NEXUS
Science & Alternative
Mai-Juin 2010 n°68

Extraits pp. 54, 56, 58 et 59
Par Thierry Chargé, sociologue
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Surpopulation : Le retour de l'eugénisme ? (page 54)

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À New York, le 5 mai 2009, Bill Gates à initié une rencontre sur la surpopulation avec notamment les milliardaires David Rockefeller, Warren Buffet, Ted Turner propriétaire de nombreux médias dont CNN. Ce dernier avait déclaré dès 1996 à Audubon Magazine qu'une << population totale de 250-300 millions de personnes (...) serait l'idéal >>. Pour y parvenir, il a créé la Fondation des Nations unies (dont le nom est inspiré de l'ONU), destinée à diminuer la population notamment par la promotion des méthodes contraceptives. Dennis Meadows rédigea en 1973 le rapport du Club de Rome, << Halte à la croissance >>, qui propulsera l'écologie au rang de cause mondiale. Il proposa ensuite de réduire la population mondiale à 1 milliard de personnes.


Avortements forcés

La tentation de l'eugénisme n'est pas propre à l'Occident. Loin de là. La politique chimoise au Tibet va parfois jusqu'à la stérilisation et l'avortement forcés des femmes autochtones.

<< Un tibétain témoigna que,dans son village, à Nyemo, pendant l'été 1996, des centaines de jeunes femmes tibétaines furent convoquées de force, pour être stérilisées. En un jour, l'équipe ambulante stérilisa 300 femmes. >>

En juillet 2002, au Pérou, les enquêteurs, nommés par le ministère de la Santé (Minsa), ont rendu public ub << Rapport final >> gros de 137 pages d'où il ressort que, pendant la présidence de Fujimoris, entre 1995 et 2000, 331600 femmes ont été stérilisées, tandis que 25590 hommes subissaient une vasectomie. << Ces personnes ont été captées, souligne le rapport, soit à force de pressions, de chantages et de menaces, soit en se voyant offrir des aliments, sans qu'elles aient été dûment informées, ce qui les a empêchées de prendre leur décision en réelle connaissance de cause >>. Le rapport ajoute que cette campagneciblée principalement sur l'ethnie indios, était soutenue par l'agence étatsunienne USAID et la Japan Foundation.

Vaccin avortif

L'Organisation mondiale de la santé affirme, elle-même, financer depuis 1972 un programme spécial de recherches sur de nouveaux moyens de contraception et d'avortement. Cependant, Shooyans précise que certaines de ces recherches doivent permettre d'obtenir des résultats particulièrement << performants >> : elles ont pour but de découvrir comment agir contre l'hormone HCG (human chorionic gonadotrophin). Il s'agit d'une hormone naturelle qui, lorsqu'elle est combinée avec une anatoxine tétanique qui active les anticorps, rend une femme incapable de maintenir une grossesse. << Le but final consiste à vacciner les femmes afin qu'elles ne puissent plus avoir d'enfants >> (...). Sous le couvert de soins médicaux, on pourra vacciner, à grande échelle, les femmes sans nécessairement leur dire dans quel but. (...) Dans les années 1990, l'Organisation mondiale de la santé a superposé les campagnes massives de vaccination, contre le tétanos, dans un certain nombre de pays, dont le Nicaragua, le Mexique et les Philippines. Or, aux Philippines 3,4 millions de femmes ont été vaccinées avec des vaccins contenant des hormones HCG. (...) En octobre 1994, l'organisation HLI (Human Life International) a reçu une communication de sa filiale mexicaine, le Comité Pro Vida de Mexico, concernant la campagne anti-tétanos dans le pays. Le vaccin n'a pas été donné aux hommes ni aux garçons. En raison de cette curieuse anomalie, le Comité Pro Vida de Mexico a conservé des échantillons de vaccins. Les tests ont révélé que le vaccin tétanos propagé par l'OMS pour les femmes en âge de procréer contenaient de l'HCG[produit stérilisateur et avortif] >>.

L'économiste W. Engdahl poursuit en précisant que << la Fondation Rockefeller, avec le Comité sur la Population de Rockefeller, la Banque mondiale (qui abrite le CGIAR, Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale), et l'Institut national de la santé des États-Unis,ont été impliqués dans un projet long de vingt ans, commencé en 1972, afin de mettre au point, pour l'OMS, un agent avortif dissimulé dans un vaccin contre le tétanos. Par ailleurs, le gouvernement de Norvège a fait un don de 41 millions de dollars pour développer un vaccin antitétanique spécial, ayant la capacité de provoquer l'avortement >>. Ces programmes de vaccination visent à expérimenter des instruments de contrôle de la démographie, mais ceux-ci sont illégaux et immoraux, puisqu'ils détruisent la capacité d'enfanter en violant le libre arbitre. De quoi apprécier sous un autre angle certaines politiques humanitaires qui, sous couvert d'aide sanitaire, servent en réalité d'autres intérêts dissimulés. FIN

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Stérilisation de masse

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Lobbying à l'ONU
(page 56)

Avec la création de l'ONU en 1945, certains partisans du contrôle des naissances, tels les Rockefeller, vont trouver un moyen de prévenir les dangers de la surpopulation. Dès 1913, Rockefeller finance des recherches sur le contrôle des naissances et crée également la plus grosse organisation privée qui va s'occuper entre autres du contrôle de la population : la Rockefeller Foundation. John D. Rockefeller III fondera << le Population Council >> en 1952 qui influencera jusqu'à aujourd'hui les programmes démographiques de l'ONU. << À partir de la IIe Conférence internationale sur la population de Belgrade, en 1965, la planification des naissances est présentée comme une forme d'aide au développement >>, explique Michel Shooyans.

