ces derniers ont gardé un trait de caractère qui fut longtemps celui de la nation celte: la quête d'une terre.

    Un autre rameau celte ne voulut cependant jamais se mélanger aux hommes noirs.

    Certains gardent encore aujourd'hui une des caractéristiques de la race dont ils sont issus, en particulier la chevelure blonde. Je veux ici parler des Kabyles.

    Mais laissons-les, car je voudrais surtout que tu consacres ton attention sur Réem et sur ceux qui se sont attachés à sa destinée.

    C'est vers l'Est qu'ils choisirent de se diriger.

    Que cherchaient-ils? me diras-tu. Une terre? Oui, mais pas n'importe quelle terre.

    Ce qu'ils voulaient, c'était leur terre. Ce que Ram voulait, c'était sa terre, celle dont les communications avec l'astral lui avaient donné la vision précise.

    La traversée des contrées d'Europe Centrale lui fournit l'occasion d'accroître la puissance du peuplequi s'attachai à ses pas.

    C'est ainsi qu'il fit capturer des hordes entières de chevaux sauvages, afin de permettre à son armée de se déplacer avec plus d'efficacité.

    Le périple dura des années. Ce que je t'ai montré par l'intermédiaire des annales du Temps, c'est la fin de la longue marche du peuple de Ram.

    J'ai voulu que tu vois quelle fut cette race d'hommes dirigée par un être dont on peut dire qu'il fut le type même du souverain idéal.

    Ce que les derniers moments de ta vision t'ont permis contempler n'est autre que la chaîne enneigée de l'Himalaya. Les hauts plateaux du Tibet furent donc la terre promise de ces « hommes du chariot », selon l'expression due à leurs origines et à leurs moyens de locomotion.

    Aussi surprenant que cela paraisse, les hautes-terres himalayennes accueillirent favorablement Ram et son peuple. Les combats furent rares et la personnalité de Ram conquit rapidement les habitants de ces régions.

    Une fois le pouvoir mis en place, une fois le peuple installé, chacun apprécia à sa juste valeur les mérites du chef celte qui instaura rapidement une théocratie.

    Il désirait que la puissance temporelle se règle sur la puissance spirituelle.

    C'est alors que, pour la 2e fois, il fut amené à changer de nom.

    Il jeta les vêtements de Ram le premier aux cornes de bélier pour prendre ceux de « Lam », « l'Agneau » qui se donne aux autres.

    À travers les millénaires, le peuple britanique a gardé intact sans le savoir le souvenir de cette mutation, car en anglais, « lamb » signifie toujours « agneau ».

    Au même titre que le Christ-Jésus, « Lam » fut l'agneau de Dieu. Il donna son nom à ce qui devint la future religion du Tibet, le lamaïsme.

    Le Bouddhisme ne fit son apparition que plus tard et apporta sa contribution au lamaisme initial pour lui donner le visage que nous lui connaissons maintenant.

    Cherchez et comparez sans trêve les diverses religions et vous verrez que le lamäïsme a toujours pratiqué le culte de l'agneau mystique.

    Sais-tu que c'est pour une de ces raisons que les missionnaires chrétiens qui tentèrent d'évangéliser l'Himalaya se heurtèrent à une incompréhension totale !

    Les Tibétains ne purent jamais comprendre les motivations des prêtres qui voulaient imposer leur agneau sacré à la place du leur.

    Quel intérêt à remplacer un symbole par son équivalent?

    Pas même l'Eucharistie ne surprit le peuple tibétain : depuis des temps immémoriaux, de grands lamas leur préparaient de petites boulettes de farine aux vertus miraculeuses.

    Ces « osties » sont appelées aujourd'hui « ribu » et leur confection fait l'objet de rites religieux très particuliers, dont la portée est hautement spirituelle.

    Ne t'étonne pas de ce fait, Dieu a, de tous temps, accordé la grâce à tous ceux qui la demandaient et qui la cherchait.

    Le Christ-Jésus n'a pas inventé l'Eucharistie, il l'a adaptée à la religion dont il est le fondateur.

    Bien avant sa venue parmi les hommes, le culte de Mithra, Esprit de la lumière divine, l'avait déjà instaurée en Asie Mineure.

    Tout ce qui est issu du Créateur de toutes choses est Un, vois-tu?

    Comme la religion atlante, la religion de Ram est avant tout à l'origine une religion solitaire. Le bélier est un signe de feu. Le soleil est l'oeil de Dieu qui voit tout.

    Mais écoute-moi bien, car l'influence de Ram se fit sentir jusque de l'autre côté de la barrière himalayienne. Son peuple envahit le territoire de l'Inde actuelle en repoussant par vagues successives les derniers chefs de l'armée noire stationnée le long du Gange, puis repliée dans le sud du pays.

    À sa mort, c'est un empire solide qu'il laissa.

    Son trône placé sur le toit du monde a dominé cette partie de l'Asie pendant plus de trois millénaires et ce n'est qu'une querelle stupide qui vint mettre fin à l'unité spirituelle qu'il avait su faire admettre.

    Retiens bien ceci afin de ne pas commettre d'erreur : les disciples suivent leur maître, mais les disciples des disciples trahissent la parole du maître.

    L'enseignement de Ram finit par être déformé ainsi que le fut plus tard celui du Christ-Jésus.

    Un proverbe tibétain dit :

    « Mille moines, mille religions. »

    Cela est vrai, car chaque individu, s'il ne possède un contact direct avec le royaume de l'Esprit, adapte les croyances qu'on lui a enseignées à sa propre personnalité, à ses propres besoins.

    S'il fait école, il risque de faire hérésie.

    Si tu n'es pas sûr de ton jugement, n'accorde de crédit qu'aux religions révélées.

    Peu importe, après tout, que ta croyance emprunte la voie de l'ésotérisme ou celle de l'exotérisme, l'important est qu'elle repose sur les bases de la lumière de l'Esprit. Peu importe la forme, seul le fond importe. Dis-toi bien, et dis à tes semblables, que là où règne la division, la vérité ne saurait avoir de place.

    Aux yeux du peuple, la division porta sur les harmonies musicales créatrices, sur un aspect du Verbe si tu préfères, ou encore sur ce qu'on a appelé plus tard « la musique des sphères ».

    En fait, le problème était plus profond, il résidait dans une mauvaise compréhesion de la loi de dualité qui préside à la marche de l'univers.

    Des prêtres se mirent à soutenir le fait que, pour parvenir au royaume de l'Esprit, il était préférable et même nécessaire de dominer la nature. Ils voulurent donc dans le monde physique accorder la prépondérance à l'élément passif ou négatif. Ils choisirent cont emblème la couleur du sang, « âme » de la matière, qu'il faut diriger pour atteindre l'« Âme de l'Âme », l'Esprit.

    C'est depuis ce temps que les femmes hindoues qui meurent doivent, si la tradition est respectée, être portées au bûcher enveloppées dans un drap de couleur rouge (en tant que femme, elles sont élément passif, sans aucune idée péjorative). Les hommes, éléments actifs, vont au contraire au bûcher dans un drap immaculé, symbole du positif.

    En Inde, le schisme se fit sentir è tel point que la cohabitation des partisans des deux thèses ne devint plus possible.

    C'est alors - et ceci est un fait historique et religieux très important - que les partisans de la primauté de la force passive dans l'univers physique prirent la décision de quitter le sol indien à la recherche d'une autre terre. Ils s'en retournèrent vers l'Ouest, non pas vers le royaume dont leurs ancêtres étaient issus, mais plus au sud, vers l'Asie Mineure et jusqu'au bassin méditerranéen. Leur marche fut des plus rudes car ils se heurtèrent aux populations locales.

    Certains se fixèrent en Mésopotamie, d'autres en Grèce, jusqu'en Égypte même.

    En arrivant en Arabie, les dissidents qui venaient d'Asie se heurtèrent à un des rameaux celtes installé là depuis plus de 3000 ans. Ils les écrasèrent impitoyablement, laissant les rescapés errer tel des nomades dans le désert. Ce furent ceux que l'on qualifia d'Hébreux, c'est-à-dire d'« hommes errants ».