Le 10 décembre 1966, U Thant, le secrétaire général de l'ONU de l'époque, fait paraître une déclaration sur la population. L'année suivante, le 11 décembre 1967, << grâce aux efforts continus de John D. Rockefeller Junior III, président de la Population Council, cette déclaration fut sugnée par 18 chefs d'États. >> Nous voyons ici l'influence directe d'un grand industriel dans l'orientation politique et la création des lois internationales. Ainsi, le FNUAP (Fonds des Nations unies pour la population) a pour mandat, depuis 1973, la mise en oeuvre du planning familial l'assistance aux PED pour mieux faire face aux problèmes de population et la coordination des programmes de population.

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Contraception... ou stérilisation vaccinale ? (page 58 et 59) (Propos recueillis par Pryska Ducoeurjoly)

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A-t-on des exemples de campagnes contraceptives vaccinales non avouées dans le monde ?

Le 11 mars 2004, LifeSiteNews.com (site nord-étatsunien << pro-vie >>, c'est-à-dire anti-avortement) révéla que la campagne de l'Unicef pour vacciner les enfants nigérians contre la poliomyélite aurait pu n'être qu'un prétexte pour stériliser la nation. Le Dr Haruna Kaita, scientifique dans le domaine de la pharmacie et doyen de la faculté des sciences pharmacoceutiques de l'université d'Ahmadu  Bello à Zaria, a prélevé des échantillions du vaccin pour les faire analyser par des laboratoires en Inde. En utilisant les technologies recommandées par l'OMS comme la chromatographie en phase gazeuse et l'analyse radioimmunologique, le Dr Kaita, a découvert la preuve d'une contamination par des hormones ayant des effets directs sur le système reproductif humain.

LifeSiteNews.com ajoute que ce n'est pas la première fois que l'Unicef est impliqué dans une polémique sur des agents stérilisants dans les vaccins. En 1995, la Ligue des femmes catholiques des Philippines avait obtenu de la justice l'arrêt d'un programme anti-tétanique de l'Unicef parce que le vaccin avait été contaminé avec du HCG. La Cour Suprême des Philippines avait constaté que ce programme de stérilisation avait déjà touché trois millions de femmes, âgées de 12 à 45 ans. La HCG glissée dans des vaccins a été également trouvée dans au moins quatre autres pays en voie de développement.

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Les vaccins ne seraient pas le seul moyen de contraception caché ?

<< La Quinacrine, poursuit le rapport, naguère utilisée contre la malaria, est maintenant employée pour stériliser chimiquement les femmes. Les tenants du contrôle démographique préconisent l'utilisation de méthodes contraceptives telles que les ''vaccins'' anti-fertilité et la Quinacrine parce qu'elles sont faciles à administrer et peu coûteuses. Les principaux bailleurs de fonds sont la Banque Mondiale, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Fondation Rockefeller, l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) du Canada, ainsi que divers gouvernements du nord. Les profits potentiels générés par un tel ''vaccin'' sont sans doute aussi un motif pour les compagnies pharmaceutiques qui le mettraient sur le marché >>.

Que se passe-t-il actuellement ?

Il m' a été impossible de trouver des références précises sur deux campagnes récentes en Amérique latine, au Brésil, l'illogisme d'une campagne obligatoire de vaccination contre la rubéole a engendré des soupçons dans les milieux pro-vie. Elle était destinée à l'attention de 70 millions de personnes (femmes de 12 à 49 ans et hommes de 12 à à 39 ans), alors que seulement 17 enfants par année souffrent de malformations dues à la rubéole de la mère en début de grossesse dans ce pays. Adolfo Castaneda de Human Life International rapporte qu'en 2007, des chercheurs ont retrouvé la HCG dans les vaccins utilisés lors d'une campagne sinilaire en Argentine. Il ajoute qu'il s'agit de femmes du même âge que lors des campagnes vaccinales de stérilisation cachée au Nicaragua et aux Philippines.

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Les adjuvants vaccinaux peuvent-ils s'avérer être des agents anti-fertilité ?

Le Gardasil et le Cervarix utilisés depuis 2006 dans la campagne de vaccination contre le papillomavirus, vaccin dit << contre le cancer du col de l'utérus >> ont déjà produit quarante-sept [47 morts] décès. Un livre tout récent analyse fort bien comment les pharmas ont pu faire un énorme profit grâce à un puissant marketing basé sur des mensonges. les nonylphénols et les oxynols sont des adjuvants de certains vaccins; les premiers ont des propriétés oestrogéniques et les seconds sont des spermicides. Ces substances pourraient donc jouer un rôle anti-fertilité.

Propos recueillis par Pryska Ducoeurjoly


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