    C'est à partir de cet instant, vois-tu, qu'est né véritablement le peuple hébreu.

    Une grande partie des vainqueurs s'installa sur l'emplacement de ce qui allait être l'empire de Babylone.

    Comprends-tu maintenant pourquoi, dès les temps bibliques, il y eut cette inimitié profonde entre Hébreux et Babyloniens?  Il n'y avait pas seulement un problème de culte à la base mais aussi un problème de territoire.

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Histoire de Babylone; pages 219 à 237

    - Vois-tu ce gros bâtiment, là-bas, doté d'une large porte et de deux colonnes carrées devant lesquelles brûle un feu ? C'est la demeure d'un prêtre guerrier du nom de Vélu. C'est lui qui a fait jeter les fondements de cette ville, Babylone, Babel si tu préfères. C'est le Nemrod dont parle l'Ancien Testament. C'est lui qui a conduit les schismatiques de l'Inde jusqu'ici et qui va permettre aux particularités de leur culte de s'accentuer. Ce n'est pas un homme foncièrement mauvais, mais c'est un homme profondément imbu de lui-même et qui rêve d'une grande puissance matérielle. Il va l'avoir... car les prêtres qui le secondent ont beaucoup d'ascendant sur le peuple. Mais il est dans l'erreur et ouvre la voie aux fils de Bélial. Le nom de sa ville va être synonyme d'erreur et de crime pendant des millénaires.

    Babel va personnaliser les forces négatives de l'univers au point de faire de celles-ci un Esprit aussi puissant que Dieu car il permet de s'adonner sans frein à toutes sortes de pratiques magiques.

    Pense bien è cela, remarque que c'est toujours la mauvaise interprétation de la dualité primitive qui est à la source des erreurs.

    Mais la vue de cette ville offre relativement peu d'intérêt pour toi. Laisse-toi aller, ne tente pas de diriger ta conscience vers tel ou tel endroit de la ville. Je vais t'amener dans le palais de Vélu...

    Mon guide tire un voile de lumière devant les yeux de ma conscience.

    Plus de tours, plus de remparts, plus de terre couleur de soleil, plus de pâturages. Je suis absorbé par l'espace. Le mumure d'une foule me tire du Néant... ou de l'infini. Je suis dans une vaste salle aux puissants murs de pierre. de rares torches dispensent une lumière diffuse qui paraît sans cesse mourir.

    Je suis là, debout comme des centaines d'autres hommes au visage basané, aux robes écarlates et safran.

    Je regarde droit devant moi, vers la muraille où une puissante silhouette se découpe, les bras écartés.

    L'homme porte une ample roble rouge bordée de blanc. Mes yeux se dirigent vers son visage dur, souligné par une barbe couleur d'ébène. Il a le nez aquilin et le regard de ceux qui dominent les foules. C'est un étrange regard d'acier qui semble à cet instant chercher dans le vague, au coeur de la pénombre peut-être, ou en lui-même.

    Le mumure de la foule cesse. L'homme joint les mains et ferme les paupières.

    Un silence pesant règne. Je ne perçois plus que le crépitement des flammes qui nous éclairent inégalement.

    À mon côté, un vieillard à la longue barbe grise attire mon attention. Je voudrais pouvoir mieux le regarder, mais mon corps ne peut répondre à ma volonté, mon  corps est celui d'un autre et je le subis, je le sens plein d'une bouillante impatience. Impatience de quoi? Je ne saurais le dire. Les autres, mes voisins, la foule, paraissent d'un calme profond. Que font-ils, est-ce qu'ils attendent une déclaration solennelle, est-ce qu'ils prient? Des larmes perlent au coin des paupières du vieillard à la longue barbe grise; émotion ou vieillesse?...

    Soudain, l'homme à la ouissante stature et au regard de fer gravit quelques marches que je n'avais pas remarquées jusqu'alors. Sur une table de pierre grise, il saisit un long bâton de couleur sombre. Celui-ci semble avoir une extraordinaire importance car l'homme le brandit les yeux fermés au-dessus de la foule muette. De sa pointe il trace dans les airs des signes dont je ne comprends pas le sens; puis c'est autour de lui-même, sur le sol, qu'il dessine des arabesques. C'est alors qu'une mélopée monte de la foule, profonde, envoûtante, hypnotique. Elle s'élève en volutes, comme une fumée, vers le plafond de la vaste salle.

    Mes yeux d'emprunt semblent vouloir suivre son ascension, ils scrutent l'obscurité, vers le haut, vers les lourdes dalles du plafond et découvrent... une large ouverture. Une large ouverture est pratiquée dans le plafond de la salle. Dehors, il fait nuit et la voûte céleste m'apparaît d'une pureté infinie. Une étoile brille, brille et son éclat fait pâlir toutes les autres, et son éclat brûle et gèle à la fois mes yeux.

    - Vénus, dit la voix de mon guide que j'allais presque oublier. Vénus mal aimé et mal comprise, Vénus déifiée et source d'un culte obscur.

    Cette planète va se rapprocher de la Terre et créera bientôt des cataclysmes. Ces hommes en ont peur. Ils veulent lui plaire et la dominer par la magie, la science des « élémentals », de l'univers des phénomènes.

    Mais la magie de demeure que la magie. De la blanche à la noire, il n'y a qu'un pas, celui qu'une conscience, qu'une volonté fait aisément. Vélu, ses successeurs, et Babel vont s'y perdre. L'Esprit et la Toute-Puissance sont en dehors de toute matière. Que les hommes méditent ceci.

    Le culte instauré par Vélu est le culte mal assimilé des forces obscures de la nature. C'est un culte lunaire mal dirigé, magnifié hors de toutes proportions.

    La Lune est porteuse de science, la Lune est un des symboles du moteur universel. souviens-toi de ce que je t'ai déjà dit. Mais la science est neutre, souviens-toi de cela également. Seul ne l'est pas celui qui la manie. Tes contemporains le comprendront-ils?

    ...

    - Vous me disieztout à l'heure que certains continuèrent vers l'Oeuest, que tous ne s'arrêtèrent pas avec Vélu... Que leur arriva-t-il?

    - Oh! c'est une tout autre histoire! ...

    Les anciens Celtes, qui étaient devenus des Asiatiques, et qui n'ont pas suivi la destinée de Babylone, continuèrent leur route jusqu'en Thrace, c'est-à-dire en gros jusqu'aux alentours de la Bulgarie actuelle.

    - Ont-ils persévéré, eux aussi, dans la voie qu'ils avaient choisie au départ de l'Inde?

    - Oui, ils ont continué à developper le côté passif de la Divinité. Ils finirent par s'avancer vers la Grèce actuelle où des influences diverses devaient se mêler aux leurs. C'est à partir de cette date que ces conquérants de la Thrace prirent le nom de « fils de Ion ».

    Fais bien attention à ce nom « Ion ». « Ion » est le symbole de tout ce qui est « générateur ». Pour parler avec plus de précision, il résume la constitution plastique des univers physiques. Il est le Yin des Chinois.

    Dans la mythologie grecque, le père de Ion est Appolon, un des aspects du Père Éternel et Infini.

    D'autre part, n'as-tu jamais entendu parler en architecture des colonnes « Ioniques »? Elles nous ont été léguées par cette époque.

    Tout ceci peut sembler un peu ardu, mais il faut pourtant le retenir car cela résume une page d'histoire extrêmement importante. Si l'on y réfléchit bien, elle explique beaucoup de choses.

    - Oui, je comprends, dis-je. Je vois comment un mal-entendu peut avoir des conséquences néfastes. Il en faut peu pour que les civilisations s'éloignent les unes des autres et en arrivent à se haïr. Les Blancs venus d'Asie n'ont pas su reconnaître leurs frères chez les Blancs d'asie Mineure.

    - Oui, et tu vas voir que les choses n,en sont pas restées là.

    - Vous voulez dire que certains des dissidents ne se sont arrêtés ni en Thrace, ni en Grèce.

    - C'est cela, ils poursuivirent, en effet, leur course jusqu'en Égypte où leur influence a été désastreuse.

    - Cela s'est donc produit brutalement!

    - Non, l'Égypte a été envahi par vagues successives. Te souviens-tu d'Amon? Je t'en ai déjà parlé. C'est un des nombreux symboles des forces passives de la nature. À partir de cette époque, son culte fut substitué à celui d'Aton, le Dieu unique et solaire, hérité de la race rouge atlante.

    ...

    - Laissons un peu de côté la Grèce et l'Égypte et parlons plutôt d'Histoire en général. Ce que je reproche aux historiens, vois-tu, c'est de ne regarder que ce qu'ils ont devant les yeux. De tous temps ces spécialistes ont morcelé l'histoire et, ce faisant, l'ont dénaturée. Il est nécessaire, si les hommes veulent aller de l'avant, qu'ils apprennent à percevoir globalement la succession des événements sur Terre depuis des millénaires.

    S'ils étudient une époque, qu'ils considèrent alors tous les pays du globe en même temps. lorsque ce principe sera correctement appliqué, la connaissance des civilisations et des religions fera un bond en avant.

    Oh ! j'entends déjà les protestations! « Les religions, toujours les religions! »

    C'est que, justement, les hommes et leurs civilisations sont en partie le produit de leurs croyances passées et présentes, donc de leurs religions.

    Autant que la géographie d'un pays, les croyances du peuple qui l'habite sont primordiales.

    Si j'ai ouvert cette parenthèse, c'est afin de te présenter une vue d'ensemble des pays que nous venons d'évoquer à propos du Peuple Blanc.

    Je veux que tu saches qu'en l'espace de quelques siècles, une action concertée fut entreprise à travers le monde par les messagers de la Parole Divine.

    Bien avant le début des invasions des invasions des dissidents asiatiques en Égypte, les prêtres sentirent la menace peser sur leur pays. L'Égypte nourrissait en ce temps de véritables hommes de Dieu, de grands mystiques. Ce qui s'est passé alors est d'une extrême importance non seulement pour l'avenir de l'Égypte, mais pour celui de la Terre entière. Tu vas t'en rendre compte par toi-même. Tu vas vivre quelques instants émouvants de l'histoire de ta planète.

    Laisse-moi poser la main sur ton coeur, elle t'aidera. Aime les êtres que tu verras dans quelques instants. Certains étaient de simples humains, d'autres étaient déjà beaucoup plus que cela.

    Je me suis... Une cinquantaine d'hommes sont assis devant moi sur le sol, dans la position du lotus. Certains portent de grossières tuniques de lin ou d'un tissu semblable, d'autres de riches robes blanches et bleues, jaunes ou orangées.

    La plupart ont le crâne chauve et les plis de leur nuque attestent déjà un âge avancé. De-ci, de-là, des êtres vêtus entièrement de blanc sont couverts d'un voile immaculé. Quant à moi, je crois être debout. Un mouvement de « ma » tête me permet de voir que je tiens dans la main droite un long bâton couleur d'or surmonté d'une sphère posée sur une petite bearre horizontale.

    Je remarque maintenant qu'un être est assis en face d'eux, dans la même position. Sa robe est immaculée; lui aussi s'est couvert d'un voile ... Cet être me semble méditer car je ne parviens pas à apercevoir son visage incliné vers le sol.

    Voilà que mon corps se déplace, il fait quelques pas, discrètement, cherchant manifestement à ne pas troubler la quiétude de l'assemblée.

    Je suis pris d'un léger vertige, cela m'inquiète un peu et vient me rappeler l'étrangeté de ma situation.

    Je m'imagine un instant comme suspendu dans le temps, sans horizon à atteindre, sans pensée fixe.

    Mais le mouvement de mon corps vient de m'en apprendre davantage sur l'endroit où je me trouve :

    Une salle de dimensions relativement réduites, aux murs formés de larges blocs de pierre. L'espace d'une seconde, je pense au palais de Vélu, à Babylone. Mais non... cela ne peut être... mon guide m'a parlé de l'Égypte, d'ailleurs, les portes sont plus étroites, plus hautes. Les murs paraissent suinter légèrement. Est-ce une impression, sommes-nous sous terre? ...

    À nouveau je suis attiré par la lumière, l'étrange lumière. D'où peut-elle venir? Je ne remarque aucune torche, aucun trou dans la muraille par lequel le soleil puisse percer. Le mystère est complet sur ce point...

    - L'Amour cosmique est la lumière de l'Esprit, la lumière qui guide les univers. Il n'esiste pas d'autre secret. Les êtres qui méditent devant les yeux de ta conscience astrale sont de très grands sages. Le monde chrétien les appellerait « saints ». Le monde des initiés les appelle « Christs ».

    Tu es surpris, ne le sois pas car « christ » ne signifie pas « crucifié » ainsi que le supposent beaucoup d'hommes. « Christ » signifie « oint » par la grâce de Dieu, choisi par l'Éternel. Ces hommes sont « christs » car la Parole est dans leur coeur. Ils naquirent sur cette Terre avec une mission sacrée. Ce sont eux qui vont sauver la connaissance atlante et tout ordonner afin qu'elle se trouve un jour dans les mains de Moïse. Ces hommes vont créer ce qui désormais s'appelle les « Grands Mystères Sacrées » de l'Égypte. Leurs enseignements sont, aujourd'hui encore, les plus riches qui puissent se trouver sur Terre, avec ceux venus des hautes terres du Tibet.

    Ils sont étrangement simples, étrangements complexes. Comprenne celui qui veut comprendre. « Aide-toi, le ciel t'aidera. »

    La lumière qui t'attire tant ici n'est autre que la lumière qui émane du corps de ces christs de l'ancienne Égypte. Considère leurs habits de chair comme des médiateurs entrel'Esprit et la matière. Ce sont de véritables transformateurs d'énergie divine. Souviens-toi des « chakras ».

    ... Lentement, il lève son visage et regarde dans ma direction; l'homme doit avoir la cinquantaine. Il a lapeau très mate, presque noire; ses yeux d'une clarté extrême me dévisagent et semblent dire : « voilà, le moment est venu...   »

    Instantanément, le corps qui m'est prêté s'agenouille tout en saisissant des deux mains ce qui ressemble à un sceptre surmonté d'une sphère. L'homme aux yeux clairs, lui, s'est levé tranquillement, calmement. Je prends conscience que chacun de ses gestes est ordonné, mesuré, image d'une profonde harmonie. Il laisse aller les bras de chaque côté de son corps, sans contraite, puis se met à parler d'une voix impénétrable :

    - Hommes, le temps, est venu où le Savoir va se perdre. C'est pour cette raison que j'ai tenu à vous voir. D'ici quatre cycles complets des saisons, les étrangers venus de l'Est seront à nos frontières. Ils est maintenant de notre devoir de protéger l'antique science du Cheval. Agissons comme les prêtres du continent perdu. J'ai déjà tenu conseil avec les plus sages d'entre vous. Nous en sommes venus à la conclusion qu'une seule et unique solution restait possible afin que demeure vivant le culte vrai. Cachons-nous sous le voile de la grande Isis. Enfouissons notre savoir sous l'épais manteau du mystère, déguisons-le afin qu'il n'apparaisse qu'aux yeux du pur. La science des artistes, des poètes nous servira.

    Je vois le scepticisme dans le coeur de certains d'entre vous... Hommes, ne vous y trompez pas, Pharaon ne saura résister aux attaques multiples que subiront nos frontières. Notre tâche est maintenant de décroître et de vivre sous terre. Préservons la graine, donnons-lui toute sa force afin que vienne le règne de l'envoyé qui la fera germer. Elle nourrira un autre peuple en un autre temps. Non, je vous l'affirme, ce n,est pas nous qui récolterons le fruit du Soleil. Voilà en peu de mots ce que j'avais à vous dire. Pour le reste, vous en savez autant que moi. Nous autres, prêtres d'Aton, allons mourir aux yeux du monde. Nous ne ferons pourtant que vivre à la façon de la chenille qui tisse son cocon.

    Pensez à tout ceci et au rôle qui sera le vôtre désormais. Il se pourrait qu'Aton ne soit plus même connu sous ce nom. Mais quelqu'un connaîtra-t-il jamais le véritable nom de l'Être Unique? Votre souci ne doit pas porter sur ce point.

    Sans rien ajouter de plus, l'homme au voile bordé d'or s'est tourné vers une table faite d'une dalle de pierre reposant sur un pied central. De fins hiéroglyphes y sont peintsen couleur bleue, mais mon éloignement ne me permet pas de les admirer. Je m'attachae plutôt à suivre chacun des gestes du prêtre d'Aton.

    Au centre de la table, un objet d'une trentaine de centimètres de haut est recouvert d'une étoffe blanche.

    D'un geste précis, le prêtre a fait glisser le voile et s'agenouille devant l'objet dont la beauté et la signification me saisissent au plus profond de moi-même.

Instantanément, je ressens très fortements la présence de mon guide à mes côtés. Il me semble qu'il me demande :

    « Le reconnais-tu? »

    Et mon Âme lui répond :

    - Oui, oui, je le reconnais, voilà la Crux Ansata, la croix de vie, mais plus belle, bien plus belle que jamais. Elle est calice tout en restant croix.*{L'ovale surmontant traditionnellement le Tau de la Crux Ansata était en fait la corolle d'une coupe dans laquelle l'officiant devait boire à un moment donné de la cérémonie.}

    - Considère ces instants à leur juste valeur. Ce sont des points forts dans l'histoire humaine. Vois ce prêtre qui se recueille devant le calice. Il en sait beaucoup plus qu'il n'en dit. Il sait exactement qui sera Moïse. Il sait que Moïse sera un Égyptien et non un Hébreu comme on le croit aujourd'hui.

    - Un Égyptien?

    - Moïse un Égyptien. La légende lui a prêté des parents hébreux afin qu'il soit accepté par le peuple qu'il devait conduire. L'histoire de l'enfant sauvé des eaux est en fait celle d'un roi qui vécut bien avant lui.

    - Je ne pense pas que le peuple juif, ni même que le monde entier puisse accepter cela aujourd'hui...

    - Cela viendra en son temps. Bientôt. Ce que le profane connaît actuellement de l'oeuvre de Moïse n'est que le dixième de ce qu'elle fut. Moïse connaissait les secrets du Sphinx et de la Grande Pyramide. Il a pénétré dans les salles souterraines et pris connaissance des messages que lui préparent les hommes assis devant toi et surtout de celui qui fut le plus grand des fondateurs de l'Atlantide : « Hermes-Thot ». Son enseignement, essentiellement ésotérique, se retrouve dans la Kabbale. C'est pourquoi, tout à l'heure, tu as entendu l'expression : « L'antique science du Cheval ».

    La Kabbale, c'est le cheval, emblème de l'atlantide, c'est la science rassemblée par les derniers sages du continent perdu afin de perpétuer la tradition.

    La Kabbale, c'est, en quelque sorte, Pégase, le cheval ailé qui saute d'un monde à l'autre.

    Les hommes que tu as devant toi dans cette salle souterraine vont parachever la grande oeuvre entreprise au début de l'ère zodiacale du Lion par les Atlantes : le « Taro ».
 

    - C'est donc grâce à cette science que le prêtre voit l'avenir et l'existence future de Moïse, par exemple...

    - La prédiction de l'avenir ne représente que l'aspect le moins important du « Taro ».

    Le « Taro » est, avant tout, le résumé de la somme des connaissances qui traduisent la marche des Univers. Il est la clef d'un savoir incommensurable. Il ouvre des portes qui donnent sur d'autres portes et ainsi de suite à l'infini. Non, le prêtre connaît l'avenir par le silence. Celui qui sait faire naître en lui un silence total, pas même troublé par les battements de son coeur, vit d'étonnants instants de clairvoyance et connaît les probabilités du futur.

    Sache que la vie terrestre et ses vissiscitudes créent un courant de parasites qui empêchent l'être humain de se mettre à l'écoute de son âme et de son esprit.

    Sers-toi de ton corps, perfectionne-le, car il peut mener loin, mais cinsidère-le seulement comme un corps, comme une limite à dépasser chaque fois que cela est nécessaire.

    Tout en écoutant mon guide, insensiblement, sans y prendre garde, ma vue et ma conscience se sont retirées de la salle souterraine de l'ancienne Égypte. Je baigne dans une lumière très blanche, très pure, peuplée de mille êtres bons que je ne parviens pas à distinguer, mais que je sens vivre. Je ne peux voir mon ami, bien que j'entende toujours sa voix, véritable cordon ombilical qui me relie à un monde plus concret pour moi.

    - Certains grands sages de l'Égypte antique savaient que Moïse ne serait pas, il s'en faut de beaucoup, le dernier maillon de la chaîne qui doit conduire la Terre vers son ultime évolution spirituelle. Ils savaient que l'évolution ne connaît pas de limites et qu'après Moïse, il viendrait d'autres envoyés parmi lesquels le Christ-Jésus.  Ils savaient que le culte positif était le culte universel. Ils connaissaient les lois véritables de l'équilibre des contraires. Ils savaient qu'au fond, L'Ishwa-ra de l'Inde antique n'est autre que l'Oshi-ris de l'Égypte Atlante, le Jeshu-roi des Chrétiens, le Régent cosmique, la force active du Grand-Tout qui vient pénétrer l'univers des phénomènes.

    Ils savaient que le messager divin de leur peuple était le même que celui des tout premiers Hébreux et des hommes blancs installés définitivement en Inde.

    Aujourd'hui encore, tes semblables ne soupçonnent pas la somme des connaissances dont ils disposaient. Inutile d'en chercher les traces sur les obélisques ou sur les murs des chambres funéraires; elles ne s'y trouvent pas. Ellesattendent depuis des millénaires que l'homme qui viendra au seuil de l'ère du Verseau les fasse surgir de terre.

...

    L'homme doit comprendre qu'aucun des grands événements terrestres n'est le fruit du hasard...

    ... je vais te conter le combat des envoyés de la Lumière sur Terre. Apprends comment ils stoppèrent le culte des formes obscures de la Nature.

    Écoute-moi et souviens-toi de l'Inde au lendemain du départ des schismatiques. Le pays n'était pas à la fin de ses déboires; des dissensions y naquirent encore. Je ne t'en parlerai pas car elles relèvent de l'érudition pure.

    Sache simplement, et fait savoir, qu'il a fallu l'apparition de Krishna pour que l'unité primordiale soit à nouveau comprise et désirée. krishna est l'envoyé qui a développé en inde la notion de trinité, ou, si tu préfères le terme approprié à l'Hindouisme : la « Trimourti ».

...

    Je te l'affirme, Ram qui est le Rama des Hindous, fut Krishna et Krishna fut Rama.

    Tous deux sont Un et Unique, issu du même Esprit, emblèmes de Tat, le « Fils Christique ».

    - Voilà quel fut un des premiers actes de la Réparation. Écoute maintenant l'histoire d'un Être qui a consacré sa vie à réparer les torts causés à la race humaine par le prêtre-roi Vélu.

    C'est l'histoire d'un être méconnu, adoré d'abord pui calomnié avec le temps.

    Je veux parler de Zarathoustra le Grand.

    ... le monde le connaît aussi sous le nom de Zoroastre, et qu'il s'est efforcé de réformer la religion née avec Babylone. Il fut le fondateur du crédo de la Perce Antique.

    En accord avec les puissances de l'Esprit, il s'est efforcé de remettre le culte passif à la place qu'il méritait, je veux dire en égalité avec le culte actif car tu sais que l'harmonie cosmique résulte de l'équilibre de ces deux forces analogues mais contraires.

- Comprends bien... La religion de Zarathoustra, que l'on appelle « Mazdéisme », ne fut pas plus qu'une autre l'expression de la vérité absolue. Il faut la considérer ainsi que toutes les grandes religions, comme une étape d'une révélation progressive qui se continue toujours pour la grande majorité des êtres humains.

***** ETC... *** FIN ***********